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    RAY PRICE

     

    Né le 12 janvier 1926 à Perryville au Texas, Ray Price commence à pousser la chansonnette à la fin des années 40. Mais c’est en s’installant à Nashville à l’aube de la décennie suivante que son nom commence à circuler. D’abord aux côté d’Hank Williams qu’il côtoie brièvement. Lorsque le Shakespeare hillybilly passe l’arme à gauche le 1er janvier 1953, c’est Price qui devient le manager de son groupe, les Drifting Cowboys. Cette même année, il lance sa propre formation, les Cherokee Cowboys. Parmi ses membres, le défilé de futures pointures est impressionnant : Roger Miller, Willie Nelson, Johnny Paycheck ou bien encore Buddy Emmons… En 1954, il décroche un tube avec Release Me. Pour lui encore, Miller écrira en 1958 Invitation To The Blues, quant à Willie, il est l’auteur de l’immense Night Life. Durant ces années 50, Ray Price développe son style personnel que certains baptiseront le Ray Price shuffle, sorte de honkytonk en 4/4 adossé contre une ligne de basse.

    Au cours des années 60, Price goûtera comme la plupart de ses confrères au fameux Nashville sound, ces ballades emmêlées dans de luxueux arrangements à cordes et des chœurs denses. Un style qui lui permettra en 1970 de décrocher son premier n°1 au top des charts country depuis 1959 avec le For The Good Times de Kris Kristofferson.
    A l’aube de ces années 70, il transforme légèrement sa voix qui devient nettement plus grave, tel un crooner country (Tony Bennett était l’une de ses grandes idoles). Sa carrière se poursuivra paisiblement mais intensément, entre albums réguliers et duos incontournables avec Willie Nelson notamment sur tout un opus en 1980, San Antonio Rose.

     

    Plus vraiment à la une des gazettes musicales depuis le milieu des années 80, Ray Price ne cessera pourtant jamais d’enregistrer et de tourner jusqu’à la fin des années 2000. En 2007 par exemple, il avait publié Last Of The Breed en trio avec Willie Nelson et Merle Haggard .

    Certains de ses fans ne goûteront guère son passage du honkytonk vers un style plus crooner, mais l’intéressé assumait à 100% ses évolutions stylistiques. Il s’en expliquera d’ailleurs dans les colonnes du magazine No Depression : « Il n’y a aucune différence à chanter une chanson country habillé en costume de cowboy et ensuite, passer derrière le rideau, vêtu cette fois d’un smoking et entonner la même chanson, mais avec des arrangements pop. C’est la même chose. » .

     

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