• planete interdite -forbidden planet

    planete interdite 

     

     

    Planète interdite (Forbidden Planet), 1956, Fred McLeod Wilcox, Etats-Unis, Couleurs (Eastmancolor), Son : 4-pistes Stereo/Mono/Perspecta Stereo.
    Réalisateur : Fred McLeod Wilcox. Assistant réalisateur : George Rhein.Durée : 1h38.
    Sociétés de production : Metro-Goldwyn-Mayer (MGM).
    Distributeur : Metro-Goldwyn-Mayer (MGM).
    Producteur : Nicholas Nayfack.
    Scénario : Cyril Hume d'après une histoire d' Irving Block et Allen Adler inspirée de La Tempête de William Shakespeare.
    Directeur de la photographie : George J. Folsey.Montage : Ferris Webster.
    Casting : .
    Décorateur de production : Irving Block et Mentor Huebner. Décorateur de plateau : Hugh Hunt et Edwin B. Willis.
    Direction artistique : Cedric Gibbons et Arthur Lonergan.
    Maquillages : Sydney Guilaroff et William Tuttle. Costumes : Walter Plunkett (costumes masculins) et Helen Rose (costumes d'Anne Francis).
    Effets spéciaux : Robert Kinoshita (créateur de Robby, le robot), Joe Alves, Howard Fisher, Henri Hillinck (peintres de décors), A. Arnold Gillespie, Joshua Meador, Warren Newcombe, Irving G. Ries (effets spéciaux).
    Musique : Bebe et Louis Barron (sons électroniques).
    Interprètes : Walter Pidgeon (Dr. Edward Morbius), Anne Francis (Altaira Morbius), Leslie Nielsen (Commandant John J. Adams), Warren Stevens (Lt. 'Doc' Ostrow), Jack Kelly (Lt. Jerry Farman), Richard Anderson (CIngénieur Quinn), Earl Holliman (James Dirocco, le cuisinier), Robby the Robot (lui-même), George Wallace (Bosun), Robert Dix (Grey), Jimmy Thompson (Youngerford), James Drury (Joe Strong), Harry Harvey Jr. (Randall), Roger McGee (Lindstrom), Peter Miller (Moran)...
    Date de sortie américaine : 15 Mars 1956. 

     a la fin du 21ème siècle, les hommes ont conquis la Lune, puis bon nombre de planètes. Ce bond dans l'espace est dû à la découverte de l'énergie quanto-gravitique, qui a ainsi ouvert la route des étoiles...

    En 2257, le croiseur spatial C-57-D du commandant Adams se pose sur la planète Altaïr 4, pour secourir le Bellérophon, un vaisseau d'exploration, dont l'équipage n'a plus donné signe de vie depuis vingt ans.

    A l'approche de la planète, le commandant Adams décide de passer outre aux avertissement d'une voix mystérieuse et atterrit. Un étonnant et inquiétant robot survient qui le conduit avec deux de ses officiers, à l'extraordinaire demeure du professeur Morbius. Celui-ci leur apprend que tous les membres de l'expédition sont morts horriblement, tués par un monstre invisible qui n'a épargné que lui et sa fille, la jolie Altaïra. Et il les incite de nouveau à quitter la planète interdite...
     

    Planète interdite reste cinquante ans après sa sortie l'un des chefs d'oeuvre de la science-fiction. Il se distingue des productions de la décennie des fifties par son esthétisme particulièrement cohérent et le soin apporté à tous les décors du film et aux nombreuses peintures sur verre (mate paintings grandioses).

    La beauté du Cinémascope utilisé participe beaucoup à cet enchantement visuel de tous les plans : la découverte de la planète avec ses ciels verts éclairée par deux soleils, les intérieurs de la soucoupe volante terrienne, le complexe souterrain de la civilisation des Krells sont encore aujourd'hui superbement réussis et peuvent être comparables à l'esthétisme de SFX actuels.

    Même si certains dialogues, une intrigue amoureuse un peu niaise et des personnage stéréotypés peuvent sembler décalés, d'autres ressources du film comblent ces défauts inhérents au temps. D'abord le personnage de Robby, le robot, qui lui vaudra de nombreuses autres apparitions au vu du succès d'estime de ce film et ensuite dans l'ambition propos du scénario qui est une transposition S-F de "La tempête" de Shakespeare. Dans la pièce de l'auteur anglais, un vaisseau s'échoue sur une île habitée par Prospero et sa fille Miranda, qui n'a jamais vu d'homme, autre que son père, de sa vie. Ils sont assistés de Ariel, un serviteur acquis à leur cause.

    Le monstre invisible, responsable de la disparition de plusieurs membres du vaisseau, matérialise en fait les pensées refoulées des Krells, à l'origine de leur disparition mais on peut y voir également la volonté d'un père de refouler l'idée d'abandonner sa fille. Cette ambitieuse approche de thêmes dramaturgiques vaut au film tout le statut qu'il possède encore aujourd'hui. Un film S-F permettant une lecture à plusieurs niveaux, chose rare depuis le Metroplois de Lang en 1926, et divers essais plus ou moins réussis dans les années 50. Même si le propos reste assez puritain, les thêmes du dévellopement d'une créature par la pensée (repris dans les Chroniques Martiennes de Bradbury), des risques inhérents à produire trop rapidement la technologie par rapport au comportement humain, ou encore le thème du confrontement de civilisations sont traités de manière habile.

    Par la qualité de ses effets spéciaux et son propos beaucoup plus adulte et ambitieux que les autres productions de l'époque, Planète interdite est un des films majeurs de la science-fiction au cinéma. Il en a tracé la voie jusqu'à la fin des années soixante et la sortie de 2001, l'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick.
     

    Planète interdite est le premier film dont la musique a entièrement été réalisée avec des instruments électroniques.
    Louis Barron et Bebe Barron ont traité la bande originale du film en tonalités musicales électroniques en seulement trois mois, le temps donné par Dore Schary, alors à la tête de la MGM. Il a autorisé le studio à leur envoyer une première version du film à Noël 1955, puis la version couleur en Eastmancolor au début de l'année 1956, soit une semaine plus tard, avec beaucoup de séquences d'effets visuelles manquantes mais chronométrées par le monteur Ferris Webster.

    Durant le premier trimestre 1956, ils ont travaillé sur la musique du film dans leur studio de Greenwich Village alors que le film était en post-production dans la ville de Culver City. La bande son a été livrée à la MGM le 1 avril, 1956, et le film a été présenté en avant-première peu de temps après. Une association de musiciens s'est opposé à cette bande originale peu commune et la mention " compositeurs " a dû être supprimée pour être remplacée par le terme " sonorités électroniques ". La musique apporte un atout indéniable à l'ensemble du film. Les deux compositeurs Bebe et Louis Barron ont été découvert par Dore Schary, un producteur, dans un night-club de Greenwich Village, à New-York, et ils ont été immédiatement engagés.
    Le modèle de soucoupe volante terrienne servant de vaisseau spatiale du film a été choisi par les accessoiristes de la MGM. Il fut ensuite dans de nombreuses autres productions de la compagnie, comme dans un épisode de "The Twilight Zone" (La quatrième dimension). Robby le robot et son transporteur motorisé peuvent être également aperçus dans un autre épisode de cette série.
    Robby, le robot 

    Robby est une coque d'une hauteur de 2m29 et d'un poids 45 kg qui permet à un acteur de jouer le rôle d'un robot, même si le mystère concernant la présence ou non d'un homme pour l'animer fut un temps entretenu.

    Sa conception est attribuée à
     Robert Kinoshita et aurait coûté plus de 125000 dollars de l'époque en 1955. Pour le construire, il a fallu utiliser environ 800 m de câble électrique notamment pour alimenter tous les instruments factices contenus dans le tête de verre de Robby.

    Il utilise l'«isotope 217» comme carburant, s'exprime dans de nombreuses langues, peut soulever des poids formidables et peut tout synthétise tout, tout aussi bien des pierres précieuses que des bouteilles de whisky. Il effectue des tâches domestiques telles que la cuisine et le nettoyage et surtout est programmé pour ne jamais porter préjudice à un être humain : une démonstration par l'exemple des trois lois de la robotique d'Asimov est donnée dans le film.

    Lors de la sortie de Planète interdite en France, Robby eut même l'honneur de remonter les Champs-Élysées et d'être interviewer à la télévision par France Roche. Il faut dire qu'après Planète interdite, Robby plut tellement au public qu’il passa l'année suivante du rôle de personnage secondaire à celui de personnage principal, dans le rôle du compagnon de jeu d’un petit garçon dans
     Le Cerveau infernal(1957).

    Il sera vu dans de nombreuses séries télé ou films comme le Gremlins de Joe Dante en 1984. Ce même réalisateur lui fera un autre hommage clin d'oeil dans Les Looney Tunes passent à l'action (2004), dans de la séquence de la Zone 52.

    Filmographie de Robby : Planète interdite (Fobidden planet) : Robby le robot (1956), Le Cerveau infernal (The Invisible Boy) : Robby (1957), Uchu Kaisoku-sen : un jouet (1961), One of Our Spies Is Missing : sa tête est visible (1966), un épisode TV de Columbo ("Au-delà de la folie" (Mind Over Mayhem) : MM7 (1974), Hollywood Boulevard : Robby (1976), Likely Stories, Vol. 3 à la télé : Maid (1983), Gremlins : Robot (1984), Objectif terrienne (Earth Girls Are Easy) : Robot (1988) et Les Looney Tunes passent à l'action (Looney Tunes: Back in Action) : Robert le Robot (en 2003). 

     

     

     

     

    • Un des rares films où les prénoms des personnages de la version française furent francisés (Bertrand, Olivier, etc.) 
    • Le robot de la serie télévisée Perdus dans l'espace (Lost in space) partage beaucoup « des traits de caractère  » de Robby ainsi que certains de ses attributs mécaniques bien que d'une mobilité moins évoluée. Les deux robots ont été créés par le même homme, Robert Kinoshita, et se rencontreront même dans l'épisode 60 de Perdus dans l'espace intitulé Les condamnés de l'espace (Condemned of Space) (cf. [1]). 
    • La musique du film et les effets sonores, crées par les époux Louis Barron et Bebe Barron, forment ce que l'on considère comme la première bande originale de film n'utilisant que des sources électroniques. Le film permit à la musique électronique de toucher le grand public et l'impact sur le développement de cette musique aux USA fut important. 
    • Planète interdite, le film, a fortement influencé la série téléviséePerdus dans l'espace (Lost in space). Les personnages sont différents car nous avons à faire ici avec une sorte de famille Robinson suisse (perdue) dans l'espace, ou plus particulièrement sur une planète, alors que le film décrit un équipage qui s'est écrasé sur une planète, avec peu de survivants, qui vont être secourus... Mais le véritable vecteur de la série est le robot, une copie quasi conforme du film. La série télé, 1965-1968, 83 épisodes sur 3 saisons, a elle-même engendré, en 1998 le film Perdus dans l'espace (Lost in space). 

    http://www.amazon.fr/Forbidden-Planet-Anne-Francis/dp/B00004RF9B 

    Planète Interdite : le remake ?
    Encore un projet pour James « Titanic » Cameron : le réalisateur serait attaché à produire une nouvelle version de Planète Interdite, initialement réalisé par Fred Mc Leod Wilcox en 1956.

    Un projet de producteur 

    Ce sont les studios DreamWorks qui viennent d'acquérir les droits de remake de "Planète interdite". Ces droits ont été acquis auprès de New Line Cinéma par l’intermédiaire du producteur de Perdus dans l’espace : Michael De Luca. Ce dernier dissident de New Line et engagé par DreamWorks récemment a repris le projet à sa charge. Plusieurs réalisateurs étaient attachés au projet : on peu citer Frank Darabont (La ligne verte) et James Cameron, vivement intéréssé par le projet.

    Planète interdite était en 1956, le premier film de science-fiction tourné en couleur (EastmanColor) et en cinémascope. Le scénario était assez ambitieux puisqu’il s’agissait d’une transposition de La Tempête (1611) de William Shakespeare. Dans la pièce théatrale du célèbre dramaturge anglais, un vaisseau fait naufrage sur les récifs d’une île habitée par Prospero.
     

     

    Une des choses qui frappent rapidement le spectateur, à la vision du film, c’est la qualité des effets spéciaux. Les matte paintings en couleurs sont convaincants, même si le décor de la planète Altaïr 4 reste assez conventionnel (sable et arrêtes rocheuses découpées) ; les déplacements et l’atterrissage du vaisseau spatial annoncent ceux utilisés dans la série télévisée Les envahisseurs ; surtout, les apparitions du « monstre » sont indirectement bien mises en valeur, par la modification du champ électrique qui protège le vaisseau et les tirs de désintégrateurs, ou par la déformation des portes métalliques du complexe souterrain. Le combat entre celui-ci et l’équipage est d’ailleurs marquant. Dommage, en revanche, que les éclairages du film soient parfois vacillants.

    Les personnages et leurs dialogues sont par contre bien marqués dans leur temps : un jargon technique pseudo-scientifique (pour le pilotage de l’astronef, ou la construction de l’émetteur), préfigurant celui de Star Trek ; un cuisinier à peine dégrossi de sa campagne, qui semble tout droit sorti des films de guerre de l’époque, et qui se partage la vedette comique avec Robby le robot (et non, Leslie Nielsen était encore un acteur sérieux !), mécanique plutôt poussive, et qui illustre à merveille le décalage pouvant exister entre le cinéma et la littérature de SF (Asimov avait alors déjà décrit ses robots humanoïdes). De même, l’affiche du film -qui n’a que peu de rapport avec l’intrigue- évoque les couvertures des pulps américains des années 30, avec Robby -remplaçant le sempiternel monstre- qui tient dans ses bras l’héroïne, bien sûr évanouie ! A signaler, d’ailleurs, que devant le succès dont il fit l’objet, Robby connut une carrière au-delà de ce film, dans d’autres longs métrages ou dans des séries télévisées

    Plus désagréable, les relations entre Altaira, la seule femme de la planète, et le commandant, en particulier, sont empreintes d’un machisme prononcé ; en gros, les vêtements légers qu’elle porte (aujourd’hui, ils sont courants l’été) ne peuvent que la rendre responsable d’un viol éventuel, vu que les membres de l’équipage sont restés abstinents pendant un an de voyage !! Le seul à paraître plus intelligent est le docteur, qui connaîtra d’ailleurs une fin typique d’un intellectuel... De la même manière, Altaira, qui a passé toute son enfance sur Altaïr 4, sans a priori avoir été « initiée » à la place de la femme dans la morale conservatrice américaine de l’époque, apparaît comme préoccupée surtout par ses tuniques et son apparence... à moins que son père, le professeur Morbius, malgré toute son intelligence (accrue grâce aux appareillages extra-terrestres) ne soit guère devenu émancipé ! Et bien sûr, on a droit à la sempiternelle histoire cucu d’amour pseudo-romantique entre Altaira et rien moins que le commandant, évidemment ! Enfin, l’allusion aux religions comme garde-fous de la barbarie est à la fois grossière et datée.

    L’histoire, quant à elle, commence de façon somme toute assez classique. Une mission en provenance de la Terre part vers Altaïr 4, pour essayer d’élucider la disparition, il y a plusieurs années, du vaisseau d’exploration Béllérophon. Arrivé sur place, l’équipage se voit opposé une fin de non-recevoir par le professeur Morbius, le philologue de la première expédition. L’astronef terrestre se pose néanmoins, et rencontre alors le professeur dans sa villa, où il habite avec sa fille et Robby pour les servir.

    Le film démarre vraiment avec les non-dits de Morbius (le personnage de loin le plus intéressant, humaniste torturé) sur la disparition de ses compagnons d’équipage, puis avec son exposé sur la civilisation des Krells, le peuple qui habita Altaïr 4 et explora l’univers durant un million d’années, avant de disparaître pour une raison inconnue il y a 200 000 ans. le thème, classique, est cependant bien traité, avec certaines idées intéressantes : leur musique (qui anticipe un peu sur le travail de Goldsmith pour La planète des singes) ; la forme des portes (une pyramide) qui ne peut que nous suggérer l’apparence des mystérieux Krells ; leur complexe souterrain, qui s’étale sur des dizaines de km² et des milliers d’étages, est frappant, d’autant que cet aspect colossal est très bien rendu par la comparaison avec les chétives silhouettes humaines ; par conséquent, l’énergie qu’il recèle est phénoménale -capable de détruire une planète-, bien qu’elle soit (limite du niveau technologique atteint dans les années 50) nucléaire ; et enfin, la machine mentale constitue le summum de l’évolution Krell, concrétisation de leur dernier rêve, celui d’une civilisation non-mécanique, et contient la solution et de la disparition de l’espèce extra-terrestre, et des agressions mystérieuses... Une habile illustration des ressources du subconscient freudien. Mais le mieux reste encore de visionner ce classique de la SF au cinéma, éloge du progrès scientifique raisonné et raisonnable, qui, bien que marqué par son temps, demeure fort agréable

    Le livre

    Planète Interdite est paru aux Éditions Hachette en 1957, dans la collection Le Rayon Fantastique, n°47.

     

     

     

     

     

     

    A Hollywood, les années 50 sont celles de la maturation et de l'explosion du cinéma de science-fiction. Logiquement, les grands studios, attirés par les succès de productions indépendantes telles que DESTINATION LUNE ou LA CHOSE D'UN AUTRE MONDE, veulent se lancer sur le créneau. Paramount s'allie avec  George Pal, lequel produit pour eux LA GUERRE DES MONDES, LE CHOC DES MONDES, puis LA CONQUETE DE L'ESPACE. Warner, surpris par le succès de LE MONSTRE DES TEMPS PERDUS, toute petite production aux effets spéciaux signés Ray Harryhausen, s'empresse de produire DES MONSTRES ATTAQUENT LA VILLE. La Fox, de son côté, propose l'ambitieux LE JOUR OU LA TERRE S'ARRETA deRobert Wise. Quant à Universal, le studio du fantastique, il trouve en Jack Arnold son spécialiste du genre, lequel signe LE METEORE DE LA NUIT, L'ETRANGE CREATURE DU LAC NOIR et TARANTULA. 

     

    Pendant ce temps-là, la Metro-Goldwyn-Mayer reste en retrait. Deux scénaristes, Irving Block et Allen Adler, proposent néanmoins une histoire de Space Opera à Nicholas Nayfack, producteur à la MGM depuis 1949. Il se montre séduit, mais la direction du studio s’avère plus réticente. Elle n'accepte de le financer qu'à condition de lui allouer un budget relativement réduit. En fin de compte, PLANETE INTERDITE se fera pour 1,9 millions de dollars : une somme très importante si on la compare à ce qu'Universal investissait dans ses films d'anticipation, mais néanmoins dans la petite moyenne pour un film MGM. 

     

     

    Toujours selon les standards de la MGM, la distribution s’avère modeste. Walter Pidgeon, qui joue le Dr. Morbius, est un acteur expérimenté et talentueux, mais sa renommée n’équivaut pas celle d'une grande star. Quant aux jeunes premiers Anne Francis et Leslie Nielsen (bien avant ses interprétations parodiques dans les films Zucker-Abraham-Zucker), ce ne sont pas non plus de grandes vedettes. Un film de science-fiction appelle aussi de frais particuliers pour la conception de ses effets spéciaux. En l'occurrence, les techniciens de la MGM reçoivent l'aide de spécialistes prêtés par le studio Disney, studio ayant déjà beaucoup expérimenté dans des longs métrages mêlant animation et acteurs (MELODIE DU SUD en 1946), voire les oeuvres recourant à des trucages de toutes sortes (20 000 LIEUES SOUS LES MERS). Pour la mise en scène, le studio choisit dans ses rangs Fred M. Wilcox, un réalisateur qui ne fit guère d'éclats particuliers, avant tout connu pour avoir signer trois volets de la saga cinématographique mettant en scène le chien Lassie... 

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