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sayonara 1957
sayonara
Sayonara est un film américain de 1957 réalisé par Joshua Logan, d'après le roman de même titre de James A. Michener paru en 1954.
Fiche technique
- Titre français : Sayonara
- Titre original : Sayonara
- Réalisation : Joshua Logan
- Scénario : Paul Osborn, d'après un roman de James Michener
- Photographie : Ellsworth Fredericks
- Musique : Franz Waxman
- Costumes : Norma Koch
- Date de sortie : 1957
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue : anglais
- Genre : mélodrame
- Producteur : William Goetz
- Distribué par : Warner Bros.
- Durée : 147 minutes
Distribution
- Marlon Brando (VF : Claude Bertrand) : Major Lloyd Gruver
- Patricia Owens : Eileen Webster
- Red Buttons (VF : Michel Gudin) : Joe Kelly
- Miiko Taka : Hana-ogi
- Ricardo Montalban : Nakamura
- Martha Scott : Mme Webster
- Miyoshi Umeki : Katsumi Kelly
- James Garner (VF : Raymond Loyer) : Capitaine Mike Bailey
- Kent Smith : Général Mark Webster
- Douglas Watson : Colonel Crawford
- Reiko Kuba : Fumiko-San
- Soo Yong : Teruko-San
- James Stacy : reporter (non crédité)
Récompenses
- Oscar du meilleur acteur dans un second rôle (Red Buttons)
- Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle (Miyoshi Umeki)
- Oscar de la meilleure direction artistique pour (Ted Haworth & Robert Priestley)
- Oscar du meilleur son pour (George Groves)
Énième exemple de l'effet schizophrénique suscité par un effort de contextualisation : on imagine sans peine les intentions louables d'un tel film, travaillant une veine progressiste pour rendre acceptable à l'époque le mariage entre Américains et Japonais, mais d'un point de vue purement narratif, le déroulé des événements a un peu mal vieilli et rend les 2h30 un peu longues. Comment on se positionne, dans cette histoire ?
Je garde un certain attachement pour le charme désuet de ce genre de production, donc je me place plutôt du côté positif. Le film se concentre assez vite sur deux relations amoureuses interdites, avec Marlon Brando qui s'entiche d'une actrice célèbre alors qu'un ami à lui l'initie aux us et coutumes locaux. Sa progression morale, de la bidasse vaguement intolérante et raciste à l'amateur de la culture japonaise frise le stéréotype, mais on se laisse tout de même doucement bercer par ce schéma déjà vu cent fois. C'est le rôle de Brando qui porte en son sein le message de tolérance à travers les "races" (ie. les couleurs de peau).
Ceci étant dit, on a droit à de jolies caricatures de la femme japonaise, docile, aimable, serviable et corvéable à souhait, bonne aussi bien pour faire à manger que pour préparer le saké. La peinture de l'état d'esprit de l'ami de Brando est plutôt drôle à ce sujet, car en voulant matérialiser de bonnes intentions sur son attrait pour la culture japonaise, on ne peut que constater sa joie de se retrouver nourri, logé et blanchi par sa dulcinée, aux petits soins du matin au soir. Pas de procès anachronique, mais il y a de quoi sourire. Le film est tout aussi maladroit quand il cherche à affirmer que l'homme occidental aime la femme japonaise telle qu'elle est, sans qu'elle ait recours à de la chirurgie esthétique pour "s'occidentaliser". On rit aussi devant le choix totalement incongru d'un acteur mexicain pour interpréter un acteur japonais de kabuki... soit disant parce que la production n'avait pas réussi à trouver un acteur japonais parlant suffisamment bien l'anglais. Le résultat n'en reste pas moins ridicule, à tel point qu'on met un moment à comprendre qu'il s'agit bien d'une personnage japonais et non pas d'un occidental.
"Sayonara" a le mérite d'introduire des éléments de contexte historique, à une époque (le début des années 50) où des dizaines de milliers de soldats américains se mariaient avec des Japonaises contre l'avis du corps militaire. La loi pliera devant l'incapacité de décourager ces mariages. Le contenu dramatique paraît très daté vu d'aujourd'hui, mais il conserve une part non-négligeable de sincérité. On pense au "M. Butterfly" de Cronenberg, sur le thème de l'amour interdit, d'autant plus qu'il est ici aussi question de milieux exclusivement masculin d'un côté et féminin de l'autre — sans pour autant évoquer une quelconque relation homosexuelle ici. L'émancipation du pilote de l'U.S. Air Force, en s'ouvrant à une culture étrangère, en prenant goût à des coutumes exotiques, en travaillant un certain côté raffiné, conduit à une élévation au-dessus des barrières sociales de son époque aussi naïve que touchante.
l excellent red buttons
la musique pas du film bien sur mais j adore ..
film par extrait de 10 mn avec les 15 synr vous aurez vu tout le film .......a droite vous verrez synr aou b ou c etc .....bonfilm ...
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Commentaires