• histoire fifties

    1 er novembre 1952  

     

     

    Les Etats-Unis testent pour la

     

    première fois la bombe thermonucléaire. Elle est baptisée "Mike". Elle explose sur l'atoll d'Eniwetok près des îles Marshall dans le Pacifique. 1000 fois plus puissante que la bombe atomique lancée sur Hiroshima, "Mike" ne laissera plus rien de l'îlot après son explosion.

     

    Explosion de la première bombe H

     

      

     

     

    Les États-Unis, après la Seconde Guerre mondiale, sont entrés dans une course aux armements avec l'URSS, le Royaume-Uni et la France. Dans les années 1950, les États-Unis ont notamment développé un double programme stratégique de création et de test d'armes atomiques beaucoup plus puissantes que celles d'Hiroshima et de Nagasaki, armes nouvelles dont le président des États-Unis Harry S. Truman, a le 31 janvier 1950 vanté une puissance supérieure à celle développée par tous les explosifs utilisés dans les deux guerres mondiales réunies, et un rendement meilleur que toutes les armes atomiques à fission jamais explosées jusqu'alors, au moment où il demandait aux militaires d'intensifier leurs efforts pour des bombes encore plus puissantes (It is part of my responsibility as Commander in Chief of the Armed forces to see to it that our country is able to defend itself against any possible aggressor. Accordingly, I have directed the AEC to continue its work on all forms of atomic weapons, including the so-called hydrogen or Super bomb.[1]).

     

    Deux nouvelles bombes (les plus puissantes pour cette époque) ont donc été préparées par le Comité Panda (Panda Committee) dirigé par J. Carson Mark à Los Alamos, pour être testées fin de 1952 dans une zone isolée de l'océan Pacifique ; c'est le programme Ivy qui a abouti aux essais d'explosions en surface et aérien de deux bombes sur l'île de Elugelab (Flora), sur l'atoll d'Enewetak, en octobre et novembre 1952.

     

    L’Operation Ivy était la huitième série d’essais nucléaires des États-Unis, venant après l’Operation Tumbler Snapper et avant l’Opération Upshot - Knothole.

     

     

     

     

    Essais nucléaires américains du programme « Ivy »
    Nom du testDateLieuPuissanceRemarques
    Ivy Mike (ou Mike) 1er novembre 1952 Elugelab Island, Eniwetok 10,4 mégatonnes Première bombe à hydrogène. Elle a vaporisé une partie de l'île d'Elugelab et a laissé un cratère vitrifié d'environ 1 km de large dans l'atoll[2]. Le « combustible » de fusion thermonucléaire (deutérium liquide) était refroidi par un coûteux et encombrant système cryogénique. Cette bombe était trop lourde pour être déployée comme arme. Elle a servi à démontrer la puissance militaire des États-Unis et leur capacité à maîtriser la fusion nucléaire, utilisable pour d’autres armes bien plus puissantes que les premières bombes atomiques (500 fois la puissance de la bombe lâchée sur Nagasaki dans ce cas précis).
    Ivy King (ou King) 16 novembre 1952 essai aérien (2000 pieds), au nord de l'ile de Runit (Eniwetok) 500 kilotonnes Cette bombe également baptisée Super Oralloy bomb, était la plus puissante jamais construit à l'époque, n’utilisant que la fission nucléaire comme source d’énergie, ce qui permet aussi la « fusion de sauvegarde » de l'arme en cas d'échec du tir. Son rendement (500 kilotonnes) est sensiblement moindre que celui d'une bombe à hydrogène, mais reste de 25 à 40 fois plus puissante que les armes larguées pendant Seconde Guerre mondiale.

     

    OUI JE SAIS  MOINS DROLE CA !!!!MAIS bon histoire !!

     

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