• La Guerre des mondes

    La Guerre des mondes
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    Et, parmi les acteurs non crédités :

     

    • Ravis du résultat final, les détenteurs des droits sur l'œuvre du romancier offrirent au producteur George Pal de choisir un autre de ses romans. Il le fit en 1960 en produisant et réalisant La Machine à explorer le temps.
    • Le producteur George Pal apparaît durant le film en tant qu'auditeur de la radio.
    • Steven Spielberg a tenu à ce que les deux acteurs principaux du film, Gene Barry et Ann Robinson, fassent une apparition dans sa propre version (les grands-parents qui apparaissent à la fin du film).
    • Les fameux tripodes du roman sont remplacés dans cette adaptation par des engins volants car il s'est avéré rapidement qu'il serait impossible de créer des tripodes avec des mouvements souples et crédibles. Néanmoins, dans certains plans, on peut voir les fils maintenant en l'air les engins volants.

    Mars dépérit. Ses habitants, contraints de s'exiler pour leur propre survie, choisissent avec une certaine autorité notre bonne vieille Terre pour leur asile précipité. Et rien de tel que de réduire à néant la très modeste civilisation humaine afin de disposer de davantage d'espace et de confort. 

     

     Le film est sorti le 7 septembre 2000 en DVD chez Paramount Home Entertainment France au format 1.33:1 plein écran en version française, anglaise, allemande, italienne et espagnole en 1.0 Dolby digital mono et en version anglais 2.0 Dolby digital mono avec sous-titres français, anglais, allemands, suédois, danois, norvégiens, finlandais, néerlandais, turcs, portugais, espagnols, italiens, anglais pour sourds et malentendants. En supplément uniquement une bande annonce en anglais 

    La Guerre des MondesLA GUERRE DES MONDES(1953)(EDITION COLLECTOR)IMPORT ZONE 2 AVEC VERSION FRANCAISE 

    L'idée centrale du film "La Guerre des mondes" a germé dans l'esprit d'un anglais très imaginatif. Le père de la science-fiction anglo-saxonne. On le surnommait même le "Jules Verne" anglais en son temps. H.G. Wells (1866-1946) est né le 21 septembre 1866 dans le Kent, d'une famille de la classe moyenne. L'auteur se démarque par son esprit créatif remarquable qui a donné naissance à des classiques de la littérature de science-fiction.

     

    Dans l'obscurité confortable de son observatoire, un astronome scrute la planète Mars, quand un flash violent vient illuminer sa surface auparavant sans vie. L'étonnant phénomène se répète les nuits suivantes, et les spéculations vont bon train pour l'expliquer. Quelques temps après, un étrange cylindre s'écrase dans une lande paisible près d'une petite ville anglaise. Les gens intrigués qui s'approchent du cylindre pour tenter de porter secours à ses éventuels occupants ne le savent pas encore, mais de commencer vient juste la guerre des Mondes ! 

    Herbert George Wells, que beaucoup considèrent comme le père de la science-fiction moderne, a écrit avec la guerre des Mondes l'un de ses plus grands chef-d'œuvres. Apparu en 1897 dans un magazine, puis publié en 1898, ce roman fut le premier à décrire des extraterrestres à l'identité propre, intelligents et totalement inhumains. 

    Les martiens de Wells sont des créatures répugnantes et monstrueuses. Leur tête, démesurée et munie d'organes de préhension tentaculaires, les rapproche plus du calamar que de l'homme. Avec un cerveau disproportionné surmontant un corps frêle, dont les faiblesses sont compensées par l'usage d'une technologie ingénieuse, les martiens se placent d'entrée au-dessus de l'Homme dans l'échelle de l'évolution, en tout cas dans la vision populaire de l'époque. Wells, comme beaucoup d'autres, était effectivement très marqué par la théorie de l'évolution formulée en 1859 par Darwin. 

    Si les martiens sont d'abord présentés comme des êtres faibles (la gravité terrestre, trois fois plus forte que celle de Mars, les empêche effectivement de se mouvoir rapidement), ils ne vont pas tarder à dévoiler leur puissance, qui n'aura d'égale que leur cruauté. A peine se sont-il extirpés de leur capsule spatiale qu'ils se mettent à assembler des tripodes, véritable char d'assaut monté sur pattes. Equipées d'armes surpuissantes, comme le rayon ardent (probablement inspiré des rayons X découverts par Röntgen deux années auparavant) ou les cracheurs de fumées noires, ces machines infernales vont semer la terreur et la destruction sur leur passage. Après avoir anéanti avec une facilité désopilante quelques villes et villages, les tripodes convergent comme un seul homme vers Londres, en générant devant eux une énorme vague de panique et d'effroi .. 

    La guerre des Mondes est d'abord un récit passionnant, qui raconte le désarroi et la lutte désespérée des hommes face à un cataclysme qui semble tout droit sorti des enfers. Wells s'est appuyé sur de nombreux éléments scientifiques pour rendre l'invasion martienne la plus crédible possible. Dès le premier chapitre, il évoque les travaux de Schiaparelli et de Perrotin, ainsi que les flashs de lumière observés par l'observatoire de Lick en 1894 (Mars étant alors en opposition). Le gaz émis lors du lancement des cylindres martiens se révèle être, après analyse spectrographique, de l'hydrogène (un combustible qui est effectivement brûlé aujourd'hui dans les moteurs de nombreuses fusées). Wells s'est également attaché à rendre plausible aussi bien la biologie des envahisseurs que l'environnement de leur planète d'origine, d'où l'agréable impression de cohérence qui se dégage du roman. 

    Le combat qui oppose humains et martiens est relaté ici par une seule personne, sorte de correspondant de guerre témoin des étapes clés de l'invasion extraterrestre. Au-delà du récit de science-fiction, qui ne manque ni d'action, ni de catastrophes, la Guerre des Mondes est également un roman politique. Derrière les exactions des habitants de la planète rouge se profile en palimpseste une vigoureuse dénonciation des velléités colonialistes de l'Angleterre victorienne, les martiens se comportant avec les humains comme les anglais en Afrique. La fin, totalement inattendue, est aussi bien un rappel des ravages que l'homme a causé en important des maladies au sein de populations démunies d'une immunité adaptée, qu'un constat du caractère futile et dérisoire des activités humaines. Bien que luttant âprement pour leur survie en s'agitant dans tous les sens comme des déments, les hommes ne seront effectivement pas responsables de l'éradication des martiens ... 

    Certains textes semblent traverser le temps sans prendre une ride, et la Guerre des Mondes est de ceux là. Ce roman culte, dont Orson Welles tirera une adaptation radiophonique particulièrement inspirée en 1938, et qui a été porté à l'écran par Byron Haskin en 1953, n'a rien perdu de sa force, plus d'un siècle après sa parution. 

     

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    Ce présent article est une réflexion sur le chef-d’œuvre de Byron Haskin. Nous essayerons de déterminer les raisons pour lesquelles Steven Spielberg s’est attelé à réaliser sa propre adaptation du célèbre roman de H.G. Wells paru en 1898. Ce même roman inspira le génial Orson Welles qui, le 30 octobre 1938, présenta sur CBS - ce qui sera la plus célèbre émission de l’histoire de la radio - une adaptation de La Guerre des Mondes où le présentateur annonce l’arrivée imminente des Martiens sur Terre. Nombreux sont les auditeurs qui se laisseront "berner" et croiront ce jour-là que la Terre et Mars sont en guerre, d’où un vent de panique qui s’en suivra. Ce coup de maître permettra au jeune prodige d’à peine 25 ans d’avoir carte blanche et le contrôle absolu de son premier film, Citizen Kane, qui sortira aux Etats-Unis en 1941.

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    Il était prévu que Orson Welles réalise l’adaptation cinématographique de
     La Guerre des Mondes ; d’autres grands maîtres tels que Alfred Hitchcock ou Cécil B. DeMille ont été envisagés mais le projet échoue finalement dans les mains de Byron Haskin (1899-1984), chef opérateur d’une trentaine de films depuis 1922, réalisateur depuis 1927 et responsable des effets spéciaux sur une cinquantaine de productions depuis 1935.

    D’aucuns le considère comme un besogneux ; en France, on le qualifierait d’ "honnête artisan" ou de "faiseur". Nul doute que sans la collaboration du producteur-réalisateur- dessinateur et créateur d’effets spéciaux George Pal (1908-1980), le nom de Haskin ne serait probablement jamais passé à la postérité avec des films aussi insignifiants que
     Robinson Crusoe of Mars (1964) ou Tarzan’s Peril (1951), à l’exception faite du très intéressant The Power (La Guerre des cerveaux, 1968). Officiellement producteur de La Guerre des Mondes, il est certain que la participation de George Pal à l’élaboration des effets spéciaux est au moins aussi importante que celle de Douglas Trumbull pour le 2001 de Stanley Kubrick

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     Le Salut viendra donc du Ciel, les hommes étant en fin de compte incapables d’assurer leur défense et leur lignée. La Guerre des Mondes du fervent catholique Haskin célèbre bien entendu la Religion comme valeur fondamentale, inaltérable (les édifices religieux sont les seuls qui ne tombent pas sous le feu), l’église comme endroit de rassemblement des peuples et le Salut du pouvoir divin alors que la Science, que le personnage Forrester symbolise, échoue dans sa tentative de sauver la civilisation humaine. Premier acteur au service de la Religion : le bon pasteur Oncle Matthew qui protège sous son aile ou sa défroque le belle physicienne Sylvia Van Buren qui va s’éprendre de Forrester au fil de leur pérégrination à travers les Etats-Unis.

     

    Le pasteur ne parviendra pas à pactiser avec l’envahisseur extra-terrestre et sera tué. Cependant, le discours religieux sera pérennisé par la Sainte Nitouche Sylvia, notamment dans cet extrait de dialogue :
    Un badaud : « Les Martiens peuvent conquérir la Terre en six jours. »
    Sylvia : « Le temps qu’il a fallu pour la créer. »

    La jeune femme apparaîtra d’ailleurs comme une bonne sœur apportant soin et confort aux militaires retranchés dans les bunkers. Attaché à son manche, le sigle de la Croix-Rouge imprimé sur le brassard est tout un symbole ; elle officie sous la gouverne de la Croix.

    A la fin du film, à l’intérieur de la cathédrale où le discours religieux est le plus manifeste, la communion fiévreuse va provoquer le miracle. Ainsi, à la prière intense d’un homme sur laquelle s’attarde Haskin, répond le Saint-Esprit sous la forme d’un éclaircissement intense et très bref à travers un vitrail sur lequel est d’ailleurs représenté l’Être suprême. Bien que l’idée peut paraître simpliste, saluons tout de même ce raccord (- regard) de plans qui démontre que le sens n’est pas forcément inscrit dans l’image mais résulte aussi du montage et du découpage ; ce qui fait du cinéma sa spécificité.

     

    L’éclaircissement est bien sûr dû au bombardement extra-terrestre à l’extérieur mais l’artiste peut créer un sens spécifique à l’image grâce au montage. Enfin, il est aussi possible de relever dans La Guerre des Mondes des évènements décrits dans la Bible tels que le Déluge et l’Apocalypse. Ainsi règne le chaos dans les grandes villes américaines avant leur désertification, les animaux migrent en masse dans une même direction, de vastes ensembles sont réduits en cendres par la machinerie extra-terrestre. En un mot, c’est l’Exode. Là encore, ce thème n’a pas dû échapper à Steven Spielberg. L’image ci-dessous fait certainement penser à l’exode des peuples pendant la Seconde Guerre mondiale. Un plan resserré en forte pongée sur un homme avançant péniblement avec des béquilles souligne la misère humaine.

     

    Et où conduit donc cet exode ? Il conduit aux flancs et aux sommets des montagnes. Là où dans un insignifiant Deep Impact (Mimi Leder, 1998) les hommes se sauvent d’un gigantesque raz-de-marrée en se réfugiant dans les hauteurs, dans le film de Haskin les hommes y grimpent avant tout pour se rapprocher de Dieu. On y verra un hommage aux Dix Commandements de Cecil B. DeMille (qui, un temps, a été pressenti pour la réalisation de ce film) dans cette composition de plans investis d’une marée humaine et l’idée d’une ascension. Avec Spielberg (qui éprouve une grande admiration pour DeMille), la montagne n’est pas Olympienne mais elle recèle un trésor caché (le Graal dans Les Aventuriers de l’Arche perdue) ou est le terrain d’une rencontre avec l’extra-terrestre (les créatures de Rencontres du Troisième Type) un autre type de trésor, en quelque sorte, par ailleurs très bien gardé.

     

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