• 21 JANVIER 1954

     

    Lancement du premier sous-marin nucléaire

     

     

     

     

     

    L'USS "Nautilus" sort des chantiers navals de Croton dans le Connecticut. Long de 91 mètres et pesant plus de 3 000 tonnes, le "Nautilus" est le premier bâtiment à propulsion nucléaire au monde. Il est baptisé ainsi en hommage à Jules Vernes et au sous-marin du Capitaine Nemo dans "Vingt mille lieues sous les mers". Il entrera officiellement en fonction à partir du mois de septembre. Le "Nautilus" est capable de rester plusieurs semaines immergé et de parcourir ainsi 140 000 kilomètres. En août 1958, il sera le premier bâtiment à naviguer sous la calotte glacière du pôle Nord.

     

     

     

    Ainsi nommé en hommage au Nautilus de Jules Verne, ce sous-marin nucléaire est le quatrième navire de la marine américaine à porter ce nom, après l’USS Nautilus (SS-168), il a été conçu grâce aux travaux du physicien Philip Abelson, puis commandé par Harry S. Truman en 1951 (date à laquelle le congrès américain a donné son accord pour le lancement du programme), et inauguré par le président Eisenhower en 1954.

     

    Le Nautilus réalise sa première sortie en mer le 20 janvier 1955, depuis le chantier naval Electric Boat de Groton dans le Connecticut. Il mesure 91 mètres de long pour plus de 3 000 tonnes. La propulsion nucléaire lui procure une autonomie sans précédent (plusieurs semaines d'immersion et jusqu'à 140 000 kilomètres en vitesse « de croisière »).

     

    Le 4 février 1957, le Nautilus atteignit son soixante-millième mille marin (soit 111 120 km) en plongée, correspondant aux « vingt mille lieues » du roman de Jules Verne.

     

    Le 3 août 1958, à 11 h 15, il devint le premier bâtiment à naviguer sous la calotte glaciaire du pôle Nord. À cette occasion, chacun des sous-mariniers embarqués a essayé d'entrer dans l'histoire en étant le premier à faire telle ou telle chose en ce lieu mythique (premier à prendre une douche, à laver son linge, et ainsi de suite)

     

    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, histoire fifties
    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, histoire fifties
    Le Nautilus à Mare Island Naval Shipyard en 1985.

     

    Après son périple sous la calotte glaciaire, il retourna sur Portland (Grande-Bretagne) où il reçut la première Presidential Unit Citation décernée en temps de paix.

     

    Il est retiré du service actif en 1980, puis désigné comme site historique en 1982, avant d'être finalement transformé en navire musée. Il stationne depuis a Groton (Connecticut).

     

     

     

     




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  • INTERVIEW JOE ESPOSITO DE 2002 Sonia Benezra

    Joe a rencontré Elvis en 1958, alors que tous deux servaient pour l'armée américaine. Ils sont instantanément devenus amis. Recruté par le King en tant que gérant de tournée, Joe Esposito a notamment agi comme garçon d'honneur lorsque le chanteur a uni sa destinée à Priscilla Beaulieu. Encore aujourd'hui, Joe entretient un lien étroit avec l'ex-épouse d'Elvis ainsi qu'avec sa fille, Lisa-Marie Presley. Souvent aussi traite de ramasse sou ...!!!!!

     

     

     

     

     

    Jusqu'à la mort d'Elvis, Joe Esposito a accompagné la légende à travers la gloire

     

    en voici le principal :

     

    Quand vous avez fait la rencontre d'Elvis, dans l'armée, saviez-vous qu'il allait devenir un si grand personnage ?
    Il était déjà une vedette quand il a fait son service. J'étais très nerveux à notre première rencontre ; je n'avais jamais côtoyé de grandes vedettes. Il était d'un abord facile, très chaleureux, il rendait les gens à l'aise. J'ai tout de suite su que nous allions devenir de très bons amis.

     

    Vous avez ensuite travaillé avec lui pendant de nombreuses années. Vous avez été non seulement son directeur de tournée, mais aussi un grand ami qui l'a vu traverser des hauts et des bas. Quand vous avez commencé à travailler pour lui, cela a-t-il été difficile de concilier votre amitié et votre relation professionnelle ?

     

    Pas avec lui, car l'amitié passait avant tout. Travailler pour Elvis Presley n'était pas ordinaire ; je devais être disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. J'habitais donc chez lui. Je m'occupais de tout organiser, que chacun fasse son affaire. C'était mon travail. En dehors des heures de travail, nous mangions ensemble, nous faisions tout ensemble. C'était spécial, nous formions une grande famille. Nous avions du plaisir, nous profitions de la vie

     

    ----Il se demandait si le public l'aimerait à 50 ans, à 60 ans, s'il était encore un sex-symbol à 40 ans, etc. Ça le troublait énormément. On aurait pensé qu'il ferait quelque chose à ce sujet, mais non....

     

    ---Beaucoup d'histoires à son sujet sont fausses, et j'aime remettre les pendules à l'heure.

     

    ----Non, il ne parlait pas de sa mère, pas avec nous. Elvis avait un jumeau qui est mort-né, et après cet accouchement, sa mère n'a pu avoir d'autres enfants. Elle a donc surprotégé Elvis. Ils étaient très proches. Elvis n'avait pas beaucoup d'amis, il ne vivait que pour sa mère

     

     

     

    Le colonel Parker est un autre personnage important dans la vie d'Elvis. Aimait-il Elvis ?

     

    Oui, il l'aimait.Il voulait en faire une star, il voulait gagner beaucoup d'argent, et il voulait bien s'y prendre. Le colonel a fait des erreurs, comme tout le monde. Ensemble, Elvis et lui formaient une équipe. Personne ne savait aussi bien s'y prendre avec Elvis que le colonel Parker. Elvis était très entêté ! Le colonel ne l'a pas sur utilisé, comme le font beaucoup d'imprésarios. Il n'a pris aucun autre artiste sous son aile ; il ne s'occupait que d'Elvis, parce qu'il l'aimait beaucoup. Il savait comment le traiter, et c'est pourquoi Elvis est devenu si populaire et l'est resté. Elvis était très déçu de sa carrière au cinéma, il trouvait ses rôles ridicules. Le colonel a joué pour beaucoup dans les décisions d'Elvis ; entre autres, il l'a encouragé à refuser le rôle dans A Star is Born, et pourtant... Il y avait de bonnes raisons pour qu'il refuse. Entre autres, Barbra Streisand était très difficile

     

    Que s'est-il passé en ce fameux dernier jour de sa vie ?

    Nous devions partir en tournée ce soir-là et je m'occupais de tout préparer. Je devais réveiller Elvis à 16 h. À 14 h, sa copine d'alors, Ginger Alden, a téléphoné de l'étage et a parlé à Al, notre valet de chambre. Elle lui a demandé de monter, car Elvis était inconscient. Al est monté et m'a appelé sur l'interphone pour que j'aille le rejoindre. Quand je suis arrivé dans la salle de bains, Elvis gisait par terre. Je me suis penché sur lui, et j'ai tout de suite su qu'il était mort. Je l'ai retourné, mais je n'ai pas pu lui faire le bouche-à-bouche parce que sa bouche était fermée et impossible à ouvrir. J'ai essayé, mais en vain. J'ai pris le téléphone et j'ai composé le zéro pour une ambulance, car à cette époque, le 9-1-1 n'existait pas. Je lui ai fait un massage cardiaque, et ça ne donnait rien, mais j'ai continué. Lisa Marie était là, elle devait retourner en Californie ce jour-là. Ginger était avec elle dans l'embrasure de la porte de la salle de bains, et je lui ai demandé de l'éloigner de là. Je n'ai pas aimé qu'elle voie son père comme ça. L'ambulance est arrivée, et nous avons balancé Elvis... Qu'est-ce que je dis là ? J'ai l'esprit embrouillé. Nous l'avons mis sur la civière, puis dans l'ambulance. J'y suis monté avec Charlie Hodge et Dr. Nick, qui venait d'arriver. À l'hôpital, on a emmené Elvis à la salle d'urgence, on nous a emmenés dans une autre pièce. Après trente minutes d'attente, on nous a annoncé qu'Elvis nous avait quittés. C'était épouvantable, nous avons éclaté en sanglots. Il n'était plus.

     

    S'il était toujours avec nous, quelle ampleur croyez-vous qu'aurait sa popularité ? Serait-il aussi vénéré ?
    Je suis certain d'une chose : il chanterait toujours, il ferait de la scène. C'était toute sa vie. J'espère qu'il le ferait, qu'il se serait ressaisi, qu'il serait redevenu lui-même, le Elvis que je connaissais, qu'il rendrait le public heureux et qu'il ferait du cinéma. Il voulait réaliser des films de comédie et d'action. Il adorait ces choses-là

     

    Que croyez-vous qu'Elvis aurait pensé du vidéoclip et du tournant qu'a pris le monde de la musique ?

    Depuis la mort d'Elvis, les spectacles sont devenus des méga-productions. Elvis aurait adoré ça, ça nous aurait donné beaucoup de travail. Si certaines tournées nécessitent 21 camions, il nous en aurait fallu au moins 50 ! Elvis était comme ça.

     

    Je suis certaine qu'il aurait aimé faire des vidéoclips.
    Absolument ! Il aurait eu de grandes idées. C'est une ère technologique vraiment incroyable

     

    Si vous pouviez n'en choisir qu'un, quel serait le plus beau moment que vous avez passé avec lui ?

    Il y en a eu beaucoup. Nous avons passé une semaine à Aspen, au Colorado. Priscilla et moi avions loué une maison là-bas, question de décrocher de tout. Et c'est ce que nous avons fait. Il y avait Elvis et Priscilla, Lamar Fike et sa femme Nora, puis ma femme Joan et moi. Nous étions trois couples qui allaient passer une semaine à la montagne, loin de tout. Nous avons vécu comme des gens ordinaires. Nous avons dîné ensemble, nous avons parlé, écouté de la musique, joué à des jeux de société, fait de la motoneige, etc. Personne ne savait que nous étions là, c'était le bonheur total. C'est une semaine que je n'oublierai jamais. Nous avons eu beaucoup de plaisir, nous avons ri, il n'y avait pas de pression. C'était fantastique

     

    Qu'est-ce qui vous manque le plus chez lui ?

     

    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, interview joe esposito

     



    C'est lui qui me manque. Je m'ennuie de son rire. C'était le plus beau rire du monde ! Quand il éclatait de rire, il ne pouvait plus s'arrêter. Sur les plateaux de tournage, si le fou rire le prenait, il fallait arrêter de tourner. Il adorait rire. Peu de gens sont comme ça, surtout de nos jours

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