Eddie And Thee Scorpions

Eddie And Thee Scorpions

De grands changements se préparent pour Eddie Lopez. Il a formé Eddie And Thee Scorpions en 2015 avec le guitariste Luis « Slim » Ferns des Desperados. « J'ai rencontré Luis Ferns à un concert qu'ils donnaient à Burbank, Viva Cantina », raconte Lopez. « J'avais une guitare à la main, et il m'a dit : "Joue-moi un morceau". J'ai joué un morceau, et j'ai dit : "Ah, il faut que tu montes un groupe."» Basés à Santa Ana, en Californie, et rejoints par le bassiste Jesus « Chuy » Holguin et le batteur Mario Perea, ils ont rapidement attiré l'attention du label Wild Records de Reb Kennedy, et ont sorti leur premier album, Better Beware, en 2017, composé de 14 compositions originales.

L'année suivante, il a sorti In Love Or Insane et enchaîné les concerts acclamés dans des festivals des deux côtés de l'Atlantique. Aujourd'hui, Lopez a quitté la Californie pour les Pays-Bas afin de retrouver sa petite amie, DJ Peggy Lee, semant ainsi les graines d'une carrière solo.

EDDIE :<< Slim croit en l'importance d'écrire ses propres morceaux. On répétait chaque semaine à Santa Ana, chez Chuy, et c'était comme une fête. Tout le monde arrivait et se soûlait. J'étais ado, donc je ne buvais pas, mais Slim et moi, on avait pour objectif d'écrire une nouvelle chanson à chaque répétition. Quand on fait ça, on écrit plein de chansons et certaines vraiment nulles. On écrit une chanson, on la répète pendant quelques semaines, ça ne marche pas, on la jette, puis on reprend  la formule. Ça facilite les choses pour commencer à écrire. J'avais du mal à écrire , j'avais trop de paroles , dificile  à les condenser en une petite chanson. D'une certaine manière, il faut simplifier, rendre le tout agréable à chanter et accrocheur.

 The Desperados sont chez Wild Records et Slim disait à Reb Kennedy : « Tu devrais aller voir ce gamin, il a  monté un groupe, ça sonne bien. » Reb a répondu : « Ce n'est pas vraiment ce que je recherche en ce moment, mais peut-être. Continue à t'entraîner. » On a joué quatre morceaux au Carlos Gomez Memorial Show, Reb a beaucoup aimé et il m'a dit : « On se parle lundi et on verra où tu veux aller. 

Reb a une structure. Une fois que tu rejoins le label, il veut que tu fasses beaucoup de concerts locaux, puis quelques concerts hors de l'État. Si tu as un bon son et feeling , il t'envoie en Europe dès que possible, mais si tu as besoin de travailler, il te fait continuer à jouer aux États-Unis. •Ensuite "en gros"  Une fois ton album sorti, il te lance en Europe.

Et seulement un an après le 1er opus ( BETTER BEWARE) , on a  sorti In Love Or Insane… J'avais 18 ans, je commençais tout juste à avoir envie de rencontrer des filles, ce qui a eu une grande influence sur mes compositions, mes problèmes de couple, et c'est sur cela que cet album s'est principalement basé.

On es venu en Europe pour la première fois en 2018.

Les festivals européens étaient un rêve devenu réalité. Enfant, je regardais YouTube, je voyais des vidéos de Rockabilly Rave et de High Rockabilly, et je me disais : « Je veux faire ça !» En Californie, ce qui s'en rapproche le plus, c'est Viva Las Vegas. On a commencé à jouer à Viva en 2017, et on a joué tous les deux ans depuis. J'avais tellement d'amis européens qui venaient à Viva et qui me disaient : « Il faut absolument que tu ailles en Europe ! Il faut absolument que tu voies les festivals là-bas. » Alors quand on a enfin pu y aller, j'étais comme un geek, et je me suis dit : « Oh mon Dieu, c'est trop cool !» Notre premier concert en Europe était en Allemagne, un petit concert appelé Helltown à Hildesheim. On a joué avec The Rhythm Torpedoes, un super groupe. Après cela, nous avons joué au Rockin' At The Drive-In Barn et à un autre festival,  Get Rhythm Go Wild. Slim avait beaucoup voyagé en Europe avec The Desperados, donc sa priorité était notre venue en Europe. Il a lui-même organisé notre première tournée.

« Notre genre, c'est du rockabilly frénétique, on joue du rockabilly rapide, fort et puissant. » .Donc je préfère les plus petites salles .Parce que le public auquel on est habitué, la scène rock et les clubs automobiles, aime vraiment faire la fête, et on ressent leur énergie. Quand on joue dans un plus grand festival sur une plus grande scène, c'est assez calme. Les gens restent plantés là. Quand on joue en Europe, j'ai remarqué que les foules sont déchaînées. La fête de rue au High est l'un de mes endroits préférés pour jouer, tout le monde est prêt à s'amuser.

Richard, le père de ma copine, est le batteur de Mischief! On appelle ça un Ritchie Valens Special parce que ce n'est pas forcément un hommage. On joue surtout des artistes de rock'n'roll chicano de la fin des années 50 – Chan Romero, Eddie Quinteros, Ritchie Valens – mais on joue aussi des trucs que Mischief! apprécie, on joue Brand New Cadillac de Johnny Kidd & The Pirates, quelques morceaux du label Del-Fi comme My Babe de Ron Holden. On a fait notre premier concert au Cruise Inn, et on a eu d'excellents retours.

Avant même le concert, José du High Rockabilly m'a envoyé un message : « Je veux ça pour le High.» J'ai reçu beaucoup de demandes de festivals, mais je ne sais pas si c'est quelque chose que j'ai vraiment envie de faire et de m'y mettre à fond. Je veux que ce soit exclusif, pas tous les festivals. On nous a proposé de le faire à la Rockabilly Rave. On avait prévu une tournée en 2020 et on devait jouer à la Rave, mais la Covid a tout arrêté. Chez Eddie And Thee Scorpions, on voulait tous jouer à la Rockabilly Rave. Quand il m'a demandé si je voulais jouer pour l'émission spéciale Ritchie Valens, je lui ai répondu que j'adorerais, mais que je voulais vraiment jouer avec mon groupe Thee Scorpions. On veut vraiment faire découvrir notre musique pour la première fois qu'on joue au Royaume-Uni.

Tu as joué à Let's Get Wild avec Toto et The Raw Deals. Envisages-tu une carrière solo ?

Ça, c'est arrivé par hasard. Ma copine, DJ Peggy Lee, était programmée pour Let's Get Wild. Le gérant du festival, Peter, a vu sa tête d'affiche annuler. Il m'a dit : « Si je pouvais te faire venir jouer ton set avec les Scorpions, je te donnerais tous les musiciens du coin. » Je lui ai répondu que mon set avec les Scorpions était assez exclusif, que je n'aime pas jouer sans eux. Je suis très ami avec Sam et Toto de The Raw Deals, c'est un groupe avec lequel j'ai un lien musical. Je lui ai dit : « Si je peux jouer avec eux, je le fais. » On avait prévu une balance d'une heure et demie, mais on n'a eu que 30 minutes, donc on n'a répété que la moitié des morceaux et on est allés jouer le reste. Ça m'a donné plein d'idées pour faire quelque chose maintenant que je vais être en Europe et que je n'aurai plus Thee Scorpions avec moi tout le temps. J'écris beaucoup de chansons. Je veux jouer de la musique qui fait danser, plus rock'n'roll, du rock'n'roll de la fin des années 50, du garage des années 60. Avec Thee Scorpions, notre genre musical est un rockabilly frénétique, on joue du rockabilly rapide, fort et lourd. On ne danse pas très bien sur ce genre de musique, alors je veux faire de la musique qui fait vraiment danser.

Quels sont les défis pour le groupe maintenant que vous êtes aux Pays-Bas ? Je pense que le défi sera de créer de nouveaux morceaux à l'avenir. Nous avons des festivals programmés, Let's Get Wild et la Rockabilly Rave. Je sais que la Rave a un service d'enregistrement que j'aimerais tester. Nous allons probablement sortir quelques 45 tours. Je retourne à Los Angeles en février pour quelques semaines, ce qui nous permettra d'enregistrer. Les gars adorent venir en Europe, donc c'est une activité que nous pouvons encore développer. Cela rendra le groupe plus exclusif, car nous jouerons moins souvent. C'est notre défi d'être loin, mais nous ne voulons pas arrêter de jouer en tant que groupe.