• le perfecto +blouson noir

    LE PERFECTO / 

                                                                                                        est un blouson en cuir raide et épais créé en 1915 aux États-Unis par la firme Schott et fabriqué par cette même firme à partir de 1928 comme étant le premier blouson pour motards du fait de son caractère indéchirable en cas de chute. 

    Il possède une coupe spécifique avec une fermeture croisée à fermeture à glissière sur le devant, doublant ainsi l'épaisseur de cuir pour mieux protéger le torse ; des pressions permettent de rabattre le col pour éviter qu'il ne batte dans le vent et un empiècement dans le dos pour fixer la ceinture qui permet de maintenir le blouson sur les reins. 

    Bien que la plupart des perfectos soient choisis de couleur noire, il en existe aussi des marrons, rouges, blancs, etc. On peut aussi rencontrer des blousons ayant une coupe perfecto conçus dans d'autres matériaux que le cuir, comme le jeans ou le vinyle. 

    Afficher l'image d'origine 

    Son nom d'origine espagnole lui vient des cigares cubains Perfecto que fumait le dirigeant de l'entreprise qui le créa. 

    Résultat de recherche d'images pour "cigares cubains Perfecto"

    Généralement très résistants, les perfectos ont d'abord été utilisés comme protection par les motards, avant de devenir un des éléments de l'uniforme du rocker(souvent recouvert de badges dans les années 80) dans les années 1950 et début 1960, sous l'influence d'acteurs comme Marlon Brando (L'Équipée sauvage 1953), Michael Pare . Dans les années 1970, la série Happy Days, dont l'histoire se situe dans les années 1950/60, popularise lui le blouson noir  via le personnage de Fonzie. C'est aussi dans les années 1970, avec l'explosion du mouvement punk que le perfecto se répand à nouveau, par l'intermédiaire de groupes comme les Ramones ou le turbulent Sid Vicious, souvent modifié à la sauce DIY : ajout de clous, chaînes, badges et peintures à l'effigie de groupes ou porteurs de messages revendicatifs. On le retrouve encore au cinéma dans les années 1980, par exemple dans le film Terminator. De nos jours les perfectos sont utilisés par les policiers motards en Amérique. 

     

    Afficher l'image d'origine 

    on trouve ELVIS si byzarre que cela puisse paraitre en blouson noir que a quelques occasion

    pour le film ROUSTABOUT  -AU 68 COME BACK BIEN SUR -EN 1970 PERIODE THAT S THE WAY STYLE SIMILE CUIR ...photo pub de 1957 ..

     

     

    Le perfecto, légendaire blouson en cuir qui fut l'apanage des motards, des rockeurs puis des punks, est désormais un "it" fashion à ne pas manquer. Les fashionistas se l'arrachent et les créateurs le déclinent en cuir doré, en peau retournée ou version améliorée.

     En effet, le perfecto a fait son grand retour durant l'automne 2007. La gent des modeuses l'a adopté afin d'en révéler son fort potentiel
     mode. À l’origine, le perfecto fut conçu pour protéger les motards. En 1928, la firme Schott - qui a imaginé le premier modèle en 1915 - en sort une version améliorée et la destine aux conducteurs de deux roues, ce blouson étant cousu en cuir indéchirable.

    L'appellation "Perfecto" a été choisie en référence au directeur de la société qui fumait des cigares appelés perfectos. Croisière à glissière, double épaisseur de cuir sur le torse, col fixé au corps grâce à des pressions, le perfecto semble être au bikeur ce que le
     caban est aux marins… Le perfecto, grâce à certains acteurs des années 60 tels que Marlon Brando  devient le symbole de la branchitude un rien rebelle.

    Plus tard les rockeurs l'adoptent, puis c'est au tour du mouvement punk de l'intégrer à leur uniforme en le customisant à base de clous, chaînes, badges et écussons… Quelque peu ringardisé dans les années 2000, le perfecto est revenu régner en maître en 2007 sur la sphère mode, mais seulement chez les dames. Ces dernières détournent son aspect "mauvais garçon " en lui associant des tenues girly rock, piles dans la tendance mix and match / loose and chic de la saison automne/hiver 2007/2008.
     

     

    Un monde perfect

    L'histoire du Perfecto c'est Schott qui va l'écrire.
    La firme américaine créée en 1915 un blouson de cuir raide et épais destiné aux motards. Son épaisseur est doublée afin de préserver le " biker " en cas de chute. Il possède également une fermeture à glissière sur le devant et des pressions permettant de rabattre le col pour couper du vent. Le blouson dispose enfin d'un empiècement dans le dos afin de fixer la ceinture pour permettre de maintenir le blouson sur les reins. Pour ce qui est de la couleur, le plus souvent noire, elle se décline aussi en marron, rouge, ou bleue.
    Fabriqué à partir de 1928, sa dénomination, d'origine espagnole, est vite trouvée, ce sera Perfecto, du nom des cigares cubains que fume le dirigeant de Schott... La légende du Perfecto est née...

    Une bande de blousons noirs

    Une légende largement entretenue par les artistes, chanteurs ou encore acteurs.
    Dans les années 50, le Perfecto devient l'uniforme de certain rocker .Les années 70, marquées musicalement par le punk, vont remettre le Perfecto au goût du jour.
    C'est le cas avec des groupes comme les Ramones ou le bassiste des Sex Pistols, créateur du pogo, Sid Vicious.
    Dans les années 80, on se souvient également d'un Renaud, qui n'a toujours pas raccroché son Perfecto, chantant une banlieue qui n'existe plus, celle des blousons noirs.

    Le Perfecto sait également faire son cinéma.
    Marlon Brando, alias Johnny dans " L'Equipée sauvage " de Laszlo Benedek (1953), parade à la tête de sa bande, les Rebelles noirs.
    . Le perfecto devient pour l'acteur une seconde peau.

    Le Perfecto n'est pas seulement emblématique d'une époque, il incarne un état d'esprit, toujours aussi présent, celui du rebelle qui ne s'encombre ni des conventions ni des modes.
     

     

     

     

     

     

     

     

    1959 : le chiffre de la délinquance juvénile remonte depuis 1954, il commence à inquiéter les pouvoirs publics qui se préoccupent de plus en plus des problèmes de prévention, un secrétariat général à la jeunesse est créé, il deviendra rapidement un ministère.
    Cette augmentation de la délinquance juvénile qui est de l’ordre de 40 % depuis 1954 n’est pas sans lien avec les prémices du “baby boom” de la période de la fin de la guerre. Le nombre des jeunes augmente, c’est l’objet du travail important du démographe Albert Sauvy publié en 1958 et largement évoqué dans la presse.
    Si cette hausse de la délinquance juvénile est importante, elle est nettement plus modérée pour la délinquance en bandes, aux alentours de 10 %. Les événements du square Saint-Lambert et de Bandol de fin juillet 1959, très largement médiatisés par la presse, ne semblent pas s’inscrire dans un contexte de crainte à l’égard des bandes de jeunes.
     

    L’évocation des « tricheurs », en référence au film de Marcel Carné, sorti il y a quelques mois et toujours à l’affiche sur les Champs-Élysées en juillet 1959, stigmatise plutôt une jeunesse aisée qui ne se réfère pas à l’archétype de la bande.
    Quelques articles et ouvrages sur les groupes de jeunes délinquants ont été publiés dans les années 1957-1958, mais on les qualifie souvent de « gangs » en référence à des phénomènes de bandes nord américaines popularisés par le cinéma et quelques vedettes médiatiques : Marlon Brando, James Dean.
     

    Il semble bien que ce soit la presse qui, à partir du square Saint-Lambert et de Bandol, crée le mythe du Blouson noir et de la bande jeune. On peut se demander si, par ses articles quotidiens, elle n’a pas fortement induit le développement du modèle, aidée en cela par le cinéma. 

    Les articles se multiplient dans la presse, oscillant entre le fait divers et une approche des causes d’un phénomène plus ou moins artificiel. Les titres de plus en plus inquiétants et vendeurs ne correspondent pas à la tonalité des rapports de police beaucoup plus nuancés sur les incidents de fin juillet 1959. 

    Une société qui change ? La peur de la jeunesse ? On parle de la « crise de la jeunesse », de la « déconcertante jeunesse ». Le phénomène médiatique s’amplifie ; on crée un mythe du Blouson noir, de sa dangerosité. Mais en même temps on lui donne une identité de plus en plus confuse, jusqu’à recouvrir par le terme “blousons noirs” une délinquance qui n’a plus rien à voir ni avec la jeunesse ni avec les bandes. Peut-on parler de la création par la presse d’un climat d’insécurité qui tendrait à masquer les graves problèmes liés à l’Algérie ? 

    L’enflure médiatique qui se poursuit pendant près de trois ans aura comme effet de faire disparaître le Blouson noir, de le dissoudre dans un phénomène de délinquance banalisée.
    En 1962, le terme blouson noir aura vécu.
     

     

     Quand j'étais blouson noir Issoire, 1960-1963
    un livre de Jean-Paul Bourre 

    Afficher l'image d'origine 

     

    Le soir,j'écoute mes disques en sourdine, pour ne pas réveiller mes parents et ma jeune soeur qui dort dans sa chambre, de l'autre côté du mur. Ce sont les messes basses du rock'n' roll, les pensées ruminantes.J'ai recouvert la lampe avec ma chemise rouge, ce qui donne à la chambre un air de bivouac. On est samedi soir. Le soleil est couché. Mes amis - La bande du quartier - vont courir les fêtes foraines et les cinémas, rentrer chez eux aux aurores, avec la bénédiction, de leurs familles. Moi je n'ai plus qu'à installer la prairie ou les rues du Bronx dans ma chambre, avec des musiques et des visions, en attendant mieux... ou bien ouvrir la fenêtre, et 'faire le mur'. Les Blousons noirs. Un vieux mot oublié. C'est pourtant avec eux que tout a commencé. Avant les hippies, les gauchistes, les punks, qui on voudra. Ils étaient là. La rébellion adolescente, rock'n' roll, bouleversements des années soixante, éclatement de la société. Tout déjà est annoncé. 

     

     Afficher l'image d'origine

    Afficher l'image d'origine

    Afficher l'image d'origine

    Afficher l'image d'origine

    Afficher l'image d'origine

    Pop Rockhttp://musique.fnac.com/a8080351/Pop-Rock-Les-blousons-noirs-Vinyl-album

    I'd be either a greaser girl or a carhop waitress if I lived in the fifties <3:

     Afficher l'image d'origine

    Afficher l'image d'origine

    Afficher l'image d'origine

    Afficher l'image d'origine

    The Stray Cats. Their band is most likely the reason why Rockabilly lives to this day. Without them, our way of life would have been wiped out. Thanks Brian Setzer, Slim Jim Phantom, and Lee Rocker!:

    Afficher l'image d'origine

    Elvis, Rock, Sex & Roll!!!:

    Elvis Presley:

    Elvis and Nick Adams and de  Dewey Phillips  November 1, 1956 ???:

    Elvis Presley:

    #Elvis.  Lawd. Another really good one Melody.... thanks for sharing!!!!:

    Afficher l'image d'origine

     

    « Elvis Presley live color footage 1956 NEWS »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :