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LES CONQUERANTS DE CARSON CITY
carson city
Directed by Andre DeToth Produced by Bryan Foy
David WeisbartScreenplay by Sloan Nibley
Winston MillerStory by Sloan Nibley Starring Randolph Scott
Lucille Norman
Raymond MasseyMusic by David Buttolph Cinematography John W. Boyle Edited by Robert L. Swanson Production
companyDistributed by Warner Bros. Release date- June 13, 1952 (USA)
Running time87 minutes Country United States Language English Box office $1.7 million (USA rentals)[1] Cast
- Randolph Scott as Silent Jeff Kincaid
- Lucille Norman as Susan Mitchell
- Raymond Massey as A. J. 'Big' Jack Davis
- Richard Webb as Alan Kincaid
- James Millican as Jim Squires
- Larry Keating as William Sharon
- George Cleveland as Henry Dodson
- William Haade as Hardrock Haggerty
- Don Beddoe as Zeke Mitchell
- Thurston Hall as Charles Crocker
- Vince Barnett as Henry[4]
Jeff Kincaid (Randolph Scott), un ingénieur ayant roulé sa bosse ici et là jusqu’au Panama où les conditions de travail furent difficiles, n’aspire désormais qu’à un simple emploi dans un bureau. Quand on lui demande de superviser les travaux de construction d’une voie ferrée dans le Nevada entre Carson City et Virginia City (le transport de l’argent de la banque par diligence se révélant beaucoup trop dangereux au sein de cette contrée infestée de bandits), il commence par refuser avant, par nostalgie, d’accepter après avoir constaté qu’il faudra creuser un tunnel à l’endroit même où, enfant, il jouait. Big Jack Davis (Raymond Massey) ne voit pas ce chantier d’un très bon œil puisque l’arrivée du train dans la région risque de fortement contrecarrer ses ignobles plans. Se présentant comme le patron d’une mine en réalité à l’abandon, il faisait croire que sa richesse provenait de l’extraction du minerai alors que cette manne financière était le fruit de pillages de diligences par ses hommes de main menés par l’inquiétant Jim Squires (James Millican). Voyant son gagne-pain sur le point de s’effondrer, Big Jack va tout faire pour mettre des bâtons dans les roues à Jeff Kincaid ; sans tarder, il va provoquer un éboulement de rochers qui va tuer quelques uns de ses ouvriers tout en enfermant une dizaine d’autres sous la montagne à l’intérieur du tunnel. En plus d’avoir à se battre contre ces crapules, Jeff va se trouver confronté à Alan (Richard Webb), son demi-frère dont il convoite la fiancée, Susan (Lucielle Norman)...
“Un peu plus de moyens, beaucoup moins d’imagination“ : telle semble avoir été la devise de la Warner concernant sa politique de production de westerns de série durant une bonne décennie. Ce n’est pas de l’acharnement de ma part mais un constat renouvelé film après film. S'il n'en sera pas toujours ainsi, en ce début d'été 1952 la Warner continue encore fièrement à arborer son bonnet d'âne, celui de la major cancre du western. Non pas qu'elle ait accouché ici d'un énième navet mais elle aura quand même rogné les ailes et élimé les dents d'un cinéaste qui avait été beaucoup plus incisif jusque-là. Il suffit de comparer ce Carson City avec Man in the Saddle (Le Cavalier de la mort) sorti à peine six mois plus tôt chez Columbia ; tous deux sont aussi routiniers dans leur intrigue mais le dernier nettement plus rythmé et plus nerveux que le premier et surtout bien plus virtuose dans sa mise en scène et nettement plus recherché plastiquement parlant, la stylisation de Man in the Saddle ayant totalement disparu ici. Qu’un cinéaste capable également en pleine Seconde Guerre mondiale de réaliser un film aussi puissant que None Shall Escape en arrive à nous livrer un western aussi banal fait quand même un peu de peine. A sa lecture, le pitch semblait pourtant devoir être moins conventionnel qu’il nous apparaîtra à l’écran.
Carson City est seulement le troisième western d'André De Toth après Ramrod (Femme de feu) et Man in the Saddle qui marquait la première étape de sa collaboration avec Randolph Scott (après Ray Enright et avant Budd Boetticher, André De Toth aura été le troisième réalisateur a l’avoir fait le plus souvent tourner). Pour l’anecdote, il s’agit également du premier film en Warnercolor, procédé photographique qui n’aura en rien révolutionné la couleur.Les amateurs d’action devraient quand même en avoir pour leur argent ! chevauchées, courses poursuites, fusillades, attaques diverses de trains ou de diligences, meurtres, duels, éboulements, explosions, etc , se suivent sans presque aucun temps morts si ce n'est de brèves mais intéressantes discussions à propos des apports positifs ou négatifs de la voie ferrée dans la vie quotidienne des habitants et des notables de la région.
https://www.amazon.fr/conqu%C3%A9rants-carson-city-Randolph-Scott/dp/B00L48LELG
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