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big sandy and the fly rite trio
Forme en 1988 à ANAHEIM,en pur amateur prendre contact dans un garage pour faire de la musique . le groupe s'est confirmé dans le monde de la musique populaire Américaine , notamment en matière (western swing - rockabilly) .Ils est fier de tous ses ALBUMS de qualités ou rockabilly, du rock & roll, du honky-tonk, du rhythm & blues, de la soul et du doo-wop font bon ménage .
ils se définissent comme groupe de rock n roll , respectueux de leur racine "bop swing" .
Un groupe au résonnance rétro , mélangeant ce son , au technique plus moderne, donnant a leur musique une couleur bien particulière et très entraînante . Tout cela grâce a une technique de son en STUDIO BIEN PARTICULIÈRE ....
ILS ABORDENT D AILLEURS AVEC LE TEMPS UNE MUSIQUE BIEN DIVERSIFIEE, ne rejetant aucune possibilité dans le style d aborder le ROCK N ROLL. Au chant SANDY mélange sa voix douce, au cri du western swing. LEE JEFFRIES et ASLEY KINGMAN Steel et guitare apportent un son bien à eux .
Le groupe en évoluant sans cesse a pu faire de nombreuses apparitions en TV ou RADIO, comme par exemple , 3 fois au LATE SHOW de CONAN O BRIEN , dans Fresh Air de NPR avec Terry Gross et dans All Things Considered avec Melissa Block. Pourtant en en 1998 après que deux des Fly-Rite Boys m'ont dit qu'ils devaient partir. Je ne sais pas si je pouvais continuer sans eux et , une nouvelle génération de Fly-Rite Boys émergea. Jeff West à la BASSE et CHOEUR, Joe Perez à la batterie et CHOEUR, et Ashley Kingman à la guitare et à la mandoline , Big Sandy chanteur, compositeur, chef d'orchestre et artiste de spectacle ...
Notons bien qu'au début ,ROBERT WILLIAMS (de son vrai nom) avait formé BIG SANDY &HIS FLY RITE TRIO ,à cela jusqu en 1993 avec l ALBUM
et c'est ensuite qu ils vont de nommer big sandy and the fly rite trio A nos jours le band se compOse de Big Sandy - vocals, acoustic guitar
Ashley Kingman - electric guitar
Kevin Stewart - acoustic bass, vocals
Frankie Hernandez - drumsLe Band se porte très bien et tourne régulièrement partout dans le monde .
merci a eux d exister et que dieu les préserve .
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"What A Dream It's Been"
NEW ALBUM OUT AUGUST 27TH!!LP/CD (Cow Island Music) 2013
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"Best of Big sandy & his Fly-Rite Boys"CD (Rockbeat) 2011
Big Sandy & The Fly-Rite Boys
"My Eyes Are Open (But There Ain't Nobody Home)" with Glen Glenn
"Girl at The Bar"45rpm (Buckshot) 2011
Big Sandy and his Fly-Rite Boys
"Power of the 45" (Parts One and Two)45rpm (Yep Roc) 2006
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"Turntable Matinee"LP/CD (Yep Roc) 2006
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"Rockin' Big Sandy" best-of compilationCD (HighTone) 2004
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"It's Time!"LP/CD (Yep Roc) 2003
Big Sandy & his Fly-Rite Trio
"On The Go"
re-mastered re-release w/bonus tracksLP (Jeems) 2002
Big Sandy & his Fly-Rite Trio
"On The Go"
re-mastered re-release w/bonus tracksCD (Jeems) 2002
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"Night Tide"LP/CD (HighTone) 2000
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"Radio Favorites"6 song EP - CD and 3x45rpm box set (HighTone) 1999
The Fly-Rite Boys
"Big Sandy Presents..."LP/CD (HighTone) 1998
Big Sandy
"Dedicated To You"LP/CD (HighTone) 1998
Big Sandy and his Fly-Rite Boys
"Back Door Dan (X-Rated Version)/Backdoor Dan (Album Version)45rpm (Hightone) 1997
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"Feelin' Kinda Lucky"LP/CD (HighTone) 1997
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"Swingin' West"LP/CD (HighTone) 1995
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"Jumping From 6 to 6"LP/CD (HighTone) 1994
Big Sandy & his Fly-Rite Boys
"Down At Jake's Barber Shop"45rpm 4 song EP (No Hit) 1993
Big Sandy & The Fly-Rite Trio
"On The Go"LP/CD (No Hit) 1992
Big Sandy & The Fly-Rite Trio
"Fly Right With..."CD re-release w/bonus tracks (Dionysus) 1992
Big Sandy & The Fly-Rite Trio
"Don't Desert Me"/"I'm Gonna Leave"78rpm (Jeems) 1991
Big Sandy & The Fly-Rite Trio
"Don't Desert Me/I'm Gonna Leave45rpm (Dionysus) 1991
Big Sandy & The Fly-Rite Trio
"Fly Right With..."LP & Cassette
donc prenez votre temps pour ecouter superbe !!!
super etendue de style
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NIPPER /
Francis Barraud (1856-1924), peintre anglais photographie le chien de son voisin à Liverpool, Nipper, né en 1884. Quelques années plus tard, il en adapte une peinture et y ajoute le phonographe à cylindre de Thomas Edison, commercialisé en Angleterre depuis 1877 (la 1ère machine parlante). Nipper écoute ainsi attentivement " la voix de son maître ".
Barraud se rend en 1899 au siège de la toute jeune Gramophone Company pour essayer de vendre le tableau. William Barry Owen, le directeur, achète les droits, à condition que le phonographe à cylindres d'Edison soit remplacé par le modèle à disque de l'allemand Emil Berliner, qui vient de le breveter en Angleterre. Après sa démonstration de 1888 à Philadelphie, Emil Berliner s'attache en effet à développer l'exploitation commerciale aux USA de son invention. Il se heurte à la concurrence du " Phonographe " à cylindres d'Edison, qui a pris de l'avance sur le marché, et connaît un bon succès malgré ses inconvénients.
Berliner a mis au point un appareil simple lisant les disques de 30 cm, et lui invente le nom de " Gramophone " (un seul M ). Il fonde en 1893 la United States Gramophone Company, à Washington, et fonde avec Owen la " Gramophone Compagny " de Londres, qui adopte Nipper (" His Master's Voice ").La demande de disque devenant importante, il se tourne vers l'Allemagne et sa ville natale : Hanovre. Pendant que Emil Berliner restait aux USA, son frère Joseph prend en main les destinées de l'usine de Hanovre, qu'ils ont fondée tous deux en 1881 sous le nom de " J. Berliner Telephonfabrik ".
Dépositaires en Europe des brevets du phono-graphe d'Edison, les frères Emile et Charles Pathé fondent en 1896 la Cie Gale des Phonographes, à Paris. Les premiers disques sont à l'effigie du coq gaulois. En même temps, en 1898 est constitué à Paris la Compagnie Française du Gramophone, filiale française de la Gramophone Company britannique, dont les produits sont sous le label de " La Voix de Son Maître ".
Les frères Berliner fondent en décembre 1898 la Société Deutsche Grammophon (avec 2 M) et commencent une production à grande échelle. La famille Berliner manquant de capitaux, la société est transformée en 1900 en société par actions. Actionnaires : les frères Berliner, l'Orpheus Musikwerke de Leipzig, et la Gramophone Company de Londres. Cette dernière société, qui avait été créée par Emil Berliner, prend le contrôle de Deutsche Grammophon et lui fournit l'essentiel de son catalogue d'enregistrements. L'usine de Hanovre devient ainsi propriété anglaise. Le siège est transféré à Berlin, et des filiales sont crées en Russie et en Autriche.
Pendant la guerre de 1914-1918, les actions de Deutsche Grammophon, société anglaise, sont rachetées par la Polyphon Musikwerke de Leipzig. Les contrats la liant avec la Gramophon Company de Londres sont rompus. Deutsche Grammophone doit donc reconstituer tout son catalogue.Pour des raisons de concentration industrielle, la Compagnie Générale des Phonographes fusionne en 1936 avec la Compagnie Internationale du Gramophone, quelques temps après l'absorption par cette dernière de la Columbia Gramophone Company. Les bases des " Electrical and Musical Industries " sont ainsi jetées. La société Pathé, devenue Pathé-Marconi, publie sous son nom les grandes réalisation de la Voix de Son Maître. Deutsche Grammophon continue à produire ses disques sous le label de " La Voix de Son Maître ", qui est le sien depuis son association avec la Gramophone Anglaise. Mais ce label ne peut plus servir à l'étranger où il est l'exclusivité de la maison de Londres. La marque Polydor est créée pour l'exportation. En 1941, la firme Siemens rachète toutes les parts de Deutsche Grammophon. Après la défaite de l'Allemagne, l'administration d'occupation anglaise accorde la licence indispensable pour que l'usine de Hanovre puisse redémarrer en 1946.
En 1949, le label utilisé en Allemagne est cédé à Electrola, et les disques classiques de Deutsche Grammophon portent le nouveau logo jaune avec sa couronne de tulipes. Les disques DG étaient diffusés avant la 2e Guerre Mondiale sur l'étiquette noir et or Polydor. Les premiers microsillons DG sont diffusés en France par la Sté Phonographique Philips.
A partir de 1956, DG créé sa propre société française de diffusion, qui prend comme nom celui de l'ancienne marque de disques Polydor.
D'après des documents de Polygram et EMI.
Les maîtres actuels de Nipper :
Les droits sur la marque " Nipper et le Gramophone ", et " La Voix de son Maître " sont possédées par 3 compagnies : sommairement, ce sont EMI (à l'origine Electric & Musical Industries Ldt), JVC (Japanese Victor Company), et GE (General Electric Company).
GE commença a avoir des droits avec Victor Talking Machine Company, dont RCA pris le contrôle en mars 1929. Cette société fut renommée RCA Victor Company en décembre 1929, devenant une filiale de RCA qui devint donc propriétaire du logo au chien. En 1985, mouvements amenant à la fusion entre GE et RCA. La fusion fut terminée en juin 1986 : GE hérite donc des droits de RCA sur les deux marques.
Les compagnies propriétaires des marques décident d'autoriser des licences d'utilisation, en gardant la propriété des marques.
La plus importante licence fut accordée en 1986-1987 par GE : La RCA Records Division a été vendue à la société allemande Bertelsmann AG, et RCA/Victor Electronics Division vendue au géant français de l'électronique Thomson SA.. Ces sociétés sont autorisées à utiliser les marques du chien et du gramophone et la marque His Master's Voice sur leurs produits sur tous les territoires où GE a cédé ses droits. Depuis, la compagnie Thomson est très active dans la production de souvenirs sur Nipper.deja le 26 septembre 1956 au MISSISSIPPI -ALABAMA FAIR AND DAIRY SHOW à TUPELO lors du spectacle d ELVIS dans sa ville natale que RCA va mettre sur scène NIPPER au show de l apres -midi .
Déjà épuisé par les concerts, Elvis donnait alors un show à Los Angeles, coup de départ d'une tournée californienne... Tout se passait bien quand à la faveur d'un rappel le King, victime d'une faiblesse passagère, s'empara de Nipper, chien en peluche que RCA, sa maison de disques, lui avait refilé pour une mise en scène à la con (devinez pour quel titre ?) et entreprit de mimer avec le faux canidé l'Acte d'Amour lui-même... Là, les comptes-rendus varient fortement, donc autant prendre le plus officiel et, curieusement, le moins crédible, celui qu'en donna quelques années plus tard un certain Byron Raphael (crédité du fascinant titre de « The King's secret pimp ») au magazine culturel Playboy:Bref, stupéfaction dans les rangs puis hystérie des teenagers corsetés par la morale puritaine waspienne... La malaise fut si tangible qu'on décida de faire sortir Elvis en loucedé pour la première fois...
Le lendemain, un concert étant prévu au même endroit, la police fut dépêchée sur les lieux afin de surveiller (et filmer) le comportement fantasque de l'idole et d'intervenir si ses vélléités zoophiliques tentaient de prendre le-dessus sur sa charmante personnalité... Que fit Elvis The Pelvis ? Incorrigible, il prit à nouveau le pauvre Nipper dans ses bras mais, dûment sermonné par l'irréprochable Colonel Parker, dessina simplement d'un doigt ironique une sainte auréole au-dessus de la tête de l'infortunée mascotte... On dit que l'Amérique, cette nuit-là, put à nouveau dormir tranquille...
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le ballon rouge
Ce film de 36 minutes (qui est sans dialogue) se déroule dans le quartier de Ménilmontant à Paris, et suit les aventures d'un jeune garçon (joué par le fils de Albert Lamorisse, Pascal). Ce petit garçon trouve un gros ballon de rouge accroché à un révèrbère. Commence alors une histoire d'amitié avec ce ballon qui suit de lui même le petit garçon dans les rues de Paris. La jalousie d'une bande de garçons de son âge vont mener ce film vers une fin à la fois tragique et magique.
- Titre : Le Ballon rouge
- Réalisation : Albert Lamorisse
- Production: Films Montsouris
- Scénario et mise en scène: Albert Lamorisse
- Musique: Maurice Leroux
- Chef opérateur : Edmond Séchan
- Ingénieur du son : Pierre Vuillemin
- Montage : Pierre Gillette
- Directeur de production : Michel Pezin
- Assistants rélisateur : Edmond Agabra et André Fontaine
- Opérateur adjoint : Pierre Goupil
- Durée : 36 min
Distribution
- Pascal Lamorisse: Pascal
- Georges Sellier
- Vladimir Popov
- Paul Perey
- René Marion
- Sabine Lamorisse
- Michel Pezin
- et les enfants du quartier de Ménilmontant
- Annecdote: Renaud et David Séchan y ont fait de la figuration (les jumeaux habillés en rouge)
- 1956 : Prix Louis-Delluc[1]
- 1956 : Palme d'Or du court métrage au Festival de Cannes[2]
- 1956 : Prix spécial au BAFTA (British Academy of Film and Television Arts)[3]
- 1957 : Oscar du meilleur scénario original[4]
- 1968 : Meilleur film de la décennie (Best Film of the Decade) aux Educational Film Award[5]
- 10 autres prix internationaux[6]
Le film a connu une sorte de suite avec le long métrage Le Voyage en ballon du même réalisateur en 1960. Cette fois-ci Pascal part avec son grand-père faire un tour de France avec un ballon dirigeable.
Ce film a aussi connu une suite humoristique de 8 minutes tournée en 2000 appellée "Revenge of the Red Balloon"[7] (la vengeance du Ballon Rouge).
Ballon Rouge est aussi le titre du nouveau film de Hou Hsiao Hsien
http://www.amazon.fr/Ballon-rouge-Albert-Lamorisse/dp/2211039995
Le ballon rouge :
Très beau film, tout en tendresse, en enfance, en poésie mêlées. Un retour en arrière sur un Paris oublié, avec escaliers, bandes de gamins à la Doisneau et espiègleries. Des personnages parfois décalés, qui ne refusent pas la fantaisie, la couleur, celle du rouge de ce ballon amical qui aime jouer aussi et qui apprécie l'abri ponctuel d'un parapluie.
Très peu de paroles, juste des images que l'on regarde en songe, au moment où le bouquet de ballons s'envole, s'envole, emportant loin loin ce gamin en quête d'un compagnon.
Un film qui prend son temps.Le Synopsis officiel du film (Gebeka Films) : :
Le Ballon Rouge (1956 - 36 minutes) : C’est l’histoire d’un petit garçon et d'un ballon magique. Dans le Paris des années 50, un petit garçon libère un ballon accroché réverbère. À la surprise des habitants du quartier, suscitant la convoitise des autres enfants, le ballon rouge va le suivre partout dans les rues de Paris... Crin Blanc (1953 - 40 minutes) : Au sud de la France, il est un pays presque désertique appelé La Camargue. Crin-Blanc est un magnifique étalon, chef d'un troupeau de chevaux sauvages, trop fier pour se laisser dompter par les hommes. Seul Folco, un petit pêcheur, réussira à l’apprivoiser. Une profonde amitié va naître entre l’enfant et le cheval. Ensemble, ils partiront à la conquête d'une liberté que les hommes leur refusent...Le ballon rouge n’est pas de notre monde. Il s’agit tout d’abord d’une fantaisie quasi muette, drôle mais fondamentalement mélancolique, sublimée par la mise en scène d’un ancien photographe en quête perpétuelle de l’ailleurs. Souvent burlesque, le comique, né de la relation singulière entre le petit blondinet tout mignon (Pascal Lamorisse, le fils du cinéaste) et son ballon rouge écarlate, fidèle compagnon doté d’intentions, amuse, alors que pointe l’initiation cruelle à la vie qui menace le monde de l’enfant (symbolisé par sa sphère rubiconde), notamment lorsque les autres bambins du quartier le traquent pour lui enlever son ami magique.
Entre déambulations oisives et courses-poursuites entre culottes courtes, Albert Lamorisse relate un conte parisien d’une autre époque, où le Paris de Ménilmontant et son urbanisme miteux et délabré est vu à travers le regard d’un môme solitaire. Chaplin n’est pas très loin, la couleur en plus. Le cadre devient un personnage à part entière et participe à la mécanique de l’action. Le réalisme de la vieille pierre, à valeur historique, rejoint le mythe de la capitale d’antan, alors que la caméra unique photographie, tout en mouvements, les clichés atypiques d’une ère urbaine révolue, jalonnée de vieux pavés et surplombée d’un ciel bleu bienveillant.Tout concourt ici à faire de ce court-métrage (36 minutes de pur bonheur) un chef d’œuvre à part entière. Justement célébré par la critique à sa sortie et glorifié de récompenses prestigieuses, ce moyen métrage irradie l’écran de sa fausse singularité, puisque son charme si unique trouve en fait écho dans l’œuvre, alors en construction, du cinéaste. Ce dernier renforce l’exploration du monde de l’enfance après Bim (dialogues de Prévert !) et surtout le splendide Crin Blanc, où à chaque fois il dote son jeune protagoniste d’un objet fétiche duquel l’entourage malveillant souhaite le destituer. Après l’âne et le cheval de ses deux premiers opus, Lamorisse introduit ici un ballon facétieux, incroyablement expressif dans ses mouvements et sa vivacité, qui trouble l’enfant dans sa solitude pour le mener vers une évasion finale céleste. L’exutoire fait office de fin heureuse qui prend à contre-pied le désir de liberté de Crin Blanc, au dénouement farouchement plus sombre, même si dans les deux cas l’on peut parler d’une touche Lamorisse.
D’une beauté picturale épatante, le conte, aux effluves imaginaires de Saint Exupery, est à redécouvrir absolument, pour ses innombrables charmes. Si son entêtement juvénile parle encore aux enfants de notre époque, la maestria de la réalisation et l’ambiance onirique du gigantesque village urbain décrit emportent notre adhésion d’adultes et sustentent notre fascination, comme l’a démontré Hou Hsiao-Hsien en 2007 à travers son remake, Le voyage du ballon rouge, avec Juliette Binoche.
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