ELVIS vous avez dit ELVIS ILS EN PARLENT DICK CLARK

Cette fois ce sera la parole de 

DICK CLARK : 

Presley a défini le rock and roll en 1956. Le ricanement. La coiffure. Les genoux qui se tordent. Les hanches qui se balancent. La Cadillac rose.

Ils ont partage des  couvertures ici en 1958 

ou 

« Il n'y a jamais eu d'apparition d'Elvis Presley dans American Bandstand », notait Clark en 1971, « et je suppose que c'est à peu près le seul qui me vienne à l'esprit. »

À 30 ans, en 1959, Clark a également offert une voix adulte respectée pour soutenir Elvis. « C'est un talent immense », a déclaré Clark. Qu'on l'appelle rock and roll, rhythm and blues ou country, son style est authentique. Il n'a jamais trahi sa musique. Sa musique est sincère. Beaucoup d'adultes ne la percevaient pas. La jeune génération, dont les goûts étaient exempts de préjugés, appréciait le chant de Presley pour sa fraîcheur et son exubérance. Mais là n'est pas le secret. Elvis possède bien plus que du talent. Certains appellent cela de la magie. Moi, je l'appelle du « girl-peal ».

Dick Clark s'intégrait parfaitement au plan du colonel Parker visant à entretenir la flamme chez les Presley pendant qu'Elvis était hors de vue en Allemagne. En 1959, Parker autorisa Clark à mener trois interviews téléphoniques avec Elvis et à les diffuser sur American Bandstand. Elvis put ainsi s'adresser directement à son immense public d'adolescents amateurs de disques.

Lors de la première interview, en février 1959, Clark demanda à Elvis s'il travaillait sur sa musique. Presley lui assura que oui. « J'ai une guitare ici, dans la pièce », expliqua-t-il. « Je ne veux pas me laisser distraire si je peux. » Clark prouva alors que la popularité d'Elvis n'avait pas faibli chez lui. « Lors du sondage annuel de popularité d'American Bandstand, tu as encore remporté deux distinctions cette année », annonça Clark. « Le prix du chanteur masculin préféré et le prix du disque préféré de 1958. Les jeunes t'ont élu meilleur joueur de tous les temps. »

Elvis assura à Clark en retour qu'il attendait son retour avec autant d'impatience que ses fans. « Croyez-moi, c'est le grand moment que j'attends avec impatience », dit Presley à Clark. « Tu ne sauras jamais à quel point je serai heureux. Je suis content d'avoir pu m'engager dans l'armée et apporter ma contribution, mais tu ne sauras jamais à quel point je serai heureux, mon garçon, quand je pourrai retourner dans le monde du spectacle. »

Le deuxième entretien téléphonique eut lieu six mois plus tard, le 5 août 1959. Elvis annonça à Clark qu'il comptait se mettre au travail dès son retour en mars. Il mentionna qu'une apparition à la télévision et trois films étaient en préparation. Confirmant qu'Elvis était toujours populaire dans les classements musicaux, Clark annonça que son dernier single, « A Big Hunk ’O Love »/« My Wish Came True », était disque d'or. L'entretien se termina par une nouvelle déclaration d'Elvis : « Tu ne peux pas savoir comme j'attends mon retour avec impatience. »

Le troisième et dernier entretien téléphonique de Dick Clark avec Elvis eut lieu le 8 janvier 1960, jour du 25e anniversaire de Presley. À moins de deux mois de sa libération, les détails des contrats télévisés et cinématographiques de Presley étaient désormais connus. Clark demanda à Elvis ce qu'il pensait de sa participation à l'émission spéciale de Frank Sinatra. « Vous avez des styles musicaux assez différents », remarqua Clark. « Je considère cela comme un honneur », répondit Elvis, « car cet homme… a fait ses preuves, et je l'admire beaucoup. »