• quelques aspect Hollywood dans les fifties ..

    Hollywood dans les fifties (quelques aspects) 

     

    Le début des années 40 ouvre l’ère des films noirs et des femmes de rêves. L’Idolâtrie s’intensifie et atteindra son point culminant durant les années entachées par la seconde guerre mondiale, où les stars sont là pour entretenir le rêve et la promesse de retour. Plus que jamais les producteurs mettent en avant leurs atouts, lancent des vedettes, en particulier féminines, plus belles les unes que les autres et les élèvent au rang de Déesses. Rita Hayworth est surnommée la Déesse de l’amour, Esther Williams, la naïade, Jane Russell, la brûlante, Lana Turner, la torride, Barbara Stanwyck, la perverse, Bette Davis, la garce, Ingrid Bergman, l'étrangère, Ava Gardner, « le plus bel animal du monde »…

    Rita Hayworth — Wikipédia

    ESTHER WILLIAMS : La sirène d'HollywoodLana Turner — Wikipédia

     

     

    Et bien sûr, plus tard, Marilyn Monroe, star hollywoodienne par excellence, la baby doll du 7e art. Au sommet de leur gloire, ces femmes de rêves, paraissent dans les magazines du monde entier, leur beauté, leur célébrité, leur talent est exposé aux yeux de tous, les admirateurs se multiplient… Hollywood est plus glamour que jamais. 

    Les stars immortalisent leur célébrité au pied du Grauman’s Chinese Theatre en apposant leurs empreintes, Seuls en ont le privilège, ceux dont leurs films sont diffusés en avant première sur le fameux Théâtre Chinois. 

    Widescreen Museum - Cinemiracle - 2

    Graumans Chinese Theatre September 1958 | September 1958 ...

    Les années 50 sont marquées par la guerre froide, la « chasse aux sorcières » et l’idolâtrie de vedettes telles que Marilyn Monroe, Elvis Presley, Marlon Brando ou encore James Dean. La télévision prend le pas sur le grand écran et les vedettes deviennent populaires, plus accessibles. Les grands studios enchainaient les films, on y tournait des films de tous les genres : des drames (comme Sur les quais avec Marlon Brando) et des suspenses (Alfred Hitchcock réalisa Fenêtre sur cour et La mort aux trousses), mais surtout des comédies musicales (comme Un Américain à Paris et Chantons sous la pluie) et des films d’horreur (La créature du lagon noir et Les envahisseurs de la planète rouge). 

    1956 Movie Premiere Of "Love Me Tender" - Elvis Presley photo ...

    Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste: Les Envahisseurs de la ...

    Revue de presse de « Sur les quais » (Elia Kazan, 1953) - La ...

     Une des  périodes pour le cinéma américain et le monde des artistes en général fut « la chasse aux sorcières organisée » par un sénateur anticommuniste.

    C'est le 9 février 1950 que Joseph McCarthy, sénateur républicain du Wisconsin, dénonce, dans son discours de Wheeling (Virginie-Occidentale), la mainmise des communistes sur le département d'État.  Il prêche la croisade, accentue un traumatisme et tâche d'en profiter pour sa carrière politique...   Hollywood devient le centre d’investigations. L’Ere du Maccarthisme a débuté…  Au total, près de 300 acteurs, réalisateurs et scénaristes sont inquiétés. Elia Kazan, parmi des dizaines d’autres, fait le choix de la délation. Pour ceux qui refusent de vendre leur âme au diable, la mise au ban est sans appel : dix d’entre eux vont en prison (les « Dix d’Hollywood », parmi lesquels Dalton Trumbo, le futur réalisateur de Johnny s’en va-t-en guerre), et des dizaines s’exilent au Mexique ou en Europe (Charlie Chaplin, Joseph Losey, John Berry, Jules Dassin, etc.). Ceux qui restent aux États-Unis ont la vie dure : de nombreux scénaristes continuent de travailler, mais à des salaires de misère et dans la clandestinité (en recourant à des pseudonymes ou à des prête-noms). Quant aux acteurs et aux réalisateurs, ils doivent bien souvent changer purement et simplement de carrière.

     

    Dans un effort pour reconquérir un public de plus en plus attiré par la télévision, on inventa de nouveaux standards de films, tels le Cinérama, le CinémaScope, les films stéréoscopiques, le panoramique ; par ailleurs, on tourna de plus en plus en couleur et à l’étranger. Le procédé Technicolor fut peu à peu remplacé par le système Eastmancolor, puis par d’autres procédés fondés sur la technique Agfacolor à partir de 1951.

      

     

    Vincente Minelli nous projette au cœur du Hollywood des années 50 où les valeurs de la célébrité et de l’argent l’emportent sur toute valeur éthique. 

    Judy Garland et Vincente Minnelli : l'amour en sursis

    Les Ensorcelés, de Vincente Minnelli (1952): Hollywood dans son ...

     

     Dans les années 50 la production de comédie musicale connaît un déclin économique mais le genre ne perd rien de sa qualité artistique. Après 1955, guère plus de vingt films ne sortent par an. Désormais, la MGM et la Comédie musicale ne font plus qu’un. Les autres compagnies considérant le genre comme facile ne feront pas le poids face aux succès des classiques de la MGM. Le genre se simplifie tant par le scénario, les décors, que par les effets. Les numéros aux grands groupes tendent à disparaissent. La comédie musicale s’était finalement bien accommodé du code Hays, système de censure strict mis en place en mars 1930, car l’amour y est exprimer en dansant et en chantant. Mais les années 50 vont être encore plus proche de ce code, car il n’est plus question de parler ni de chômage, ni de la mort, ni du désespoir. Malgré cela, les comédies musicales des années 50 restent les plus abouties et les plus marquantes. Citons simplement An American in Paris, 1951, Singin’ In The Rain, 1952, The Band Wagon, 1953, Gigi, 1958 et Funny Face, 1957, exception de la Paramount qui réuni Audrey Hepburn et Fred Astaire. Notons que sur ces cinq films représentatifs de la décennie, trois donnent une place privilégiée à Paris. Sans doute, s’agissait-il de rappeler aux anciens soldats américains, la magie de cette ville.

    5. Liz Taylor se console dans les bras du meilleur ami de son défunt mari.

    En 1957, Liz Taylor, déjà divorcée deux fois, épouse le producteur Michael Todd qui décède à peine un an plus tard dans un crash d'avion. Au funérailles, quand le public aperçoit Taylor réconfortée par le meilleur ami de Todd, le chanteur Eddie Fisher, il est profondément ému. Il l'est beaucoup moins quand on apprend quelques jours plus tard que Fisher faisait un peu plus que la consoler. D'autant que Fisher était, à l'époque, marié à Debbie Reynolds, la star de Chantons Sous la Pluie. Deux ans plus tard, mariés, Taylor et Fisher étaient à l'affiche ensemble de La Vénus Au Vison qui valu à Taylor son premier Oscar. Fisher, lui, cocufié quatre ans plus tard par Richard Burton, ne s'en remettra pas vraiment.

     

     

     

    George Reeves, l'acteur de la série télé Superman, est retrouvé mort une balle dans la tête.

    Considéré comme un suicide, beaucoup pensent encore que la mort de Reeves est un homicide commis par le crime organisé sur ordre d'Eddie Mannix, un cadre très puissant de la MGM, dont la femme, Toni Mannix entretenait une relation amoureuse avec Reeves. Il s'est aussi dit que c'est Toni Mannix elle-même qui l'aurait fait assassiner.

     

    La fille de Lana Turner assassine le petit-ami mafieux de sa mère.

    En 1958, Lana Turner, la star des Ensorcelés et du Facteur Sonne Toujours Deux Fois, fréquente depuis plusieurs mois le gangster Johnny Stompanato. La relation est turbulente. Aux Oscars de cette année-là, il lui laisse de nombreux hématomes sur le visage. C'est en avril que la relation dégénère. Pour protéger sa mère, sa fille, Cheryl Crane, alors âgée de 15 ans, poignarde Stompanato dans l'estomac qui meurt sur le coup dans la chambre de l'actrice. Lors du procès, Lana Turner expliqua les coups et la maltraitance du mafieux et le meurtre fut classé en légitime défense. Finalement, la carrière de Turner connut un extraordinaire rebond. Son film à l'affiche, Les Plaisirs de l'enfer, vit ses entrées augmenter (et récolter 9 neufs nominations aux Oscars dont une pour Turner) et, l'année suivante, elle connaissait un de ses plus beaux succès de sa carrière avec Mirage de la vie.

     

     Il n'y avait pas plus de modération dans les rumeurs que dans l'amour que les foules portaient à leurs ­idoles. D'Errol Flynn à Mae West, de Clara Bow à Bugsy Siegel, Hollywood la « Babylone » est peuplée d'une multitude de silhouettes et de légendes aussi démentes : gangsters, femmes fatales, esclaves sexuels, amants tragiques... Mais, pour Kenneth Anger, cette ville n'existe plus. Après un retentissant procès intenté contre la revue Confidential en 1957 (« le procès des cent stars »), la pression de la presse à scandales retomba. Et la vie des stars changea. Un peu. « L'industrie du cinéma est sur le déclin, écrivait Anger en 1958. La télévision offre au public plus de potins qu'il ne peut en absorber, et il ne se laisse plus aisément choquer. Et il est fini le temps où il y avait plus d'étoiles à la MGM que dans les cieux du paradis. »

     

     

     

     

     


    an American in Paris/O.S.T. : Various Artists: Amazon.fr: MusiqueTous en scène (film, 1953) — Wikipédia

    Wee Blue Coo Advert Movie Film Funny Face Hepburn Astaire Dance ...



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