• Béthune

    Pour Philippe Lebrun, la rock'n'roll attitude, c'est un art de vivre

    PUBLIÉ LE 23/08/2009 À 00H00

    Le spécialiste rock'n'roll de la région viendra en voisin à Béthune rétro, le week-end prochain. Comme chaque année, Philippe Lebrun, d'Annezin, n'en perdra pas un décibel.

    Pour Philippe Lebrun, la rock'n'roll attitude, c'est un art de vivre
     


    Depuis 1975, il collectionne disques, affiches, objets... Un art de vivre qu'il décline au quotidien.

    Une Peugeot 207 break devant le garage. Tiens, on s'attendait à une caisse moins banale, genre une vieille Américaine. En entrant dans la maison, en revanche, on est sûr de ne pas s'être trompé d'adresse ! Un plongeon dans les années 50. Le canapé en skaï gris et rouge, authentique. Les chaises et la table en formica, héritées des parents. Jaune poussin. Le carrelage au sol, un damier crème et gris. Le petit bar typique des fifties, en forme de demi-tonneau, recouvert de skaï noir. Le rock, c'est plus qu'une musique pour Philippe Lebrun. Un mode de vie.


    Et si cet Annezinois affiche le jour de l'interview un look assez passe-partout, il ne doit pourtant rien au hasard. Une chemise « country-fifty », un jean aux bords relevés et des mocassins blancs. D'autres jours, c'est le cuir et les santiags. « Des fois, pour le travail, je m'habille de façon contemporaine. Mais quand j'achète un pantalon noir, pour un mariage par exemple, je cherche quand même une petite coupe particulière. » Pour la coupe de cheveux, cet Annezinois de 47 ans a laissé tomber la banane. Chevelure trop clairsemée oblige !
    Plus de banane mais toujours la pêche. « Avec le rock'n'roll, on a toujours 20 ans. » Y'a qu'à le voir bouger sur certains morceaux. Et les morceaux, c'est pas ce qui manque chez lui. Des rangées et des rangées de 45 tours, 33 tours, 70 tours, CD... « On n'imagine pas tout ce qu'il y a. Y'a pas que Elvis, Bill Halley, ou les Blatters. » 3 500 pièces, à peu près. Toutes classées par ordre alphabétique, et par année s'il vous plaît ! Et bien sûr les Français et les étrangers ne cohabitent pas sur la même étagère ! Le prix le plus fou qu'il ait mis dans un disque ? « Ça va encore. C'est la bande du film The Wild One. Je l'ai vu qu'une fois dans ma vie, ce disque. Je l'ai payé 700 F à l'époque. Je cherche les originaux. Je collectionne sérieusement les disques depuis les années 80. » Il note où ils ont été enregistrés, avec quels musiciens... Un puriste ! Il en a même fait son métier. Disquaire.
    Le virus du rock l'a pris à l'adolescence. En 1975. Il a alors 14 ans. « Un film m'a marqué. L'Équipée sauvage avec Marlon Brando. Et puis, la légende des blousons noirs, à l'adolescence, ça marque. » Il adore le rock'n'roll en général mais sa période de prédilection, c'est les années 50. « C'est une musique sauvage, fantastique. Les années 70, c'est le disco, le hard, j'accroche moins.
     » Une histoire quasi inexplicable de goût et la traduction de son tempérament aussi. « J'aime le côté rebelle du rock'n'roll.
    J'accepte pas tout dans la vie, comme les lois à la con avec leurs radars. Mais j'ai jamais eu de problème avec la justice. Ado, je rêvais de vivre ma vie.
    Je l'ai vécue encore mieux. » Grâce aux rencontres avec des passionnés comme lui, des musiciens, célèbres ou pas. Il est en photo avec les musiciens d'Elvis, de Bill Halley, rencontrés en Angleterre. Ce quadra participe à pas mal de festivals. Prochainement, il traversera la Manche. Comme tous les ans, il sera évidemment à Béthune Rétro, le week-end prochain. Il a conseillé Hervé Loison, l'organisateur, fournit des affiches pour l'expo qui se tiendra au Poche. Et hébergera, comme à chaque fois, des musiciens et des passionnés. « C'est un festival qui reste populaire, pas rockabilly. Tout le monde peut y aller, c'est bien.
     » Happy days en perspective ! ELSA LAMBERT-LIGIER

    Nord Éclair

     

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  •  Si vous aimez les bandes originales des films de Quentin Tarantino (Kill BillJackie Brown, Pulp Fiction, etc.) ou si vous appréciez le rock’n roll underground/garage des années 50 (ou rockabilly) alors n’hésitez pas à vous procurer  Born Bad, une unique et rare compilation compilée par Born Bad Records (Bad music for bad people)

    Cette compilation de 8 volumes, dont 6 volumes sont disponibles sur le blog de Frank Siniestro, comporte les originaux de la plupart des chansons chantées par The Cramps – faut-il présenter les Cramps – mais aussi pas mal de classiques rock’n roll/rockabilly.
    Born Bad - Volume 1 Born Bad - Volume 2 Born Bad - Volume 3 Born Bad - Volume 4 Born Bad - Volume 5Born Bad - Volume 6

     

    orn Bad – Volume 1 (1992, Born Bad Records)
    Born Bad - Volume 11 The Bostweeds – Faster, Pussycat! Kill! Kill!
    2 The Ronnie Cook & Gaylads – Goo Goo Muck
    3 Link Wray And His Ray Men – Fat Back
    4 Dwight Pullen – Sunglasses After Dark
    5 Glen Glenn – Everybody’s Movin’
    6 Roy Orbison – Domino
    7 The Sonics – Strychnine
    8 The Groupies – Primitive
    9 Ronnie Dawson – Rockin’ Bones
    10 The Third Bardo – I’m 5 Years Ahead Of My Time
    11 Warren Smith – Uranium Rock
    12 Mel Robbins – Save It
    13 The Novas – The Crusher
    14 Wanda Jackson – Funnel Of Love

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    Born Bad – Volume 2 (1992, Born Bad Records)
    Born Bad - Volume 21. Phantoms – Love Me
    2. Jimmy Lloyd – Rocket in My Pocket
    3. Shondells – Hanky Panky
    4. Kasenetz-Katz Super Circus – Quick Joey Small
    5. Charlie Feathers – I Can’t Hardly Stand It
    6. Jimmy Stewart – Rock on the Moon
    7. Hasil Adkins – She Said
    8. Dale Hawkins – Tornado
    9. Little Willie John – Fever
    10. Jackie Lee Cochran – Georgia Lee Brown
    11. Dave Diddley Day – Blue Moon Baby
    12. Jody Reynolds – Fire of Love
    13. Rick Nelson – Lonesome Town

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    Born Bad – Volume 3 (1992, Born Bad Records)
    Born Bad - Volume 31. Kip Tyler & The Flips – Jungle Hop
    2. The Busters – Bust Out
    3. Jett Powers – Go Girl Go
    4. The Riptides – Machine Gun
    5. The Rivingtons – Mama-Oom-Mow-Mow
    6. The Rivingtons – The Bird’s The Word
    7. The Trashmen – Surfin’ Bird
    8. Andre Williams – Bacon Fat
    9. Andre Williams – Jail Bait
    10. The Frantics – Werewolf
    11. Del Raney’s Umbrellas – Can Your Hossie Do The Dog
    12. Jack Scott – The Way I Walk
    13. Andy Starr – Give Me A Woman
    14. Herbie Duncan – Hot Lips Baby

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    Born Bad – Volume 4 (1992, Born Bad Records)
    Born Bad - Volume 41. Buddy Love – Heartbreak Hotel
    2. The Shades – Strollin’ After Dark
    3. Spark Plugs – Chicken
    4. Nat Couty & The Braves – Woodpecker Rock
    5. Darby, Ward & The Raves – Safari
    6. Shorty Long – Devil With The Blue Dress On
    7. The Red Crayola – Hurricane Fighter Plane
    8. The Standells – Barracuda
    9. Richard Berry & The Pharoahs – Louie, Louie
    10. The Tune Rockers – Green Mosquito
    11. Duane Eddy & The Rebels – Girl On Death Row
    12. The Rumblers – Boss
    13. Bill Allen & The Backbeats – Please Give Me Something
    14. Alfred E. Neuman – It’s A Gas

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    Born Bad – Volume 5 (1992, Born Bad Records)
    Born Bad - Volume 51. Kai Ray – I Want Some Of That
    2. The Instrumentals – Chop Suey Rock
    3. The Raindrops – Hanky Panky
    4. Jerry Warren & The Tremblers – Rompin’
    5. Carl Perkins – Her Love Rubbed Off
    6. The Readymen – Shortnin’ Bread
    7. The Joker – What Is A Fisterris?
    8. The Fendermen – Mule Skinner Blues
    9. Three Aces & A Joker – Booze Party
    10. Lonnie Allen – You’ll Never Change Me
    11. Macy Skipper – Bop Pills
    12. Mac Rebennack – Storm Warning
    13. Freddie & The Hitchhikers – Sinners
    14. Charlie Feathers – It’s Just That Song

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    Born Bad – Volume 6 (1992, Born Bad Records)
    Born Bad - Volume 61.Jailhouse Rock-Dean Carter
    2.Beat Out My Love-Lee Dresser & Krazy Kats
    3.Fourth Demension-Ventures
    4.Oo-Ma-Liddi-J.J.Jackson & Jackels
    5.He’s Waiting-Sonics
    6.Dirty Robber-Wailers
    7.Yum Yum Yamaha-Carol Conners & Cycles
    8.Mini Skirt Blues-Flower Children
    9.Hipsville 29 B.C.-Sparkles
    10.Green Door-Jim Lowe
    11.Pretty Plaid Skirt-Night Riders
    12.When I Get The Blues-Runabouts
    13.Golden Boy-Tommy “Jim” Beam & Four Fifths
    14.Get Off The Road-R.Lewis Band

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  • Sur un superbe article paru en 2016 sur SAM PHILLIPS , il PREND PARTIE pour le  livre de PETER GURALNICK ,  QUI AVANCE TOUTE L IMPORTANCE DE MEMPHIS dans sa vie professionnelle , qui est vrai sur les longues lignes mais pas TOUT !!!!!!! un autre point de vue très éclairé est venu approfondir la biographie de ce GENIE .

    L auteur dit avoir change , le jour ou avec SAM ils sont allés dans sa ville natale de FLORENCE . PHILLIPS était joyeux ,libre dans sa tete , cool ....cette ville a du compté pour lui . En effet  , issu d'une famille  très pauvre et grandi lors de la grande dépression , c'est bien de la qu'il va voir et reconnaitre la valeures des gens

    savoir comment les traiter . D ou l'envie des le début chez SUN RECORDS , d'enregistrer des NOIRS PEU CONNU PAUVRE mais TALENTUEUX . DANS sa tete , les souvenirs des gens travaillant dans les champs de coton et si mal traités , ont été un catalyseur pour ses sentiments qu'il a transmis dans sa musique .

    reflexion rockabilly sur SAM PHILLIPS

     

    reflexion rockabilly sur SAM PHILLIPS

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  • Elvis à Montréal : Le concert qui n’a jamais eu lieu

     
     

    BlogAu début de 1957, on annonce qu’Elvis Presley viendra donner un concert à Toronto le 2 avril et un autre à Verdun, le 3 avril. Les médias ne s’emballent pas, mais les jeunes s’excitent. Hélas, le concert est annulé. L’article en première page de The Gazette attribue l’annulation à une décision du conseil municipal de Verdun.

    Deux hypothèses sont émises quant à la raison exacte de l’annulation du concert.

    On peut tout d'abord penser que le cardinal Léger, alors archevêque de Montréal, est intervenu pour empêcher la venue d'Elvis en ville. Or, selon Alan Hanson, biographe d'Elvis Presley, le concert du King n’a pas été annulé par la ville de Verdun, qui aurait voulu dissimuler un acte de censure. Le conseil municipal aurait plutôt refusé d’attribuer au promoteur le permis de donner son spectacle dans « un grand amphithéâtre intérieur ». Toujours selon Hanson, le conseil municipal aurait annulé le permis du promoteur, craignant de ne pas être réélu aux élections qui arrivaient alors à grands pas si des émeutes et ou des débordements avaient lieu lors du concert du King.

    Toujours est-il que ce fameux 3 avril 1957, Elvis se rendre à Ottawa, où a finalement lieu le concert qu’il devait donner à Montréal. Des hordes de jeunes admirateurs de Montréal font le trajet de train vers Ottawa, profitant du forfait « Presley Special » organisé à la dernière minute par une agence de voyages et le Canadien National. Ce forfait spécial incluait un billet de train aller retour entre Montréal et Ottawa ainsi qu’un billet pour assister au concert d’Elvis. Un groupe jouait dans le train en direction d’Ottawa, puis une danse était organisée à la gare d’Ottawa avant que les jeunes se rendent, finalement, au concert du King. C’est exactement ce que montrent les images d’archives de Radio-Canada : des jeunes montréalais dans le train en direction d’Ottawa où ils vont assister au concert du King.

    Elvis n’a jamais rejoué au Québec ni au Canada (à l’exception d’une fois à Vancouver en août 1957). En fait, il n’a plus jamais donné de prestation à l’extérieur des États-Unis. En 1957, Elvis n’a donné que 28 concerts. Le 20 décembre de la même année, il est officiellement recruté par l’armée américaine, à laquelle il se joindra en mars 1958. C’est la fin de la première époque du King.

    Monique Miller a causé avec Elvis à New York


    Merci au Musée du Rock'n'roll du Québec pour cet article.

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  • 24 septembre 1952

     

    sous-marin français "la Sybille" s'abîme à plus de 700 mètres de fond entre Toulon et le Cap Camarat pour une raison inconnue. Le navire effectuait des exercices de plongée. Le sous-marin avait été cédé à la France en 1951 par la Royal Navy avec trois autres navires. L'Angleterre apportera son aide à la recherche des 48 disparus, en vain.

     

    Disparition du "Sybille"

     

     

     

     

     

    septembre 1952, au large du Cap Camarat, le sous-marin Sibylle disparaît. Le bâtiment devait remonter en surface à 10h30, après deux heures de plongée. Ce délai écoulé, le destroyer qui participait à l'exercice donne l'alerte. Seuls des débris et l'une des bouées de sauvetage du submersible sont retrouvés. Il gît par près de 720 mètres de fond. Le vendredi 26 septembre, l'Escadre de la Méditerranée rend hommage aux disparus.  

     

    Les croiseurs Gloire et Montcalm, ce dernier portant la marque du contre-amiral Robin, participent à la cérémonie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Les deux extrémités métalliques de ses talons jaillissent par le bas de son jean, accrochant une lumière qui déchire le sol à chaque mouvement. Illusion optique, allure consciente, Perséphone marche cruelle. Et parle :

     

    -La question la plus fréquemment posée par les nouveaux arrivants c’est « Dieu existe t-il ? ». La deuxième : « Elvis est-il vraiment mort » ? Nous ne répondons ni à l’une ni à l’autre. Les enfers sont un territoire qui s’explore, on peut y faire des rencontres…comme partout. Mais nos plus illustres habitants ont le droit de gérer leur passage comme ils l’entendent. Tout le monde cherche à comprendre ce qu’il a vécu avant d’entamer un nouveau cycle…

     

    La parole de Perséphone est un mélange de sagesse et de sécheresse. Sage comme son visage impassible. Sec comme son pas martial. J’étais très étonnée qu’elle m’autorise à recueillir les témoignages des morts du Rock’n Roll. Elle avait répondu, lucide, « de toute façon, essayez de dire que c’est la réalité, personne ne vous croira». « La vie continue, comme on aime à le répéter. Et elle est pleine de surprises », rajoute t-elle.

     

    -Vous voulez dire par là qu’Elvis est devenu anonyme ?

     

    -Tout à fait.

     

    -Et qu’il refuse de répondre à mes questions ?

     

    -Exactement.

     

    -Même par lettre ?

     

    -Niet.

     

    Perséphone semble catégorique. La galère.

     

    -Même si je lui parle uniquement de musique ?

     

    -Et que pensez vous qu’il aurait à rajouter ?

     

    Certes. 28 ans de carrière, du rockabilly à la variété familiale, du gospel au blues le plus déchirant, le tout commercialisé sous des titres aussi définitifs que « 50 000 000 Elvis can’t be wrong » … Perséphone esquisse un sourire fugitif.

     

    -Toutefois…Monsieur Presley a accepté de répondre à une question et une seule de votre part.

     

    Une seule question ? Une seule question à l’homme qui révéla le rock au public blanc ? Une seule interrogation à soumettre à celui qui incarna à la fois l’impudeur et la spiritualité du rock ? Celui qui fascina les foules parce qu’il se contorsionnait sur scène sans trop comprendre l’ampleur du phénomène ? Celui pour qui Otis Blackwell écrivit le racé et imparable Don’t be cruel ? Celui qui chanta un Peace in the Valley émouvant, en janvier 1957 à l’Ed Sullivan show, bien cadré au-dessus la taille pour ne pas choquer les familles ? Il fallait voir la condescendance d’Ed affirmant devant tout le monde qu’Elvis était un « real decent find boy » et non pas un énergumène qui provoque l’Amérique puritaine… Une seule ? Mais qu’est ce que je vais lui demander, là, tout de suite, maintenant, alors que les talons de Perséphone s’impatiente bruyamment ? Ce qu’il pense du colonel Parker ? S’il regrette que sa carrière de comédien soit injustement sous-estimée ? Si les extra-terrestres existent et si oui, est-il vrai que… ? Non. Plus je réfléchis, plus les questions qui tournent dans mon esprit se font acerbes et terriblement cyniques. En veut-il à son public de l’avoir instrumentalisé de cette manière ? Pense-t-il que le renflement de son corps mourant reflétait les bouffissures de son âme torturée ? Pense-t-il être devenu dingue ? L’est-il toujours ? Perséphone me lance un regard courroucé par dessus ses lunettes en écailles :

     

    -Alors ? Cette question ?

     

    -Euh…Est-ce qu’il va bien ?

     

    -Un instant.

     

    Elle disparaît dans un bureau dont la porte vient de se révéler et claque celle-ci. Une minute chrono plus tard, elle jaillit devant moi sans se départir de son masque impavide : -La réponse est « Très bien, merci. »

     

    Quand on analyse chaque petite déception que la vie nous offre, on se rend compte qu’elles ne sont pas si terribles que cela. La trajectoire d’une personne en dit souvent plus qu’une interview fleuve à Rolling Stone. Et puis mince, Elvis m’a parlé ! Bon, pas directement, mais quand même…Si, si je vous jure !

     

    de luna satie

    texte trouve en 2010 par mon blog ...elpresse

     

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