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Les Diaboliques
Les Diaboliques :
- Titre : Les Diaboliques
- Réalisation : Henri-Georges Clouzot
- Scénario : Jérôme Geromini, Henri-Georges Clouzot, Frédéric Grendel et René Masson, d'après le roman Celle qui n'était plus, de Boileau-Narcejac aux éditions Denoël
- Assistant réalisateur : Michel Romanoff
- Production : Henri-Georges Clouzot pour Vera Films ; Filmsonor
- Distribution : Cinédis
- Directeur de production : Louis de Masure
- Musique : Georges Van Parys (éditions : Choudens)
- Photographie : Armand Thirard
- Opérateur : Robert Juillard, assisté de Jean Dicop et Daniel Diot
- Caméramen : Louis Née, Jacques Robin, Jean Lallier
- Montage : Madeleine Gug
- Script-girl : Jeanne Witta-Montrobert
- Régisseur : Georges Testard
- Décors : Léon Barsacq
- Son : William-Robert Sivel, Système A.R.T.E.C
- Tournage dans les studios Franstudio de Saint-Maurice
- Pays d'origine : France
- Format : Noir et blanc - 1,37:1 - Mono - 35 mm
- Laboratoire L.T.C Saint-Cloud
- Trucages : LAX
- Genre : Drame, thriller
- Durée : 114 minutes (1h54)
- Date de sortie : 29 janvier 1955 (France)
- Visa d'exploitation : 14.131 Distribution [modifier]
- Simone Signoret : Nicole Horner, une enseignate maîtresse de Michel
- Véra Clouzot : Christina Delassale, la femme de Michel
- Paul Meurisse : Michel Delassalle, le directeur de l'institut privé
- Charles Vanel : Le commissaire Fichet à la retraite
- Pierre Larquey : Monsieur Drain, un enseignant
- Michel Serrault : Le surveillant de l'institut
- Jean Brochard : M. Plantiveau, le concierge de l'institut
- Noël Roquevert : M; Herboux, le locataire de Nicole
- Georges Chamarat : Le médecin cardiologue
- Thérèse Dorny : Mme Herboux, la locataire de Nicole
- Aminda Montserrat : Mme Plantiveau
- Madeleine Suffel : La dégraisseuse
- Jean Témerson : Le garçon d'hôtel
- Jacques Hilling : L'employé de la morgue
- Robert Dalban : Le garagiste
- Jacques Varennes : Le professeur
- Georges Poujouly : Un élève
- Yves-Marie Maurin : Le jeune Moynet
- Jean Lefebvre : Le 2ème classe
- Camille Guérini : Le photographe
- Henri Coutet : L'employé de la morgue
- Henri Humbert : Le jeune Patard
- Johnny Hallyday : Un élève
- Michel Dumur : Le jeune Ritberger
- Jean-Pierre Bonnefoux : Le jeune Gascuel
- Robert Acon Rodrigo : Le petit José
- Jean Clarieux : Le taxi
- Christian Brocard : Un homme à la morgue
- Jimmy Urbain : Un élève
- Dominique Brun
- Parmi les élèves du pensionnat se trouvent deux figurants célèbres : Georges Poujouly et Johnny Hallyday.
- Le roman de Boileau-Narcejac a fait l'objet, en 1996, d'une nouvelle adaptation de beaucoup moins bonne qualité réalisée par Jeremiah S. Chechik, sous le titre Diabolique, interprétée par Sharon Stone (la maîtresse), Isabelle Adjani (la femme) et Chazz Palminteri (le mari). La fin en est toutefois très différente.
- Alfred Hitchcock, après le succès du film, demanda à Boileau-Narcejac de lui écrire un scénario dans la même veine que celui des Diaboliques : ce fut Sueurs froides.
- À noter, l'apparition de Jean Lefebvre en soldat ivre et celle de Michel Serrault, qui débutait au cinéma.
- Clouzot place une partie de l'action à Niort dont il était originaire. Le film présente une particularité dans son utilisation, ou plutôt dans sa non-utilisation, de la musique. En effet, la musique, composée par Georges Van Parys, ne dure que 2 minutes 21 secondes : 1 minute 57 secondes pour le générique de début, 24 secondes pour celui de fin. Elle est totalement absente du reste du film.
- Prix Louis-Delluc en 1954.
- Prix du meilleur film étranger lors des New York Film Critics Circle Awards 1955.
- Prix Edgar Allan Poe du meilleur film étranger en 1956.
Michel Delasalle est le Directeur d'une pension pour jeunes garçons un peu calamiteuse. C'est un homme machiavélique et cruel qui règne en despote >sur un corps enseignant plutôt veule et qui terrorise sa femme Christine, fragile et cardiaque,. Il affiche froidement sa liaison avec une institutrice de l' établissement, Nicole, qui est une créature équilibrée aux nerfs d'acier. Celle-ci est également victime de la brutalité et de la méchanceté de Michel. Mais à force de rebuffades et d'humiliations répétées et intolérables , elles finissent par s'allier, et sous l'impulsion énergique de Nicole, elles décident de supprimer cet homme odieux. Elles arrivent à le droguer et à le noyer dans une baignoire à Niort où elles l'on attiré à l'occasion d'une période de vacances puis à le transporter dans une malle afin de jeter son corps corps dans la piscine de l'établissement qu'il était sensé ne pas avoir quitté et faire croire de la sorte à un accident. C'est un crime parfait qui s'accomplit. Malheureusement le cadavre disparaît mystérieusement et d'étranges phénomènes se produisent. Christina est en proie à la peur avec de fâcheuses répercussions sur sa santé : l'état de son coeur se détériore de plus en plus. L'angoisse, la peur s'installent à la pension jusqu'au jour où Christina succombe pour avoir vu le cadavre de son mari aux yeux révulsés se dresser devant elle sortant d'une baignoire. Coup de théatre : la mort de Delessale était feinte et tout le reste une mise en scène . Michel et sa complice Nicole ont réussi à mener à bien la machination ayant conduit à l'élimination de Christina. Mais un policier madré a deviné les sinistres desseins des amants diaboliques et leur promet un avenir auquel ils n'avaient pas songé : "vingt ans de bagne"
Simone Signoret : "La femme que je joue était une coupable. J'avais donc tendance à la jouer en coupable, alors que tout le suspense tenait au fait que le public devait la croire innocente jusqu'au deux dernières minutes du film. Quand il m'a dit ça, je l'ai mal pris, mais j'ai eu tord."
Les fidèles C.Vanel, P.Larquey, J.Brochard et N.Roquevert sont de la distribution. Ce dernier doit aider S.Signoret à descendre une malle dans laquelle est censé se trouver P.Meurisse.
N.Roquevert : " Pour faire plus vrai, Clouzot avait eu l'heureuse idée de mettre un gars dans cette malle. Ainsi, avons-nous descendu et monté cette putain de malle quatre ou cinq fois. Quand Clouzot eu jugé la scène à son goût, nous avons poussé un soupir de soulagement. Au même instant, nous avons entendu un râle : "Aaaah ! " On avait oublié le pauvre gars."Remake
Contrairement à ce qu' on était en droit d' attendre le remake US de Friedkin malgrè ses deux stars féminines (stone et Adjani) s'est soldé par un flop de premiere grandeur, ce qui prouve qu'il en est au cinéma un peu comme en cuisine et qu'une bonne recette peut être complètement gâchée si le chef cuisinier n'y apporte pas son savoir faire.
remake
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