• 9 FEVRIER 1953

     

     

     

    Publication du premier livre de poche

     

     Les éditions Hachette lancent une nouvelle collection appelée: "Le Livre de Poche". Les deux grands atouts de cette nouveauté : un format beaucoup plus petit que les livres conventionnels et un prix trois à quatre fois inférieur. Le premier roman publié en "poche" est "Koenigsmark" de Pierre Benoît.

     

    Certes, les livres de poche, des livres d'un format similaire, tenant dans une poche, avaient déjà existé. Dès 1905, les éditions Jules Tallandier commercialisaient, sous l'appellation Livre de poche, des romans populaires à petit prix, dont Hachette devra d'ailleurs racheter le nom. Mais le succès rencontré par Le Livre de poche tient à la conjonction de ce nouvel objet de consommation avec l'époque et la demande populaire et estudiantine d'un livre bon marché (en 1953, il est six fois moins cher qu'un ouvrage grand format) et désacralisé, présenté sous des couvertures rappelant les affiches de cinéma, mais néanmoins véhicule d'une littérature de qualité.

     

    Henri Filipacchi réussit à convaincre ses amis éditeurs Albin Michel, Calmann-Lévy, Grasset et Gallimard de s'associer à son projet et de devenir ainsi les « pères fondateurs » du Livre de poche.

     

    Chaque quinzaine, un nouveau titre sort. Puis la fréquence augmente : 4 titres par mois en 1955, 12 au milieu des années 1960. Très vite, il devient un fait de société. De 8 millions d'exemplaires en 1957-1958, les ventes passent à 28 millions en 1969.

     

    Les différentes collections utilisent le même numérotage, si bien que des titres arrivent (en 2007) à des numéros au-delà de 20 000, mais il existe des trous de numération, par exemple de 9 800 à 13 899, et des plages de 100 à 500 numéros consécutifs sont réservées à des collections précises. De ce fait un certain désordre s'est créé au fil du temps.

     

    Le réseau de distribution Hachette (25 000 points de vente en 1965) participe au succès de l'entreprise.

     

    Ce succès inspire des concurrents : J'ai lu créé par Flammarion en 1958, Presses Pocket créé par les Presses de la Cité et Folio créé par Gallimard en 1972 après son retrait de la Librairie générale française. Mais, avec près d'un milliard de volumes diffusés depuis sa création et plus de 18 millions d'exemplaires vendus en 2002, il demeure la première collection de poche française de grande diffusion.

     

    Aujourd'hui, filiale d'Hachette (plus exactement d'Hachette Livre) depuis 1954, Librairie générale française a restructuré son organisation. La raison sociale de l'entreprise est Librairie générale française tandis que Le Livre de poche en est la marque commerciale. En raison de la notoriété de cette marque, la société est souvent appelée Le Livre de poche. D'ailleurs, l'adresse postale communément employée par l'entreprise pour sa communication interne et externe est : Librairie générale française (Le Livre de poche) 31, rue de Fleurus 75278 Paris Cedex 06.

     

     

    histoires fifties

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  • Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, pin up

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  • Oldies but Goldies spéciale Gene Vincent

    Ce lundi 09 Février dans votre émission Oldies but Goldies présentée par Jean-Pascal de 10 à 12h, on fête l’anniversaire posthume de Gene Vincent. Le leader des Blue Caps, célèbre interprète de Be-Bop a Lula, Lotta Lovin’, She She Little Sheila est né un 11 février 1935, il aurait eu 80 ans.

    Il sera mis à l’honneur de 10 à 11h, avec également des documents audio qui lui seront consacrés, et la diffusion de grands tubes du rock’n’roll. Une partie de la première heure sera également consacrée à son ami Eddie Cochran. Les deux rockers ont une histoire commune tragique, que vous racontera Jean-Pascal.

    vincent cochran

     

    En seconde heure, la musique aura également toute sa place, et l’année 1953 sera à l’honneur !

    Des titres roots, rhythm and blues, blues issus de cette année seront diffusés.

    Avec également des extraits du Alan Freed Show, par le célèbre DJ et animateur radio qui a contribué à la promotion du Rock’N’Roll sur les ondes aux USA dans les années 1950.

    Alan-Freed-Show-50s

    Alors ne loupez pas Oldies but Goldies ce lundi 09 février!

     

    MERCI A EUX

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  • coca cola fete ses 125 ans avec ELVIS eh oui .....

     

    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, news

     

     

     

     

     

     

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  • La voix de l’Amérique

    « Il avait en lui l’enfer et le paradis. Et l’enfer et le paradis ressortaient de sa voix.  Personne ne peut être comparé à lui. »  Symbole des années 1960, celui que l’on surnommait « l’homme en noir », a influencé des générations d’artistes et marqué de son sceau l’Amérique entière. Chanteur le plus important de la musique populaire américaine après Elvis Presley, Johnny Cash reste une figure emblématique des États-Unis. À l’écoute de sa voix, l’auditeur est immédiatement transporté dans le sud de l’Amérique dans un périple qu’il n’est pas prêt d’oublier. 

    Johnny CashJohnny Cash (1932-2003) grandit dans les champs de coton du sud des États-Unis. La musique était partie intégrante de la vie rurale américaine et le jeune Johnny s’imprègne, à cette époque, de différentes influences telles que le folk, les hymnes religieux, le gospel et le country. C’est tout cela que le public ressent et qui transparaît à chaque chanson. Un brin désinvolte, sa voix chante l’Amérique profonde et résonne aux oreilles des américains comme un témoignage d’une époque difficile. Sa voix n’est pas sans rappeler celle d’Elvis Presley dont il fut l’ami. Sa voix grave faisait résonner les chansons country qu’il écrivait de manière minimaliste. Johnny Cash va bien au-delà des canons traditionnels. Cette voix est avant tout celle de la virilité comme le souligne Bono, chanteur du groupe U2,  « La voix la plus mâle de toute la chrétienté. Tout homme se sent une femmelette à côté de lui ! ». Sa voix grave et virile, qui savait se faire aussi menaçante que rassurante, affichait une force indéfectible. Elle ne trahissait jamais les fléchissements physiques et les tourments d’un homme longtemps en conflit avec ses démons et son passé.


    Après le décès d’Elvis Presley en 1977, la country et le folk vont tomber en désuétude et Cash va connaître une très longue traversée du désert. C’est en 1996 qu’il refait son apparition et là il n’est plus le même, il est un vieillard émoussé par le temps et cela se ressent dans sa voix. Elle est remplie de mélancolie et l’homme semble faire ses adieux à chaque chanson. La voix n’est plus désinvolte mais plaintive et raisonne aux oreilles de ses fidèles comme un appel à l’aide. Elle est rocailleuse, le temps l’a travaillée et usée pour en faire une roche rugueuse. La voix de Johnny Cash, avec laquelle ses fans se sont si souvent réchauffés l’âme, est une flammèche qui court sur du bois mort, prête à l’extinction. Elle n’est plus qu’un murmure. Les morceaux sonnent comme un requiem et c’est avec humilité que les fans se laissent enivrer par sa voix pleine d’émotions. La manière dont Cash savait raconter les histoires est frappante, sa manière de dire le texte et d’envisager la musique a réussi à rendre les chansons vivantes comme l’a écrit le chanteur Tom Waits « Quand Johnny Cash chante, on le croit. Il est LA voix. ». Reste que si Johnny Cash est condamné à mort par la maladie, si sa voix tremble et si son cri est étouffé, l’homme en noir continue de chanter et de donner des concerts jusqu’à la fin.

    Rudy.

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