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    FILM LIFE

     

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    SYNOPSIS

    En 1954, Dennis Stock, jeune photographe, attend le moment où il pourra vraiment faire ses preuves. Alors que son ex-femme vit avec leur fils à New York, Dennis est à Los Angeles, où il photographie principalement des vedettes lors de prestigieuses avant-premières de films. Au cours d'une soirée, il rencontre un jeune acteur, James Dean, qui vient de finir le tournage d'A l'est d'Eden. Stock est très vite convaincu que Dean possède un talent qu'il pourra mettre en valeur à travers ses photos. Mais son patron, John Morris, n'est pas vraiment convaincu et le jeune comédien semble hésiter dans bien des domaines...

     

    LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 09/09/2015

    On aime passionnément

    Il y avait tout lieu de se méfier d'une évocation de James Dean au cinéma pour le soixantième anniversaire de sa mort. Les biopics se suivent et se ressemblent, y compris leurs variantes centrées sur un simple épisode de la vie d'une célébrité. Plus un visage est connu, plus sa copie à l'écran dérange ou déçoit : voir le médiocre My week with Marilyn, sorti en 2011... Life, d'Anton Corbijn, c'est autre chose. Un film si élégant et si élaboré qu'il fait oublier la catégorie dans laquelle il s'inscrit. Une sorte de classique instantané.

    Parmi les clés de cette réussite : le héros n'est pas celui qu'on croit. Le premier à entrer en scène, et dont le regard se confondra souvent avec celui du cinéaste, est un homme de l'ombre, le photographe Dennis Stock. Il a 26 ans en ce début 1955, et il s'est fait un petit nom pour ses clichés de tournage et de soirées à Hollywood. On le suit à l'oeuvre dans la villa du grand Nicholas Ray, qui donne une fête tout en préparant La Fureur de vivre. Dennis Stock travaille au milieu de gens qui s'amusent et qui l'ignorent ou, au contraire, voudraient l'utiliser. Il exsude le mal-être et la frustration. Ce monde de rêve, il a le droit d'y être, mais sûrement pas l'impression d'en être.

    Confier le rôle de Stock, le chasseur de vedettes complexé, à Robert Pattinson, voilà déjà une trouvaille. Tandis qu'il jouait le vampire amoureux de la saga Twilight, il est devenu objet d'adoration et de fantasmes pour des millions de lycéennes autour du monde. Il a ainsi expérimenté un statut qui remonte précisément à James Dean, celui d'idole pour ados. Peut-être ce savoir enfoui contribue-t-il à sa magnifique composition de voyeur professionnel, à l'écart de l'attention, et soudain témoin de l'apparition d'un phénomène photogénique.

    Car James Dean, à ce moment précis, émerge tout juste de l'anonymat. Son premier film de cinéma, A l'est d'Eden, d'Elia Kazan, n'est pas encore sorti. Les jobs alimentaires sont à peine derrière lui. Anton Corbijn a choisi, avec adresse et précision, un interprète à un stade analogue de sa carrière, Dane DeHaan (lire ci-contre) : peu de gens connaissent son nom, mais son visage enfantin aux yeux cernés fascine, et tout indique qu'il deviendra une star... Saisir ce moment où un destin bascule, anticiper la naissance d'une nouvelle ère à travers une figure neuve, moderne : le photographe Dennis Stock, en manque de ­reconnaissance artistique, se persuade que Dean est sa chance. Il voit en lui la matière d'un reportage photos pour le prestigieux magazine Life.

    Aujourd'hui, alors que le photographe et le journal sont tous deux disparus (respectivement en 2010 et 2002), ces emblématiques images en noir et blanc à Times Square ou dans l'Indiana natal de la star restent célèbres. Retracer et romancer les circonstances de leur fabrication était potentiellement un piège. Anton Corbijn a l'intelligence de reléguer la reconstitution au second plan derrière le portrait — au sens psychologique mais aussi graphique — des deux hommes. Dennis Stock, en costume strict, dévoré par son travail, est le père défaillant et culpabilisé d'un enfant qu'il néglige, et sur lequel il vomit involontairement... James Dean semble inventer par son look l'Amérique cool. Il désire et méprise à la fois la célébrité, ne parvient pas à se projeter dans l'avenir, hésite à jouer le jeu des médias, l'esprit toujours embrumé par l'alcool et les nuits blanches.

    Le réalisateur parvient à donner une rare intensité romanesque à leurs échanges et à ce faux suspense des photos que l'un veut faire, et l'autre moins. A tel point que la piste homosexuelle ne manque guère au film, quand bien même elle colle désormais à la mémoire de James Dean. A peine resurgit-elle, discrètement, à la fin, dans un éclat qui rappelle les mélos d'amour radieux à la Sydney Pollack... Il s'agit davantage, ici, d'une attraction existentielle et de l'étincelle produite par la bonne rencontre au bon moment.

    Lui-même photographe, Anton Corbijn est fasciné par l'éphémère et par sa saisie. Son premier film, Control, biographie déjà superbe de Ian Curtis, le leader suicidé de Joy Division, mettait en scène un autre prodige disparu dans sa vingtaine. La beauté supplémentaire de ce film-ci réside dans la polysémie de son titre, à première vue nom du fameux magazine. Dennis Stock, mal à l'aise dans l'existence, incapable de légèreté, est envieux de l'aptitude de James Dean à habiter l'instant présent. Bref, à profiter de la vie. Mais il lui survivra ironiquement pendant plus de cinq décennies. Comme le disent les Américains, « that's life ! ». — Louis Guichard

     

    | Etats-Unis (1h51) | Scénario : Luke Davies. Avec Robert Pattinson, Dane DeHaan, Ben Kingsley, Joel Edgerton.


    De Dean à DeHaan

     

     

    Pendant plusieurs mois, il a refusé le rôle, inhibé par sa fascination pour l'icône. Dane DeHaan, acteur américain de 29 ans qui a la particularité d'en paraître dix de moins, n'a pratiquement joué jusqu'ici que des adolescents. A la télévision, où il débute, il se fait remarquer dans la saison 3 de la série In treatment et dans quelques épisodes de True Blood... Au cinéma, il fait partie, en 2012, des jeunes inconnus projetés vers les sommets du box-office par Chronicle, film de superhéros minimaliste, tourné en caméra subjective, façon journal intime. Dans son parcours se détache aussi The Place beyond the pines, beau film noir sur la filiation. Dane DeHaan y joue le fils de Ryan Gosling, cascadeur maudit filmé comme Marlon Brando. Quand, à la fin, l'ado reprend la moto de son père, direction la liberté, il y a déjà du Jimmy Dean dans l'air.

     

     

     

    | Chronicle, 1 DVD ou Blu-ray 20th Century Fox.

    | The Place beyond the pines, 1 DVD Studio Canal

     

     

     

    Un grand précurseur

    « Il était l’un des premiers comédiens à jouer de façon naturelle et il nous a ouvert la porte, explique DeHaan. Il est d’ailleurs passionnant de revoir ses films pour constater la différence entre sa façon de travailler et celle de ses partenaires. » Loin d’être hagiographique, le film pointe aussi du doigt le côté capricieux de Dean qui le rendait souvent difficile à gérer. « Il pouvait se conduire de façon très paradoxale, luttant pour entrer aux cours de théâtre de Lee Strasberg puis claquant la porte à la première contrariété. »

    Modèle mais pas trop

     

    Dane DeHaan admire James Dean, mais nie lui ressembler. « Je pense que chaque acteur vise le même résultat sans forcément employer la même méthode. » C’était notamment le cas avec Robert Pattinson qui lui donne la réplique. « Il est éblouissant de façon instinctive alors que j’ai besoin d’un gros travail de préparation. » Dan DeHaan se prépare maintenant pour Valerian. « Luc Besson m’a choisi après une simple conversation chez moi et je suis impatient de commencer car le scénario est dément », dit-il avant d’avouer qu’il adorerait que le tournage se déroule en France.

     

    Dans la vie, Dane DeHaan, 29 ans, a l’air d’un gamin timide. Mais dans Life d’Anton Corbijn, il fait montre d’un charisme exceptionnel dans le peau d’une icone hollywoodienne,James Dean (1931-1955), héros de La fureur de vivre, de Giant et d’A l’est d’Eden. C’est sans doute la raison pour laquelle Luc Besson a choisi le comédien pour incarner le rôle-titre de Valerian qu’il va bientôt tourner avec Cara Delevingne. A Deauville, il explique à 20 Minutes pourquoi James Dean a tant compté pour lui.

    Un acteur ennemi des compromis

    « James Dean faisait partie de mes idoles quand j’étudiais mon métier. Je trouvais particulièrement émouvant qu’il soit devenu célèbre après sa mort », explique DeHaan, l’interprète principal de Life qui revient sur la relation houleuse entre un photographe aspirant (Dennis Stock incarné par Robert Pattinson) et la star montante alors peu connue quelques semaines avant sa mort accidentelle.

     

    S’il connaissait le travail de Dean avant de l’incarner, Dane DeHaan s’est livré à des recherches approfondies pour tenter de cerner sa personnalité. « J’ai lu tout et son contraire au sujet de James Dean, raconte-t-il. Ce qui m’est resté est l’image d’un acteur ennemi des compromis. »

     

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm-222465/critiques/presse/

     

    Fiche technique[modifier | modifier le code]

    Information icon with gradient background.svg Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent de la base de données IMDb.

    Distribution[modifier | modifier le code]

     

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    en vf 

    ba

    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19560329&cfilm=222465.html

     

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