• histoire fifties

    1953

     

     

     

    Bradbury publie "Fahrenheit 451"

     

     Ecrivain américain, Ray Bradbury publie "Fahrenheit 451". Avec toute la poésie et le pessimisme qu'on lui connaît, il y imagine un univers futuriste où les livres sont interdits et brûlés. Le titre fait d'ailleurs allusion à la température nécessaire à la combustion totale du papier. L'œuvre de Bradbury apparaît alors comme une dénonciation des failles du totalitarisme. Elle cherche également à montrer l'importance de la culture au sein de la société, qui, sans elle, se voit complètement dénuée de toutes valeurs humaines, au profit de la consommation de masse et d'un bonheur sans consistance. Le roman fera l'objet d'une réadaptation cinématographique en 1966, par François Truffaut.

     

    Le livre a obtenu le Prix Hugo du meilleur roman 1954.

     

    Première partie, Le Foyer et la Salamandre.

     

    Dans un futur indéterminé, Montag est un « pompier » dont le travail est de brûler toutes les œuvres écrites, sans exception. Lui et son escouade pyromane parcourent la ville à la recherche de toutes les bibliothèques illégales, et ont pour ordre strict d'en faire un autodafé. Le monde de Montag est un monde où posséder un livre, voire simplement lire une œuvre écrite, sont devenus des crimes. La littérature, répugnée par la société, n'existe plus. Jusque-là pleinement satisfait de son travail, Montag va un jour décider de soustraire des livres à leur destruction promise et de les lire. Il décide de cacher les œuvres chez lui, sans que personne ne soit au courant. Une nuit en revenant de son travail, au petit matin, en regagnant sa maison, il rencontre une jeune fille, au détour d'une rue. Elle s'appelle Clarisse McClellan, et a 17 ans. Elle est l'opposée en tous points de l'épouse de Guy Montag : Mildred, endoctrinée par la propagande télévisée.

     

    Deuxième partie, Le Tamis et le Sable.

     

    Découvrant les livres, il part en recherche d'une vieille connaissance qu'il n'a jamais dénoncée, sans vraiment savoir pourquoi. Il s'agit de Faber, un vieux professeur d'anglais retraité qui s'était fait licencier quarante ans plus tôt à la fermeture, par manque d'élèves et de crédits, de la dernière école d'arts libéraux. Une discussion a lieu entre les deux hommes, Montag proposant à Faber de réimprimer des livres. Finalement, Faber lui donnera une puce qui, introduite dans son oreille, lui permettra de communiquer avec lui en toute discrétion. Le but étant de découvrir les points faibles de l'univers des pompiers, et plus particulièrement du capitaine Beatty, le supérieur hiérarchique de Montag.

     

    Troisième partie, L'Éclat de la Flamme.

     

    Faber envoie Montag en mission de reconnaissance, mais Montag se fait démasquer et finit par brûler Beatty, lors d'une mission qui visait la maison même de Montag. En effet, sa femme, Mildred, avant de le quitter, avait averti les autorités de la présence de livres chez elle. Montag devient alors un dangereux criminel et est traqué sans merci par cette société pourtant au bord de la guerre. Il est alors poursuivi par le Limier (une machine robotisée programmée pour traquer, capturer et tuer tous ceux qui osent toucher aux livres. Le limier-robot est une machine qui ressemble à un chien-abeille avec ses huit pattes et sa trompe de laquelle sort un dard qui injecte des doses massives de morphine et de procaïne). Grâce à un ingénieux tour de passe-passe et surtout avec une chance incroyable, il parvient à s'échapper de la ville et se laisse porter le long du fleuve pour rencontrer les membres d'une communauté itinérante composée de vieux diplômés de Harvard qui habitent sur les routes, le long de vieux chemins de fer rouillés. Ils ont chacun appris un livre par cœur afin de le sauver de l'oubli auquel il était promis. Finalement, la guerre éclate et Montag voit la ville détruite, lui donnant une chance à un nouveau départ.

     

    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, histoire fifties

     

    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, histoire fifties

     

    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, histoire fifties

     

    Fahrenheit 451 (film, 1966)
    Titre original Fahrenheit 451
    Réalisation François Truffaut
    Acteurs principaux Oskar Werner
    Julie Christie
    Cyril Cusack
    Scénario François Truffaut
    Jean-Louis Richard
    adapté du roman éponyme de Ray Bradbury
    Photographie Nicolas Roeg
    Montage Thom Noble
    Musique Bernard Herrmann
    Production Lewis M. Allen pour Anglo Enterprises et Vineyard Film
    Pays d'origine Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
    Langue(s) originale(s) Anglais
    Format Technicolor - Mono
    1,85:1 - 35mm
    Genre Science-fiction
    Durée 112 minutes (1h52)
    Sortie Drapeau de la France 15 septembre 1966
    Drapeau du Royaume-Uni 16 septembre 1966
    Drapeau des États-Unis 14 novembre 1966

     

     

     

    « reflexion elvis sur felton jarvisreflexion rockabilly :extrait interview buddy holly »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :