• 28 octobre 1952

     

     

     

    première fois dans l'histoire de l'aviation française un appareil réussi son passage à Mach 1. Le Mystère II, fabriqué par la société Marcel-Dassault a franchi le très symbolique mur du son au dessus de Melun-Villaroche.

     

    Un avion français franchit la mur du son

     

      

     

    En février 1950, Dassault obtient un contrat pour l'étude et la réalisation d'une nouvelle voilure à profil mince adaptable au MD 450 Ouragan et devant lui permettre de dépasser enfin le mur du son. La flèche est nettement augmentée (30° au lieu de 14°), le fuselage légèrement allongé et diverses autres modifications sont apportées comme l'ajout des premières servocommandes construites en série en France. Le nouvel avion est alors désigné MD 452 Mystère.

     

    Propulsé par un réacteur Rolls-Royce Nene, le premier prototype Mystère II 01 fait son vol inaugural le 23 février 1951. Il est suivi mi-1952 par deux autres prototypes équipés d'un réacteur Rolls-Royce Tay plus puissant et désignés Mystère IIA. Bien que les pilotes d'essais français soient persuadés d'avoir dépassé le mur du son, il faut attendre le 28 octobre 1952 et la présence d'un pilote américain aux commandes pour entendre le fameux « bang » (qui nécessite une astuce pour être audible du public). Le premier pilote français à passer officiellement le mur du son sera le commandant Roger Carpentier, le 12 décembre 1952.

     

    En 1951, l'Armée de l'air française commande 20 exemplaires de pré-série : 3 Mystère IIB (dont le premier est utilisé comme banc d'essai volant pour le nouveau réacteur SNECMA Atar 101) et 14 autres armés de canons recevant la dénomination définitive de Mystère IIC.

     

    Sur les 19 prototypes et avions de pré-série construits, seul le 013 a survécu : il est désormais exposé au musée de Savigny-lès-Beaune. Cet avion présente la caractéristique d'être le seul Mystère II à être équipé d'une verrière de type « Clamshell » c’est-à-dire s'ouvrant par rotation vers le haut, en lieu et place de la traditionnelle verrière coulissante.

     

    Le 18 juillet 1952 a lieu le premier vol du MD 453 Mystère III, avec une flèche plus prononcée (32°) et une aile plus mince, un réacteur Rolls-Royce Tay, et un radar à l'avant qui oblige à remplacer l'entrée d'air frontale vers les côtés. Ce biplace était destiné à répondre à un appel d'offre pour un avion de chasse nocturne, mais ne dépassera pas le stade de prototype

     

     

     

    marcel dassault

     

    Le mur du son est un phénomène physique aérodynamique caractérisé par l'atteinte d'une vitesse au moins égale à celle de la vitesse du son, soit 1 224 km/h (dans l'air à 15 °C) ou Mach 1, et provoquant une onde de choc sous forme de « bang » supersonique.

     

     http://aviateurs.e-monsite.com/pages/1946-et-annees-suivantes/l-aioli-du-colonel.html

     

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  • reflexion fifties emprunte de diverses idees du web

     

    pour mesurer véritablement l'ampleur du phénomène il faut commencer par le commencement et se replonger dans le climat économique et social des années 50 aux états unis.

     

    Aux états unis dans cette époque d'après guerre l'économie est florissante et chaque foyer moyen possède au moins un réfrigérateur une télé plus tous les accessoires du confort moderne.
    Politiquement, les USA sont à couteaux tirés avec le bloc soviétique. La guerre froide bat son plein, Mac Carthy voit des communistes partout et l'Amérique est plongée dans la paranoïa (comme d'habitude) d’une probable attaque nucléaire de la Russie.
    Socialement l’Amérique se veut le pays de la réussite dans lequel tout est possible. Partout on prône un american way of life où, des quartiers résidentiels jusqu'aux consciences, tout est beau, propre et carré. Comme on peut s’en douter, la réalité est quelque peu  différente. La ségrégation raciale est présente  , les  inégalités existent  et injustices sociales également , les états unis vievent a 2 vitesses.

     

    Coté musique les crooners tiennent le haut du pavé. Des chanteurs comme Frank Sinatra, Dean Martin ou Nat King Cole font chavirer les cœurs des américaines et sont présents dans tous les médias. C’est la pure variété américaine et, bien qu'elle emprunte beaucoup au jazz et au blues on reste toujours dans un registre qui va du propre sur soi à carrément conservateur.

     

    De leurs coté, Charlie Parker, John Coltrane ou encore Miles Davis réinventent le jazz. Be bop, cool jazz, free jazz, la marmite est en pleine ébullition Toutefois, le jazz reste assez confidentiel, c’est souvent une musique de connaisseurs d’initiés voir d’intellectuels. De plus l’ambiance de drogues qui plane dans le milieu des jazzmen ne fait rien pour rendre cette musique accessible auprès du grand public.

     

    Le blues quand à lui entre dans sa phase électrique. Des bluesmen comme Muddy Waters ou John Lee Hoocker (au départ influencés par le blues rural et donc acoustique) se rendent compte qu’il est très dur de se faire entendre dans les pub et dancing de Chicago où ils se produisent. Ils décident donc de s’équiper de guitares électriques (une nouveauté à l’époque) ce qui va changer totalement leur approche de l’instrument et du blues. Mais à cette époque le blues reste, ségrégation oblige, une musique de noirs destinée aux noirs. Pas question d’en diffuser sur les radios blanches, de plus les blancs qui s’intéressent au blues ne sont qu’une petite poignée d’aficionados et donc ne représente pas un véritable marché.

     

    Vient enfin le folk song plus communément appelé country. Son origine vient des ballades importées par les immigrants irlandais. Au contact du nouveau monde cette musique s’est peu à peu métamorphosé pour devenir le genre de chanson typique du lonesome cow-boy loin de chez lui. Dans les années 40/50 des gens comme Woodie Guthry ou Pete Seeger vont se réapproprier la country pour dénoncer les inégalités en tout genre et faire passer un message politique fort. Ce type de folk va être baptisé protest song (la chanson protestataire). Toutefois, comme le blues (mais pas pour les mêmes raisons) le protest song est tricard sur la majorité des radios. L’Amérique n’a pas vraiment envie d’entendre ces hobos lui balancer ses 4 vérités sur les ondes radiophoniques du pays.

     

    Maintenant prenez du blues, ajoutez y une pincé de country, faites revenir avec du boogie woogie, électrifiez le tout et secouez. Vous obtenez un mélange détonnant:
    Du Rock 'n' Roll !
    Une mixture quasi inédite, de la dynamite pure. Il y a toujours eu polémique pour savoir qui le premier est à l’origine de ce cocktail Molotov.  Cela a finalement peu d’importance, ce qui est sûr c’est que l’aventure rock’n’roll qui commence au début des années 50 va engendrer une flopé de chanteurs et musiciens qui vont marquer, plus ou moins durablement: le rock, la musique contemporaine, voir même la société toute entière.

     

    Le rock est essentiellement destiné aux adolescents. C'est une musique pour les teenagers faite par des teenagers, (même si ce sont des adultes qui derrière tirent les ficelles). Cela peut paraître banal aujourd’hui vu le jeunisme ambiant mais c’est d’une importance capitale à cette époque. Aussi, faut-il se remettre dans le contexte pour mieux comprendre ce que c’est que d'être un adolescent aux états unis dans les années 50.
    En gros, c'est l'âge ingrat dans toute sa splendeur. Une salle d'attente triste et ennuyeuse entre l'enfance et l'âge adulte. Une étape de la vie considérée comme un mal qu'il faut bien prendre en patience en attendant de devenir un adulte, et Passe to bac d'abord ! reste le mot d'ordre.

     

    Inutile de dire que le rock va provoquer un véritable électrochoc sur la jeunesse américaine. Enfin on peut s'amuser, rigoler, danser, flirter, bref vivre un peu. Pour ces adolescents, le rock est une pure bouffée d'air frais. Evidemment ce n'est pas du goût de tout le monde et beaucoup de parents n'aiment pas voir leurs rejetons s'éclater avec du rock'n'roll ce qui ne manque pas de créer des tensions dans les relations parents enfants. On touche là un point crucial voir peut être l'essence même du rock. En effet, de quoi dispose à cette époque un teenager pour s’opposer à ses parents voir à la société elle même ? De pas grand-chose en fait à part la délinquance ou la schizophrénie. Et puis tout à coup voilà qu’il a Elvis, Buddy et les autres. Des gars à peine plus âgé que lui et dans lesquels il peut se reconnaître et s’identifier. Le rock va alors rapidement devenir le bouclier des teenagers contre les brimades et réprimandes du monde des adultes.
    Finalement l'attrait du rock et son pouvoir sur la jeunesse est proportionnel à la grandeur du fossé entre les générations. Et dans les années 50 il a la taille du Grand Canyon.

     

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  • Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, news

     

    le dvd est disponible

     

    1. Didja Ever/Return To Sender (exclusive performance by the cast)
    2. Bossa Nova Baby (exclusive performance by the Viva Elvis cast)
    3. One Night (exclusive performance by the Viva Elvis cast)
    4. Opening
    5. Blue Suede Shoes
    6. That's All Right
    7. Heartbreak Hotel
    8. Love Me Tender
    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, news

     

    9. King Creole
    10. Bossa Nova Baby
    11. Burning Love
    12. Memories (Interlude)
    13. Can't Help Falling In Love
    14. You'll Never Walk Alone (Piano Interlude)
    15. Suspicious Minds

     

    Bonus Clips...
    1. Love me Tender (official videoclip)
    2. Burning Love (official videoclip)
    3. Suspicious Minds (official videoclip)
    4. Blue Suede Shoes (exclusive performance by the Viva Elvis cast)
    5. Love Me Tender (French Television)

    ALORS LES FANS N ONT PAS SUIVI ET BIEN LA MEME SI VOUS AIMIEZ PAS TROP ? FALLAIT Y ALLER POUR SOUTENIR ELVIS FUTURE ...ET OUI FAUT BIEN CIBLER LES PRIORITES .....

    IL N EST PEUT ETRE PAS TROP TARD HUM §§§!!!!!!!!!!

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  • Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, PHOTO

     

     eh oui jackson n a pas tout  invente  dans la danse bien au contraire , il a s'est servi de beaucoup de style notamment   FRED ASTAIR LA VRAI STAR DE LA DANCE ....

     

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  • http://www.thevintedge.com/fr/friperies/63-boutique-vintage-mamie.html

     

    Avec son inégalable look fifties, c’est une célébrité. Elle a ouvert Mamie il y a plus de vingt ans avec son compagnon Yannick et, depuis, sa boutique est devenue un repère, un vrai musée du rétro

     

    Chez Mamie, on croise des initiés et des vedettes. De John Galliano qui raffole de ses robes bustiers, à Margiela ou Marc Jacobs. On y côtoie aussi les fines mouches du showbiz : Audrey Tautou, Ludivine Sagnier, Adrienne Pauly, Elodie Bouchez, Philippe Katerine, Elena... et même Valérie Lemercier, « qui porte à merveille les années 60 », et Catherine Deneuve qui apprécie sa lingerie. Il faut dire que, si l’on veut se tricoter un look vintage ou peaufiner sa culture du vêtement 40-50, Mamie – en fait Brigitte Chiron – est « la » référence. D’un coup d’œil elle vous donne le pedigree d’une robe, d’un manteau, d’un soulier. Elle a tout appris sur le tas, avec quelques références tout de même. « Ma mère s’achetait du Saint Laurent, “le maître” comme elle disait. On allait à l’usine, j’avais 10-11 ans. » Elle, ne s’habillait pas comme maman. « J’étais “ska”, glam-rock dirait-on aujourd’hui. Pantalons moulants à carreaux, talons en métal, coiffure qui montait au ciel avec des fils de fer dans les chignons et, surtout : fardée noir et blanc, façon raton laveur ! » Elle « monte » à Paris. « C’était les années 70-80, il y avait les “bandes” des Halles, un peu voyous mais sympathiques. On était une vingtaine. Comme on adorait le swing des fifties, on a créé les zazous, j’étais la seule fille. Le soir, on faisait les soirées d’Albert. » Albert, DJ avant la lettre, qui mixait des vieux disques en costume à carreaux et chemise blanche. « On pratiquait le rétro pour se démarquer. En musique, danse, bagnoles... Je portais le pantalon rose assorti à la Cadillac ! Certains se moquaient de nous, parfois ça finissait en bagarre. » Avec l’avènement des folles années Palace, puis des Bains-Douches, la mode leur donne raison : ne pas avoir un look devient du dernier ringard. Brigitte rencontre Yannick, une histoire dure depuis vingt ans. « Il m’a initiée aux fifties. » C’est à Pigalle, dans ses légendaires cabarets à moulures et arabesques décorés par Erté que la bande trouve ses repères : la Nouvelle Eve – la seule qui reste –, le Folie’s Pigalle... Yannick est un DJ très élégant ; ensemble ils donnent le « la », mettent de l’ambiance dans les soirées. « Les patrons nous aimaient bien, on arrivait à La Java, aux Trois Mailletz, on ne payait pas, on s’amusait. On a connu Dany Brillant – c’est Yannick qui lui a trouvé son nom ! –, on a commencé à organiser des fêtes 30, 40, avec des shows de claquettes. »

     

    AH, LES GUINGUETTES!

     

    Le couple et sa bande se mettent en tête de ranimer l’esprit des congés payés, la naïveté coquette des déjeuners au bord de la Marne. Du deuxième degré rétro en pleines années fric. « A l’époque, vers 1985, les gens ne savaient même pas orthographier le mot guinguette ! A Champigny-sur-Marne, on crée la Guinguette du Martin-Pêcheur. On se pointait avec le phono, le canotier, le petit vin blanc, les brochettes... un vrai film de Duvivier ! On organisait le barbecue, on vendait les brochettes crues, et tout le monde faisait connaissance autour du gril ! Plein de couples s’y sont formés. On faisait les 14 Juillet, on allait chercher des groupes étrangers de swing dans les festivals anglais, hollandais, belges, on les logeait à la maison. On a fini par drainer 600 à 700 personnes. Les disputes ont commencé. Alors Yannick a dit : “On arrête.” D’ailleurs on était épuisés. On s’est mis à organiser des soirées à Paris : au Balajo, à La Java. »
    En 1992, Yannick et Mamie se promènent dans leur Opel turquoise rue de Rochechouart. Ils repassent pour la vingt-cinquième fois devant leur coup de cœur : une bonneterie-vêtements-pour-enfants. « On rêvait d’en faire un bar. Le proprio refuse. Alors on s’adapte : on crée un lieu où venir se costumer et où organiser des soirées. Au début, on chine des fringues aux puces, on fait dépôt-vente, on “lâche” des pièces de notre propre garde-robe... On n’a que deux portants ! On attire d’abord des costumières et les créateurs. Puis une clientèle d’artistes, de marginaux, d’étrangers, plus branchés rétro que les Français. Enfin, les clientes mode. » Tous les brocanteurs vous le diront, le problème n’est pas de vendre, c’est de trouver la marchandise. « On cherche les dead stocks : du neuf. Et on chine essentiellement aux Etats-Unis. » Au fil des ans, la petite boutique sur trois étages devient un capharnaüm : les accessoires dans l’entrée, la femme un peu partout, robes serrées sur les portants, l’homme au fond, les manteaux, tailleurs, le hors-saison en haut, les chaussures au sous-sol. Là, c’est un vrai musée du soulier : « Certaines sont tellement bien faites que tu peux les exposer comme une sculpture ! Il nous arrive d’en acheter 1 000 paires. Ensuite il faut tout trier, classer, éliminer les 30 % ou 40 % de chaussures d’enfant qui ne se vendent pas. » Il y a la lingerie en Nylon, les culottes 1950 pour des collectionneurs « limite fétichistes ».
    IL FAUT QUE ÇA PLOMBE!
    Le vêtement est porteur d’une culture, comme un être vivant. Mamie a ses « têtes » : « J’adore le vêtement hollywoodien, majestueux, très structuré, taille bien prise, épaules fines, coloré, flatteur, excentrique... Nous, les Français, nous sommes un peu trop noir-marine. Mais le rétro français a le sens du détail, le raffinement du carreau placé dans le bon sens, les perlages, les broderies, les applications, bref, la tradition de nos petites mains... » Les jeunes y puisent un enseignement. Et sont infatigables : « Ils cherchent partout, de Guerrisol à Zara, H&M... ils voient la différence entre un vintage chez moi et une réplique rétro sans la belle matière, les finitions... » La qualité a décliné depuis les années 70, c’est une évidence : « Zips Nylon, ourlets à la machine... Et le poids du tissu est fondamental pour un beau tombé. Il faut que ça plombe. Autrefois, on cousait des plombs dans les ourlets, moi j’en mettais partout, jusque dans le revers des pantalons... » Tout l’esprit fifties est là, dans cette forme de raideur graphique qui sangle la silhouette, ordonne la démarche, chez l’homme comme chez la femme. Certains couturiers, certaines saisons – Balenciaga, Galliano, Gaultier, Mugler, Marni... – ravivent cette tenue de la coupe, des matières. Mais au prix d’une machine à laver ! Mamie a décidé de rendre accessible cette élégance : « Je vais lancer des rééditions. Je chine des tissus, des fonds de stocks de tailleurs, des coupons couture au marché Saint-Pierre, et je fais faire sur mesure des répliques de raretés basiques dans un esprit 1940. Costumes pour hommes et pour femmes. » Le style Marlene Dietrich en pantalon à pont, l’allure Katharine Hepburn ou Humphrey Bogart, sans parler du tailleur si sexy de Lauren Bacall. Suffisait d’y penser.

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