• BUBBA HO TEP

     

     

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    Elvis a toujours la banane

    Le King, qui végétait discrètement dans un hospice au Texas, retrouve toute sa vigueur d'antan dans « Bubba Ho-tep », fable loufoque de Don Coscarelli.

    par Alexis Bernier 

    vendredi 22 septembre 2006

     

    Elvis est vivant ! Ok, ça nous le savons tous. Mais, ce que l'on ignorait, c'est que le King, plus tout jeune, termine tristement ses jours dans une maison de retraite du Texas qui empeste le désinfectant et le vieux qui se néglige. C'est le plus idiot de ses sosies qui est mort à sa place en 1977, après avoir échangé leur personnalité pour les vacances. Notre grabataire traînerait toujours son ennui en déambulateur, perclus de douleur et de regrets, si, sorti du fond des âges, une momie en bandelettes moisies coiffée d'un chapeau de cow-boy mité n'avait pas décidé de s'attaquer à son hospice, s'emparant une à une des âmes de ses infortunés coreligionnaires retraités. Aidé d'un compagnon noir convaincu d'être le président John Fitzgerald Kennedy, Elvis va renvoyer aux enfers cette abomination égyptienne avec toute la vigueur de ses soixante-dix printemps. Ce canevas, comment dire... loufoque, aurait pu donner une inoffensive série z dans l'esprit des comédies potache de chez Troma. Au contraire, Don Coscarelli traite cette histoire avec sérieux et tendresse pour en faire une fable (plutôt qu'une farce) mélancolique sur l'Amérique, ses mythes défaits, la vieillesse et la mort. Tournée en 2002 et tardivement distribué en France, après avoir fait les délices d'innombrables festivaliers, Bubba Ho-tep sort aujourd'hui en DVD.

    Plutôt luxueusement d'ailleurs, puisque le film a droit à trois éditions, dont on recommandera d'emblée la collector deux volumes (l'édition spéciale dotée d'une figurine miniature du King est à réserver aux seuls maniaques de la collection), pour la richesse de ses suppléments, les nombreux making-off et interviews mais aussi l'instructive rencontre avec un fan français de Presley et, Debil Dead, un hilarant court métrage en pâte à modeler dans lequel Ash, le héros d'Evil Dead affronte le Christophe Lambert en kilt d'Highlander. Si cette bidonnante animation compte parmi les suppléments c'est que le cabotin élastique Bruce Campbell, inoubliable dans la trilogie de son camarade Sam Raimi, incarne ici et avec une sobriété inattendue le roi du rock vieillissant. C'est une autre des raisons qui font de l'inclassable Bubba Ho-tep un projet aussi attachant. Outre le mélange de comédie, de fantastique et de réflexion poétique, Bubba Ho-tep a un sympathique côté « revanche des losers ». Après cela Don Coscarelli ne sera plus jamais l'homme d'un seul film (la série b d'horreur Phantasm, célèbre pour ses boules tueuses volantes) et Bruce Campbell, celui d'un seul rôle.

     

     

    Cast overview, first billed only: 

     

    Bruce Campbell 

    ....

    Elvis

     

    Ossie Davis 

    ....

    Jack

     

    Ella Joyce 

    ....

    The Nurse

     

    Heidi Marnhout 

    ....

    Callie

     

    Bob Ivy 

    ....

    Bubba Ho-tep

     

    Edith Jefferson 

    ....

    Elderly Woman

     

    Larry Pennell 

    ....

    Kemosabe

     

    Reggie Bannister 

    ....

    Rest Home Administrator

     

    Daniel Roebuck 

    ....

    Hearse Driver

     

    Daniel Schweiger 

    ....

    Hearse Driver

     

    Harrison Young 

    ....

    Elvis' Roommate

     

    Linda Flammer 

    ....

    Room Nurse

     

    Cean Okada 

    ....

    Attending Nurse

     

    Solange Morand 

    ....

    Iron Lung Lady

     

    Karen Placencia 

    ....

    Baby

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    Bubba Ho-Tep :

    Sortie(s) : 15 février 2006 (France)19 septembre 2003 (USA)

     

    Titre original: Bubba Ho-Tep

    Genre: Comédie,Horreur, Durée: 1h32Pays: USA

     

    Une petite ville de l'Amérique profonde est menacée par une terrible momie, Bubba Ho-tep, qui veut absorber l'énergie vitale des habitants. Afin de la combattre, deux pensionnaires de l'asile local unissent leurs forces. Parmi eux, l'authentique Elvis Presley et un homme qui se prend pour Jack Kennedy.

     

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    Autour du film 

     

    Récompenses

    • Nomination au prix du meilleur film, lors du festival du film FanTasia 2003.
    • Prix Bram Stoker du meilleur scénario en 2004.
    • Nomination au Prix Chlotrudis du meilleur scénario adapté, meilleur acteur (Bruce Campbell) et meilleur second rôle masculin (Ossie Davis) en 2004.
    • Nomination au prix du meilleur film, lors du festival Fantasporto 2005

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    Après trois années entières passées à écumer avec succès les festivals du monde entier, Bubba Ho-Tep nous arrive enfin dans les salles françaises, et c'est une sacrée bonne nouvelle. Car non seulement il nous permet de retrouver le metteur en scène Don Coscarelli qui a marqué la genre fantastique avec sa série des Phantasm, mais aussi d'apprécier le talent de Bruce « Evil Ash » Campbell dans un vrai premier rôle à sa mesure, laissant de côté ses caméos dans les Spiderman de Sam Raimi. De fait, leur collaboration a accouché d'une des meilleures comédies horrifiques jamais réalisées, tout en se parant d'une réflexion aiguisée sur la vieillesse et le statut d'icône culturelle. Le pari principal du film de faire accepter Bruce Campbell en Elvis Presley décati, reclus dans une maison de retraite du sud des USA, n'était déjà pas évident, mais le faire affronter, en compagnie d'un compère noir, Jack, se prenant pour JFK, une momie mangeuse d'âmes décimant les patients de l'hospice, relevait d'une gageure des plus hasardeuses ! Non seulement Don Coscarelli évite les écueils qui auraient fait basculer Bubba Ho-Tep dans le délire trash gratuit ou la grosse farce façon Troma, mais il réussit à faire de son film une œuvre plus complexe qu'il n'y paraît.

    Tout en menant son intrigue avec un suspens et un sens du merveilleux qui donnent au film une tournure le rapprochant d'un conte ou d'une fable, le réalisateur se sert de son scénario délirant pour aborder avec sens des thèmes concrets, comme le statut des seniors dans notre monde, la peur de mourir ou le destin des gloires oubliées. Toutes ces émotions sont véhiculées par le biais de cet Elvis Presley presque grabataire (ayant pris l'identité d'un de ses multiples sosies, Sebastian Haff) qui décide de renouer avec son statut de légende du Rock'n'roll, uniquement pour avoir la fierté de finir sa vie en tant qu'homme et de préserver son âme menacée. Les scènes où il récupère les derniers souvenirs des victimes de la momie, ainsi que celles où il se remémore avec amertume ses erreurs du passé, participent à donner au personnage d'Elvis un relief et une stature humaine qui évite la parodie avec soin. L'interprétation de Bruce Campbell y participe grandement, tenant du miracle, évoluant sur le fil du rasoir, entre sublime et grotesque. Il « est » cet Elvis Presley si particulier, avec des attitudes et des inflexions de voix confondantes de réalisme, jusqu'à l'affrontement final, assis sur sa chaise roulante ! C'est sous les conseils éclairés de Sam Raimi que Bruce Campbell fut approché pour le rôle, et bien lui en a pris, au vu du résultat particulièrement bluffant qui en résulte.

    Mais Don Coscarelli ne verse pas dans l'hommage servile, ni dans le larmoyant, pour décrire le dernier round de l'idole du
     rock. Il sait se servir d'un humour jouissif et iconoclaste : des joies de ressentir une érection longtemps oubliée à la peur de son voisin de se faire aspirer son âme par son anus, jusqu'aux punchline insultantes envoyées à la face de la momie, tout contribue au second degré savoureux de Bubba Ho-Tep. Il est à signaler que l'interprète de Jack, l'avatar comique de John F. Kennedy, Ossie Davis, est le réalisateur du premier film policier noir du cinéma américain, Cotton comes to Harlem, réjouissante adaptation d'un roman de Chester Himes. Ossie Davis est décédé en février 2005, après une carrière de plus de cinquante ans.

    Pour le côté horrifique de son film - car n'oublions pas que
     Bubba Ho-Tep est un film d'épouvante - , Don Coscarelli fait montre de son talent de vieux briscard du genre. Il illustre les exploits épouvantables de la momie sans verser dans le spectaculaire à outrance, évitant l'overdose numérique en préférant des effets spéciaux de maquillage plus classiques (commis par le talentueux studio KNB), et en s'appuyant sur une atmosphère onirique et oppressante, rappelant par là qu'il est l'immortel auteur de la série Phantasm.

    Remis en selle par le succès culte de
     Bubba Ho-Tep, il a depuis participé à l'anthologie Masters of horror, et planche sur une séquelle, titrée Bubba Nosferatu, avec à nouveau Bruce Campbell. C'est définitivement ce dernier qui remporte la palme du meilleur effet spécial du film. En Elvis revenu d'entre les morts et élevé définitivement au rang d'icône en tant que héros d'une certaine Amérique, celle des exclus et des oubliés, il démontre par là même et avec génie que l'on peut être respectueux d'un mythe tout en le malmenant un peu.

     

    Critique rédigée le 13/02/2006 

     


    Autant d'œuvres cultes chez les uns, contestées chez les autres qui illustrent on ne peut mieux la politique éditoriale de WE et de ses titres à venir tout le long de cette année 2006. Horreur et burlesque sont au programme même si le plus alléchant de tout ceci concerne la futur sortie - repoussée - de Bubba Ho-Tep dans un coffret inédit à la fin du mois d'octobre, ainsi qu'un coffret collector Kitamura...


    BUBBA HO-TEP - EDITION SPECIALE 2 DVD
    Réalisateur: Don Coscarreli
    Acteurs : Bruce Campbell, Ossie Davis, Ella Joyce, Bob Ivy
    Durée : 88 minutes
    Suppléments : Commentaires audio, making of, interviews, lecture du romancier, court-métrage, documentaire sur les fans d'Elvis
    Date de sortie DVD : 20 sep 2006

    Là encore, le Dolby Digital s'impose comme un fidèle homologue du disque américain, en privilégiant essentiellement la très bonne bande originale bénéficiant d'une très agréable balance sur les avant et une utilisation parfois impressionnantes des basses. L'enveloppement global, sans jamais totalement nous immerger, propose néanmoins quelques effets surround efficaces, essentiellement sur les séquences mettant en scène le scarabée. Enfin, nous avons pu découvrir le doublage français qu'il faudra rapidement bannir tant il ne s'avérera digne que d'un mauvais téléfilm et tellement éloigné des géniales interprétations des comédiens principaux.

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    bon film a tous 

     

     

     

     

     

     

     

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    ELVIS THATS ALL RIGHT MAMA HISTORIQUE .photo de 2010 de l appartement de SCOTTY MOORE au 983 belz street Memphis Tennessee  (1954) ...

     Dans l'après-midi du 3 JUILLET 1954 , Scotty Moore, alors âgée de 22 ans, s'est arrêtée au STUDIO  d'enregistrement  SUN de Memphis pour discuter avec Sam Phillips. Deux mois se sont écoulés depuis la sortie de 'My Kind Of Carrying On'. Le 3 juillet, la chaleur était suffocante. Comme c'était samedi, de nombreuses personnes se sont réfugiées dans les cinémas climatisés. Ce jour-là, vous pouviez voir Gary Cooper et Susan Hayward dans Garden of Evil, Elizabeth Taylor et Dana Andrews dans Elephant Walk, ou Lana Turner dans Flame and the Flesh.

     Lorsque Scotty Moore est arrivé au studio, il n'y avait AUCUN CLIENT Marion Keisker et Sam Phillips sont donc allés avec Scotty au café de Taylor pour prendre une tasse de café. Scotty est allé droit au but. "Tu as déjà appelé ce garçon?", Demanda-t-il. Finalement, Sam Phillips L A FAIT .

    Il a dit à Marion Keisker de trouver le nom et le numéro de téléphone du garçon et de le donner à Scotty Moore. Plus tard, quand elle a donné son nom à Scotty, il a été pris surpris . "Quel genre de nom est-ce?", Demanda Scotty. Il a lu le nom une seconde fois - Elvis Presley. "Je ne sais pas", a répondu Sam Phillips. "C'est son nom. Appelez-le. Demandez-lui de venir chez vous et dite moi ce qu il en ressortira  . Quand Scotty Moore est rentré à la maison, il était tard dans l'après-midi. Il a appelé Elvis Presley  après le dîner. Gladys Presley, sa mère, a déclaré qu'il était allé au cinéma. Scotty a déclaré qu'il représentait Sun Records et souhaitait parler à Elvis d'une audition. Gladys a dit qu'elle ferait en sorte qu'Elvis réponde à son appel,le plus rapidement possible . 

     La femme de Scotty Moore, Bobbie, venait de nettoyer la vaisselle lorsque le téléphone a sonné. C était  Elvis Presley , il a dit que Scotty avait appelé . Moore lui a   expliqué qu'il travaillait pour Sam Phillips, en l'aidant à rechercher des talents pour Sun Records. Elvis serait-il intéressé de venir chez lui  pour une audition informelle? "Eh bien oui", dit Elvis.  demain?", Demanda Scotty. "D'accord", dit Elvis. Scotty lui donna des indications pour se rendre à la maison. Ils ont accepté de se rencontrer après le déjeuner .

     ELVIS THATS ALL RIGHT MAMA HISTORIQUE .

    LE 4 JUILLET,il fait presque 40 degré vers 15 h, Le parc d'attractions Fairground a ouvert ses portes à 14h00 et propose une pastèque froide et un concert de Slim Rhodes. Elvis Presley est arrivé peu après midi chez Scotty Moore. Il portait une chemise en dentelle blanche, un pantalon rose avec une bande noire sur les cotés et des souliers blancs et sa guitare bien sur ."Est-ce le bon endroit", a-t-il dit quand Bobbie Moore a ouvert la porte. "Ouais, c'est le bon endroit. Entrez". La femme de Scotty  est allée chercher  Scotty. Ils sont restés assis un moment à discuter", se souvient Bobbie Moore. "Puis ils ont commencé à jouer. Scotty m'a demandé d'aller alerter Bill Black de venir et c'est ce que j'ai fait". La basse de Bill était déjà là, calée dans un coin du salon. Il l'a gardé chez Scotty, car avec deux enfants, il n'avait pas de place pour cela chez lui.Alors que Scotty Moore et Elvis Presley parcouraient la liste de chansons d'Elvis, Bill s'approcha et s'assit pour écouter. Une heure ou deux plus tard, Bobbie est revenue. "Il avait alors son public", se souvient-elle. "Il faisait beaucoup de ballades lentes :  "Because Of You", "I Love You Because", "Because You Think You're So Pretty" ,en fait ce n'était deja pas quelconque,il y avait un TRUC,mais le répertoire lui était habituel .

     Sur la recommandation de Scotty Moore, Sam Phillips a appelé Elvis Presley le soir et a organisé une audition pour le lundi soir au studio.

     

     

    Le dimanche 4 juillet 1954, Elvis Presley se rendit à l'appartement de Moore, au 983, rue Belz, et Bill Black arriva plus tard dans l'après-midi. Elvis Presley était vêtu d'une chemise rose, d'un pantalon rose avec une bande blanche sur les cotés et de chaussures blanches. Scotty a rappelé qu'il avait "beaucoup de cheveux". Elvis Presley, Scotty Moore et Bill Black ont interprété quelques chansons dans le salon de Moore pendant que Memphis se préparait pour la célébration du 4 juillet.  Ils repetent  : IF I DIDN T CARE -TOMORROW NIGHT-I DONT HURT ANYMORE-I APOLOGIZE -I RELLY DON T WANT TO KNOW - YOU BELONG TO ME -I LOVE YOU BECAUSE . ELVIS et sa DREADOUGHT 18 - SCOTTY et sa GIBSON ES 295 et BILL et sa KAY MAESTRO M-1 .

     ils se sont exercés pendant un certain temps en jouant deux chansons country et une ballade. Selon Bill Black, cette combinaison de mélodies country et de ballades était suffisante pour garantir le succès d'Elvis Presley. La musique de Presley avait un autre côté que ni Scotty ni Bill n’avaient vu cet après-midi, cependant. Comme Elvis Presley n’a pas été en mesure de chanter une chanson RYTHME, ils ne se sont pas rendu compte de son potentiel en tant que chanteur rockabilly.

    Après qu'il soit parti, j'ai appelé Sam et je lui ai dit: "Le gars a une bonne voix. Ce sera juste une question de trouver probablement le bon style, la bonne chanson ou quelque chose de ce genre" "." Sam dit: 'Bien, je vais le caler et nous organiserons une audition - voyons à quoi il ressemble sur une cassette'. Il a dit: "Pourquoi est-ce que Bill et toi ne venez pas faire une petite musique de fond - vous n'avez pas besoin de tout le groupe". Donc, en gros, c'est ce qui s'est passé. nous sommes entrés et avons commencé à écouter différentes chansons ... "harbor lights" est l'un de ceux que nous avons  enregistré avant de faire "THAT S  All Right";  Bobby, la femme de Moore, a rapidement mis fin aux festivités et a rappelé à tout le monde que même si la musique etait importante, c’était les vacances. Peu importe, après avoir interprété deux ou trois chansons différentes, Scotty Moore a décidé qu'Elvis Presley était parti et Scotty et Bill ont parlé de la performance d'Elvis. "Le garçon chante très bien", remarqua Scotty, Il a ensuite appelé Sam Phillips et a déclaré qu'Elvis Presley était prêt à enregistrer.  Le 5 juillet, Elvis Presley, Scotty Moore et Bill Black ont ​​enregistré "That's All Right" au Sun Studio. Le son complet qu'ils ont créé était si bon que Sam Phillips n'a pas pris la peine d'ajouter une instrumentation supplémentaire.

    SAM enregistra avec son AMPEX 350 et sa CONSOLE RC 76 D

    ampex 350

    RCA  76D .

      Rien de spécial ne s’est passé lors de la séance jusqu’à ce que Presley commence à jouer et à jouer une obscure chanson de blues de 1946, «That's Al Right», pendant une pause.Elvis a commencé à chanter la chanson de blues d'Arthur «Big Boy» de Crudup, «That's All Right», avec un rythme rapide et un style plus décontracté que la plupart des chansons de blues.Sam le reconnut tout de suite. Il était étonné que le garçon connaisse même Arthur 'BigBoy' Crudup - rien dans aucune des chansons qu'il avait essayées jusqu'à présent n'indiquait qu'il était attiré par ce genre de musique. Mais c'était le genre de musique que Sam avait depuis longtemps recherché de tout son coeur ... Et la façon dont le garçon l'exécutait lui donnait une fraîcheur et une exubérance, une sorte d'originalité lucide et sans retenue que Sam voulair en vain  dans toute la musique qu'il a enregistrée - c'était «différent», un truc a lui . Phillips était enthousiasmé par le son du trio et a reconnu son potentiel. Il leur a demandé de finaliser leur interprétation,  puis il l'a enregistrée.

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     "J'ai tout de suite senti qu'on tenait quelque chose. Ce n'était pas la chanson à proprement parlé mais bien ce qu'en faisait Elvis. Pour moi c'était un choc" déclara plus tard Sam Phillips qui décidé de procéder à l'enregistrement. Elvis Presley au chant et à la guitare rythmique, Scotty moore en lead-guitar et Bill Black à la basse... C'est tout ! Rien de plus, pas de batterie, pas d'autre instrument.

     Ce sera la prise 4 choisi pour le MASTER mais les 2 premieres ne sont en fait que des faux  départs . Donc seul 2 prises ont été enregistré .

    voici le reste de la session enregistée .

     

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  • DECES de  JERRY CARRIGAN Il était le batteur de la première édition de Muscle Shoals Rhythm Section aux côtés de Norbert Putnam et David Briggs. 

    JERRY CARRIGAN

    Est né le 13 SETEMBRE 1943 à FLORENCE (ALABAMA) .

     

    très vite JERRY s intéresse au rhythm de batterie et va s en construire avec du matériel de maisons lui même (casserole-pinceau etc....) .

     Il a grandi en écoutant du  R & B des années 1950, notamment avec des artistes tels que Fats Domino, Smiley Lewis, Little Richard et Larry Williams et des artistes country tels que Hank Garland. Carrigan a fait sa première session d'enregistrement à 13 ans en tant que membre de Little Joe Allen and the Offbeats. En plus de jouer de la batterie dans des groupes locaux, Carrigan a également joué dans des fanfares au lycée et au collège.

     

    En tant que batteur, ses influences étaient Buddy Harman et Earl Palmer. (bien connu du blog) .

    Carrigan a commencé ses études et en février 1964, il a soutenu Tommy Roe pour un concert à Washington, en Californie, en tant que première partie des Beatles, qui jouaient leur premier concert américain . Carrigan a quitté l'université après deux ans pour se consacrer à la musique et plus particulierement au travail de session   aux studios FAME à Muscle Shoals, en Alabama. "Nous avons jeté les bases de  the whole Muscle Shoals Rhythm and Blues Movement dans son ensemble", déclare Carrigan à propos de ses collègues musiciens David Briggs et Norbert Putnam, qui faisaient partie du  "Muscle Shoals Rhythm Section" originale au début des années 1960 .

     

     Bien que éclipsé (plus de moyens financier surtout et plus soul) par une version ultérieure de la section rythmique de Muscle Shoals connue sous le nom de "The Swampers", composée de Barry Beckett, Roger Hawkins, David Hood, Jimmy Johnson, Carrigan a joué sur de nombreux succès, notamment: "You Better Move On" d'Arthur Alexander le premier hit de Muscle Shoals), suivi du hit "Steal Away" de Jimmy Hughes et plus tard de nombreux succès de Tommy Roe et The Tams, dont "What Kind of Fool". 

    DONC revenons , en 1965, Carrigan, avec Briggs et Putnam, s'y installe ensemble cette année-là et travaille comme une section rythmique, chacun ayant l’intention de se diversifier. Profitant au maximum des contacts de Muscle Shoals qui l’avaient précédé à Nashville, Carrigan a rapidement acquis une réputation auprès des producteurs et des artistes. "La première année à Nashville, j'ai participé à environ 90% des séances de RCA", se souvient-il.  Les principaux producteurs tels que Felton Jarvis, Jerry Kennedy, Owen Bradley, Chet Atkins et Billy Sherrill ont tous engagé Carrigan à des dates précises. Charlie Rich, Ray Stevens, Charley Pride, George Jones, Tammy Wynette, Johnny Paycheck, Elvis Presley et Johnny Cashil a joué  dans de nombreux tubes.

     Les artistes non-country ont commencé à enregistrer à Nashville et Carrigan a bientôt enregistré avec des artistes tels que Elvis Presley, Tony Joe White, Al Hirt, Johnny Mathis, Andy Williams, Tom Jones, Henry Mancini, Joan Baez et les Boston Pops. Grâce à son association avec Larry Butler, producteur de Nashville récompensé par des Grammy Awards, il a travaillé avec Sammy Davis Junior, Don McLean, Nana Mouskouri, Kenny Rogers, Paul Anka, Bobby Vinton, Steve et Eydie, Debby Boone, Wayne Newton et John Denver, avec qui il a également effectué une tournée entre 1981 et 1990.

    Considéré comme un batteur recherché par les producteurs de Nashville, en 1977, il jouait environ douze sessions de trois heures par semaine . Il a attiré l'attention internationale en participant à une émission de CBS pour Johnny Paycheck à Londres. Il a ensuite enregistré plusieurs projets réalisés à Nashville sous la direction du producteur italien John Reverberi.

    Carrigan est en grande partie responsable du "big fat drum sound" .  J'ai donc commencé à expérimenter différentes choses, différents types de batterie. J'ai acheté le premier ensemble de toms pour live  qui étaient dans Nashville. Je pense que c'est l'une des raisons pour lesquelles les producteurs ont apprécié mon son. J'avais une approche différente. " En février 2009, Carrigan a été honoré au  Country Music Hall of Fame and Museum’s ,qui le place en tant que grande RENOME MONDIAL .....................

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    extrait interview JERRY sur ELVIS ...

    J'ai travaillé avec lui pour la première fois en 1970. Quel frisson c'était! La première chose que nous ayons faite est I VE LOST YOU .

    Il te faisait toujours sentir important et ce que tu avais fais etait bon .Il se démarquait au milieu du studio, comme s'il était sur scène, et il vous faisait face. Il se trémoussait et vous montrait du doigt quand il voulait que vous fassiez quelque chose. La première semaine où j'ai travaillé avec lui, nous avons joué 35 chansons. L'une d'eux était « Sylvia». Nous avons exploré tout cela. Nous  commencions à 6 heures du soir  jusqu'à 6 heures le lendemain matin. Il était tres tres  nocturne. Il était merveilleux. Je vous le dis vraiment , quand il entrait  dans le studio et que je l'ai vu pour la première fois, il ne faisait aucun doute qu'il était une  vraie star ,une apparition subblime. Il avait l'habitude de changer de vêtements trois fois dans la soirée. C'était comme une performance; Juste pour entrer dans des humeurs différentes .  Ouais. Une fois, j’ai fait un disque de Noël avec lui en juillet. Nous sommes entrés et il y avait un arbre de Noël avec des cadeaux dessous.

    debout a gauche 

     

    rajout blog : 

    1ere session donc

    du 4 au 9 juin 1970  RCA B STUDIO NASHVILLE .

    22 SEPTEMBRE 1970 RCA B STUDIO 

    11 JUIN 1971 RCA B STUDIO

    22 AVRIL EN OVERDUB  PERCUSSION SUR BURNING LOVE .

    ET DU 21 AU 25 JUILLET 1973 STUDIO STAX en doublant de TUTT ..

    MERCI A LUI POUR TOUT PAIX A SON AME .

     

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  • The Wheelgrinders

     

    TRIO de  NEO - ROCKABILLY ,issu de VANCOUVER es 3 musicien sont loin d etre novice du milieu je vous l  assure .

    GREG - GUITAR VOCAL ------- CAROLINE -CONTRE BASS --------STUART -BATTERIE .

    Influencé des stars FIFITIES ,ils peuvent aussi bien faire des reprises que composer . 

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    album de 2017 

     

    Wheelgrinders Records ‎– WGR001 

     

    oui du rentre dedans ....

     des paroles fantaisistes. "Space Rabbits, Go!" et "Hangry Baby" sont deux des originaux de The Wheelgrinders que vous trouverez sur leur premier album rockin "Torque-Flite Baby". Enregistré au Warehouse Studio de Gastown ainsi qu'au légendaire Sun Studios de Memphis, TN, .

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  • Jimmie  Logsdon

     

    De son vrai nom Jimmie Lloyd Logsdon est né le  1 er avril 1922 à Panther, dans le Kentucky. Fils de pasteur methodiste ,  qui était un coureur de circuit dans le Kentucky au début de sa carrière de prédicateur, puis a été affecté dans plusieurs villes alors que Jimmie grandissait, en écoutant dans les 15 premières années de sa vie  du gospel, lui et sa soeur ont chanté dans la chorale.  Ils montent des spectacles et participent à des compétitions amateurs. Lorsque la famille vivait dans le sud-est du Kentucky, il entendit des chanteurs de blues et de  country music lors de fêtes  et  autres événements sociaux. Il va etre impressionné par le  rhythm & blues et "After Hours" d'Erskin Hawkins comme d'un disque qui l'a profondément "touché" .En 1940, il a obtenu son diplôme d'études secondaires à Ludlow, dans le Kentucky, et s'est marié à l'automne avec sa première femme. Il a commencé à travailler à Cincinnati en installant des systèmes de sonorisation. En 1944, il rejoint l armée , dans  une base aérienne près de San Antonio où il va réparer le câblage des B-17. En 1946 il est libéré et va ouvrir  un magasin de disques et de radio à La Grange, dans le Kentucky, à 25 km au nord-est de Louisville. Il a acheté des disques au Jimmie Skinner Record Center de Cincinnati pour les revendre dans son propre magasin et, après deux ans, il a décidé de se lancer dans le secteur de la musique.  En 1948, il a emprunté une guitare à des amis pendant un moment, puis  en a acheté une chez  un prêteur sur gages pour 12 dollars. Il apprit quelques accords de base, puis réalisa des démos sur une vieille machine à enregistrer qu’il avait à l’arrière de la boutique. Il a formé un groupe et s'est rendu à Cincinnati où il a gravé son premier disque pour Harvest Records, son propre label : ROAD OF REGRET -IT S ALL OVER NOW (harvest 401) .

     Il a enregistré à Herzogs, le studio où Hank Williams Sr. avait monté "Lovesick Blues" environ deux ans plus tôt. Il finit par se produire dans un spectacle à Louisville où le grand Hank Williams était en tête d'affiche. Hank a dit à Jimmie qu'il parlerait à quelqu'un de Nashville pour obtenir un contrat pour lui. Pendant ce temps, Jimmie, en plus de faire des spectacles et des apparitions dans des boîtes de nuit, avait une émission de radio quotidienne. Il a interviewé de nombreuses stars telles que Jim Reeves, Porter Waggoner, Merle Travis, Elvis Presley, Boyd Bennett, Les Paul et Mary Ford et beaucoup d'autres.Après la mort de Hank Williams le 1er janvier 1953, Jimmie enregistra une série de chansons country à la manière de Hank Williams pour le label Decca. 

    1953

    Il a même utilisé le groupe de Hank lors de nombreuses sessions .Il a également enregistré pour Starday et Dot. 1956-1957. Plus tard, son ami à Nashville, Vic McAlpin, a appelé pour lui dire qu'il avait un contrat d'enregistrement possible pour lui avec Roulette Records. À ce moment-là, Rockabilly battait son plein et pratiquement aucun label ne souhaitait engager un chanteur country . Jimmie avait eu l'idée d'une chanson intitulée "Rio de Rosa" lorsqu'il était à San Antonio pendant la guerre. En 1957, il enregistra cette chanson rockabilly pour le label.

    WHERE THE RIO DE ROSA FLOWS-THE BEGINNING OF THE END (roulette RCW 7001) . 26 AOUT 1957 .

    label shot

    tres bon.

     Ce fut un succès retentissant sur plusieurs marchés, dont Memphis, où Carl Perkins l'entendit et la sort  sur un album de Columbia peu après la sortie de la version de Jimmie. Un 2 e opus va sortir le 7 AVRIL 1958 .

    I Got A Rocket In My Pocket -you re gone baby (R 4062)

    label shot

    efficace a souhait j adore . C'est devenu  un standard et a récemment été utilisé dans la bande son du film, "The Right Stuff". La raison pour laquelle Vic McAlpin et Jimmie ont décidé d'utiliser le pseudonyme "Jimmie Lloyd" lors de l'enregistrement pour Roulette Records était que Jimmie savait que les fans de ce pays étaient fidèles et ne lui pardonneraient peut-être pas de chanter du rock and roll s'ils savaient que c'était vraiment lui. Aucun des fans de son pays ne savait que Jimmie Lloyd était en réalité, Jimmie Logsdon.

    bon titre egalement ...Il va devoir quitter Roulette label et vite en conclure qu il n a plus l'age pour faire du ROCK N ROLL (quel dommage et mauvaise raison mais bon les labels veulent vendre ) .

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    Résultat de recherche d'images pour "jimmie logsdon"Jimmie, Johnny Cash, Big Bill Johnson  1954

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    Il enregistre une serie de SP en 1962 ,mais en ressort ...

    Puis de 1963 à 1964 il enregsitre pour KING RECORDS .

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    En 1978, un album vinyle sur Roulette (NSPL28245) parut avec Jimmy Lloyd (sic) Johnny Rivers, Jimmy Bowen et Joann Campbell, entre autres, c’était un gros vendeur à l’étranger. Il a enregistré un album rockabilly pour Jewel Records à Cincinnati en 1981, qui a été publié dans le monde entier en 1983 . Cet album "Now and Then I Think of the 50's" (Jewel 83021) avait 15 titres  et mettait en vedette son ami Rusty York jouant de la guitare et de l'harmonica, en plus de produire le L.P. L'album s'est bien vendu en Europe et est un article de collectionneur, même aujourd'hui.

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     Résultat de recherche d'images pour "jimmie logsdon"que j ai

    Résultat de recherche d'images pour "jimmie logsdon"

    Résultat de recherche d'images pour "jimmie logsdon"En 1993, Bear Family  a publié un disque de 29 chansons sur Jimmie Logsdon intitulé "I Got A Rocket In My Pocket" (BCD15650-AH). Ce CD contient de nombreuses photos, des histoires et une discographie .

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    Résultat de recherche d'images pour "jimmie logsdon"Il a été un auteur-compositeur prolifique au cours de sa carrière et de nombreuses vedettes ont enregistré ses chansons, notamment Johnny Horton, Kenny Price, Woody Herman, Carl Perkins et d'autres. Un article de trois pages complètes sur Jimmie a été écrit pour le magazine Goldmine dans l'édition de février 1980. L'auteur était Adriaan Sturm de Hollande.Il a été un auteur-compositeur prolifique au cours de sa carrière et de nombreuses vedettes ont enregistré ses chansons, notamment Johnny Horton, Kenny Price, Woody Herman, Carl Perkins et d'autres. 

     Jimmie  à la retraite a vecu  à Louisville, dans le Kentucky, avec son épouse Mary. Il a été  actif dans les affaires sociales et l'écriture de chansons. Il gardait  encore de bons souvenirs de son époque Rockabilly et s’étonnait que son nom soit connu dans le monde entier.

    Il nous quitte le 7 OCTOBRE 2001 .

    merci a lui pour tout ....paix a son âme .

     

     

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