• re news 2011

    HOMMAGE A SUN ELVIS ETC ETC

     

     

     

    Beyond The Sun (Standard)
    1. Ring of Fire
    2. Trying To Get To You
    3. I Forgot To Remember To Forget
    4. Great Balls of Fire
    5. Can't Help Falling In Love
    6. Dixie Fried
    7. How's The World Treating You
    8. It's Now or Never
    9. Miss Pearl
    10. Live It Up
    11. I Walk The Line
    12. So Long I'm Gone
    13. She's Not You
    14. My Happiness

     

    Beyond The Sun (Deluxe Edition)
    1. My Baby Left Me
    2. Oh, Pretty Woman
    3. Doin' The Best I Can
    4. Your True Love
    5. Crazy Arms
    6. Lovely Loretta
    7. Everybody's In The Mood
    8. I'm Gonna Sit Right Down and Cry
    9. Love Me
    10. Doncha' Think It's Time
    11. That Lucky Old Sun

    On parle d’hommage, et on a raison. On parle d’amour, et c’est encore plus vrai. Cet album offre en effet une révérence affirmée aux légendaires studios Sun, lieu emblématique de la naissance du rock blanc aux États-Unis : après tout, le patron des lieux, Sam Phillips, voyait, encore peu avant sa disparition, en Chris Isaak le plus authentique des héritiers de l’atmosphère vibratile et charmeuse qui régnait durant les années cinquante entre ces murs.

    L’édition deluxe de l’opus inclut vingt-cinq chansons (notre homme d’Hoboken n’est pas paresseux). Quant aux amateurs d’outre-Manche, ils bénéficient de trois titres supplémentaires, dont la composition originale « My Baby Don’t Love Me No More ». Car le chanteur n’a pas hésité à quelques rares reprises (« Live It Up », «Lovely Loretta ») à mettre la main à la partition pour des à la manière de qui captent l’identité musicale de cet âge d’or de la chanson populaire américaine. Mais la grande majorité du programme offre naturellement des reprises de standards absolus du genre, regroupant par là-même les très riches heures d’Elvis Presley, Roy Orbison, Jerry Lee Lewis, Johnny Cash, Carl Perkins, et quelques autres. Isaak ne s’est pas arrêté à un strict idiome, n’hésitant pas à reprendre « Can’t Help Falling In Love » ou « It’s Now Or Never » (version en anglais dans le texte de l’épouvantable « O Sole Mio »), que Presley enregistra bien longtemps après son départ de l’écurie Sun Records.

    De même, l’Américain ne s’est pas uniquement concentré sur les hits flamboyants, s’attachant à faire redécouvrir quelques talents plus confidentiels, tel Warren Smith. Mais son respect de l’époque l’a conduit également à inviter lors des sessions Cowboy Jack Clement, figure emblématique de la scène de Memphis, et découvreur de Jerry Lee Lewis. Même si les autres instrumentistes constituent le groupe habituel du chanteur. Pour le reste, et de manière assez naturelle, Isaak interprète l’ensemble d’une merveilleuse voix, laissant mesurer à chaque refrain toute l’influence que put exercer Roy Orbison sur lui. Les versions proposées ici confinant au mimétisme, certains pourront s’interroger sur le bien-fondé de pareille entreprise.

    Mais la grandeur – et les limites – de ce pèlerinage au mitan d’une époque enfuie génère un charme et un dynamisme et une tendresse fous. Le moins que l’on puisse attendre de la part d’un homme qui, lorsqu’il s’essayait à la boxe amateur, portait fièrement le surnom…d’Elvis.

     

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