• Elvis Presley: Quarante ans après sa mort, le mythe fait toujours recette

    MUSIQUE Le 16 août 1977, Elvis Presley mourait. Quarante ans après sa disparition, quelque 50.000 fans vont lui rendre hommage dans sa propriété de Graceland, l'une de nombreuses preuves que le mythe, lui, est toujours vivant...

    http://www.20minutes.fr/culture/musique/2117587-20170816-elvis-presley-quarante-ans-apres-mort-mythe-fait-toujours-recette

     

     

    Comme un pèlerinage en l’honneur d’un dieu de la musique. Ce mercredi, à Memphis (Tennessee), quelque 50.000 fans sont attendus à Graceland, la propriété d’Elvis Presleyoù repose la dépouille de la star. Quarante ans jour pour jour après sa mort, le mythe est toujours vivant.

    Août 2017. Des fans se recueillent sur la tombe d'Elvis Presley à Graceland, la propriété de la star. Août 2017. Des fans se recueillent sur la tombe d'Elvis Presley à Graceland, la propriété de la star. - Mandel Ngan / AFP

    La ferveur vivace s’explique bien sûr par l’impact qu’a eu l’artiste dans l’histoire du rock. « That’s allright mama »… En débarquant au début des années 1950, Elvis Presley secoue l’Amérique conservatrice. Dans un pays encore marqué par la ségrégation raciale, certains Blancs lui reprochent de faire de la musique noire, et certains Noirs l’accusent de s’être réapproprié un pan de la culture afro-américaine.

    « Mais c’est à partir d’Elvis que les Blancs ont bien voulu écouter de la musique noire et s’intéresser à Ottis Redding et consors », avance le journaliste Daniel Ichbiah. N’oublions pas qu’au départ, le rock était considéré comme une musique de tarés. D’ailleurs, après son premier passage à la télévision, il a fait l’objet de 500.000 lettres de protestation. »

    « La relève est là »

    « Dans les années 1950, les gens bougeaient peu. Elvis arrive avec son déhanché, sa gueule, tout le monde voulait lui ressembler ! » résume de son côté Jean-Luc Blanchet, responsable de la boutique Culture Factory - Elvis My Happiness (Paris 15e). Ce magasin est aussi le siège du fan club français officiel de la star, qui compte quelque 5.000 adhérents. La plupart étaient à peine, voire pas encore, nés le jour de la mort d’Elvis.

    « La relève est là », se réjouit Jean-Luc Blanchet. Et de raconter la venue dans sa boutique d’un enfant de 10 ans : « Ses parents m’ont bien expliqué que ce n’était pas Disney mais Presley qui le branchait. Il avait vu à la télévision le '68 Comeback Special et est resté scotché. Il savait très bien les disques qu’il voulait. »

    Tous les deux mois, un nouveau disque d’Elvis

    L’intérêt du grand public pour l’interprète de Jailhouse Rock ne se dément pas. « Ça a été une grosse surprise : mon livre [Elvis Presley, histoire et légendes] sorti en 2013 , continue de se vendre régulièrement, ce qui n’est pas le cas de ceux sur les Beatles ou Michael Jackson. »

    D’après Forbes, Elvis Presley est la quatrième personnalité décédée qui génère le plus de revenus - 27 millions de dollars (environ 23 millions d’euros) en 2016. Mugs, porte-clefs, tee-shirts et autres produits dérivés à son effigie se vendent comme des petits pains.

    Sa maison de disque, Sony, ne manque pas non plus de capitaliser sur son œuvre. « Elle lui a dédié un label qui ressort ses albums en version remasterisée, accompagnés de sessions d’enregistrement inédites et édite ses concerts inédits, informe Jean-Luc Blanchet. Et il y a encore beaucoup de choses à sortir. Tous les deux mois, entre les disques et livres, il y a deux ou trois nouvelles références commercialisées. »

    Jean-Luc Blanchet, responsable de la boutique Elvis My Happiness (Paris 15e).Jean-Luc Blanchet, responsable de la boutique Elvis My Happiness (Paris 15e). - F. R.

    « Elvis est une légende, il ne peut pas mourir »

    Des ventes qui assoient encore plus solidement Elvis sur le trône du plus grand vendeur de disques de l’histoire : il en a écoulé plus d’un millard. Ses tubes perdurent et la star est bien ancrée dans la culture pop : publicités, séries, films, sont nombreuses à y faire référence, sans parler de ses sosies, qui appartiennent au folklore de Las Vegas…

    Le mythe est loin de s’éteindre, si bien que certains esprits portés sur la théorie de complot le croient bel et bien vivant. « J’ai enquêté sur les illuminés qui pensent qu’Elvis n’est pas mort en 1977, raconte Daniel Ichbiah, Je dois avouer qu’à la fin de mon reportage, j’en suis venu à trouver plausible qu’il ait pu simuler son décès pour aller vivre ailleurs dans l’anonymat car il ne supportait plus sa vie de star… » Une hypothèse à laquelle Jean-Luc Blanchet n’accorde aucune crédibilité. Le fan préfère répondre par une pirouette : « Elvis est une légende, il ne peut pas mourir. »

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  • http://www.lefigaro.fr/musique/2017/08/16/03006-20170816ARTFIG00003-elvis-presley-la-revolution-d-un-siecle.php

    Comment a-t-il concilié la «musique noire» et la «musique blanche», encore très distinctes dans les fifties

    Le «King», tout de cuir vêtu, en 1968.

    INTERVIEW - Il y a quarante ans, le 16 août 1977, le «King» s'éteignait, laissant le rock'n'roll endeuillé de son plus grand pionnier. Le guitariste, producteur et historien du rock Jean-Pierre Danel lui a consacré deux ouvrages. Pour Le Figaro, il explique la révolution culturelle qu'a provoquée le chanteur de Jailhouse Rock.

     

    Quarante ans après la mort du «King», le 16 août 1977 à l'âge de 42 ans, l'Amérique célèbre toujours Elvis Presley. Avec plus d'un milliard d'albums écoulés, Elvis est considéré comme l'artiste ayant le plus vendu de disques de l'histoire de la musique et en 2016, il se classait encore 4e des célébrités mortes produisant le plus de revenus, selon le magazine Forbes avec un million d'albums écoulés cette année-là pour 27 millions de dollars rapportés.

    Jean-Pierre Danel, guitariste, producteur et historien du rock, a consacré deux ouvrages à cette figure emblématique du rock'n'roll: Elvis Presley intime: L'icône perdue (éditions Contre-Dires), paru en 2013 et La Légende du King: Elvis Presley (chez Courcelles Publishing), publié trois ans plus tôt. Il explique au Figarocomment «Elvis» a provoqué une révolution culturelle sans précédent.

     

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  • Comme le King, Jean-Yves Garnier possède une Harley. Une Heritage Softail de 1999.   Photo Fabien GENESTComme le King, Jean-Yves Garnier possède une Harley. Une Heritage Softail de 1999. Photo Fabien GENEST
     

    loire PASSIONElvis et le rock’n’roll dans la peau pour toujours

    Fan depuis l’adolescence, Jean-Yves Garnier aura une pensée pour son idole en cette veille d’anniversaire de la disparition du King, le 16 août 1977. Il y a quarante ans. Comme d’autres, il cultive le mythe Presley.

      
     

    Jean-Yves Garnier a déjà pensé à ses funérailles. « Je veux des chants gospel comme ceux qu’aimait et chantait Elvis. » Cet ambulancier au centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne est tombé dans le shaker du rock’n’roll à l’âge des premières surprises-parties comme on appelait les soirées entre filles et garçons dans les années 50 et 60. Et premier coup de foudre : Elvis. Ses déhanchements démoniaques, son style révolutionnaire et sa voix. « Une voix de noir dans un corps de blanc », résume Sam Philips en 1954, le producteur des studios Sun Records à Memphis, celui qui a lancé la carrière du futur King. « Mais j’aime aussi le rock des années 50 en général. » Jerry Lee Lewis et Chuck Berry, deux artistes qu’il a vus en concert. Le premier en 2004 près de Genève et le second, il y a plus longtemps en 1976 au palais des Sports de Lyon. Un second choc. « C’était mon premier concert, forcément ça marque. » Mais sur l’échelle de l’émotion, le voyage aux sources du mythe aux États-Unis, il y a cinq ans, tient le pompon sans surprise. Graceland, la demeure mausolée du King, Tupelo, sa ville de naissance et la nuit de la Bougie (Candle night), des moments forts pour Jean-Yves Garnier. « Une foule immense honore chaque année la nuit de sa disparition sa mémoire. C’est une promesse que je m’étais faite à 17 ans. »

    Serveur dans un café au Puy-en-Velay, il pleure lorsqu’il apprend la mort du chanteur le 16 août 1977 mais il côtoie les anges, en 2013, lorsqu’il approche Priscilla Presley, l’ex-épouse du roi du rock, lors d’une croisière réservée aux fans européens. Des souvenirs et une photo dédicacée soigneusement rangée. À la question sur ses chansons préférées, la réponse fuse. « J’aime tout. C’était le meilleur, le King même s’il n’aimait pas ce surnom… » Elvis, le croyant, élevé à la messe dominicale dans le sud des États-Unis aimait dire que le seul King était au ciel. La récente sortie d’un CD des plus grands tubes en version symphonique est déjà dans sa discothèque (lire ci-contre). Il ne compte pas le nombre de disques qu’il a amassés et qu’il présente de temps en temps lors de conventions de collectionneurs. « C’est un budget ! » Mais quand on aime, on ne compte pas dit le dicton.  

     150 Dans la noria de chiffres vertigineux qui entourent la carrière d’Elvis Presley, il en est un qui résume le phénomène. 150 comme le nombre d’albums et singles, depuis la disparition du King, certifiés disque d’or, disque de platine ou multi-platine par la très sérieuse Recording Industry Association of America.
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  • http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2017/08/16/Le-roi-Elvis-n-est-pas-mort-3194489

     

    La Nouvelle République

    vous pouvez etre fier d etre fan d ELVIS quel hommage encore cette année tout le monde a enfin compris qu il est de loin la plus grande star de tous les temps !!!!

    Le roi Elvis n'est pas mort

    16/08/2017 05:35
    Au Jardin de méditation, là où repose Elvis Presley, dans sa résidence de Graceland. A Memphis, Tennessee. - Au Jardin de méditation, là où repose Elvis Presley, dans sa résidence de Graceland. A Memphis, Tennessee. - (AFP)Au Jardin de méditation, là où repose Elvis Presley, dans sa résidence de Graceland. A Memphis, Tennessee. - (AFP)
     
    Au Jardin de méditation, là où repose Elvis Presley, dans sa résidence de Graceland. A Memphis, Tennessee. - (AFP)

    Elvis Presley reste le père incontesté du rock’n roll. L’anniversaire de sa mort, il y a quarante ans, remplit sa demeure mythique de Graceland, à Memphis.

     

    Exactement quarante ans après sa mort, que reste-il d'Elvis Presley ? Tout, ou presque, si l'on en juge par l'engouement que suscite toujours le chanteur, et spécialement pour le quarantième anniversaire de sa disparition, ce mercredi.

    Cette année, plus encore que les précédentes, les fans du monde entier se rendent à Memphis, Tennessee.

    Parler de pèlerinage n'est pas trop fort. The King, le roi du rock 'n roll, l'a été de son vivant et le reste par-delà la mort.

    Une mort survenue l'après-midi du 16 août 1977, dans sa salle de bains. Elle reste sujet à controverses : maladie cardiaque, abus de médicaments, hypertension, surpoids dû à une constipation chronique selon son médecin personnel…

    Une existence en tout cas brûlée par tous les bouts où nuits blanches, drogues et excès en tous genres n'ont pas favorisé sa longévité biologique. Mais son éternité artistique, elle, était déjà entière avant ce funeste jour.

    Tout avait commencé en 1953 dans un petit studio de Memphis, le Sun Records, dont il avait poussé la porte pour enregistrer à ses frais deux chansons qu'il souhaitait offrir à son père. Il avait 18 ans, passionné de blues et de country, mais aussi de gospel, et suffisamment de talent pour être remarqué par le directeur du studio. La suite est un éclair.

    Quatre ans plus tard, il s'offre la somptueuse maison de Graceland, à Memphis, qui restera jusqu'au bout son havre de paix, harcelé par les fans. Car il en est déjà à une cinquantaine de disques d'or, a enregistré ses plus beaux succès, comme Don't Be Cruel ou Blue Suede Shoes.

    La parenthèse de deux années de service militaire en Allemagne – il y rencontre Priscilla, 14 ans, une Américaine qui sera son unique épouse – ne vont pas briser l'élan, qui se prolonge sur grand écran. Après le rôle principal dans King Creole, c'est à Hollywood qu'il assoit sa légende, délaissant la scène pour les plateaux pendant près de dix ans.

    Avec plus ou moins de réussite, artistiquement parlant. Les fans ne lui en tiennent pas rigueur, lui se lasse et revient à la chanson. Depuis et jusqu'à sa disparition, il donne plus de 1.500 concerts aux États-Unis, des shows de plus en plus grandioses pour ne pas dire grandiloquents, en costumes de paillettes.

    Ce sont ces costumes que les fans admirent encore aujourd'hui à Graceland, qui reçoit 600.000 visiteurs par an. Avec la Cadillac rose ou l'avion personnel, et un passage obligé au Jardin des méditations devant la tombe du King, entourée de celles de ses parents.

    D'ailleurs, est-il vraiment mort, Elvis ? Pas pour la Elvis Presley Enterprises, qui a mis sur pied des tournées où The King apparaît sur scène en vidéo, devant un orchestre symphonique.

    La première en Europe, l'an passé, n'était pas passée par la France. La prochaine, en juin 2018, pas plus. Suède, Danemark ou Pologne ? Les fans ont le choix et, quand on vénère, on ne compte pas.

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  • http://www.rtl.fr/culture/musique/ecouter-elvis-presley-en-2017-c-est-une-belle-lecon-de-musique-pour-georges-lang-7789729500

     

    Écouter Elvis Presley en 2017, c'est une belle leçon de musique", pour Georges Lang

    INTERVIEW - Pour les 40 ans de la mort du King, Georges Lang revient sur la légende du rock, sans qui il n'y aurait sans doute pas de hip-hop aujourd'hui.

    La rédaction de RTLet Jérôme Florin

    e 16 août 1977, il y a 40 ans jour pour jour, disparaissait Elvis Presley à l'âge de 42 ans. 40 ans après, son culte reste intacte. 40.000 fans se donnent rendez-vous pour cette date à Graceland, sa maison de Memphis. C'est un peu comme s'il n'était jamais parti.

    "Quand on se promène dans cette vaste propriété, on a l'impression que l'on va rencontrer Elvis", confirme Georges Lang, animateur musical phare de RTL. "C'est assez incroyable à quel point ce souvenir est vivace et ne faiblit pas, 40 ans après, Elvis est là, toujours", ajoute-t-il.

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    Parmi ses fans, "il y a ceux qui ont connu dans leur jeunesse la musique d'Elvis Presley, mais aussi tous ces jeunes qui veulent comprendre pourquoi, un jour, John Lennon a dit : 'Avant Elvis, il n'y avait rien', et c'est vrai que regarder, écouter Elvis en 2017, c'est avoir une belle leçon de musique et retrouver les racines de ce que l'on écoute aujourd'hui. S'il n'y avait pas eu Elvis, il n'y aurait peut-être pas de rap, ni de hip-hop", poursuit Georges Lang. 

     

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