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1951 –ROCK N ROLL
1951, année où des rockers comme , Bill Haley ou Fats Domino pour le côté Louisiane pointent le bout de leur nez, et où des bluesmen qui n’ont pas encore atteint leur apogée défrayent déjà la chronique en raison d’une crédibilité sous jacente qui ne sera jamais remise en cause : Howlin’ Wolf, Bumble Bee Slim, ou Clarence « Gatemouth » Brown ont crée d’authentiques petits chefs-d’œuvre de la musique roots du tout début des fifties, de l’histoire en tapant du pied et en claquant des doigts, melting-pot entre western-swing (blanc) et rhythm & blues (noir), quelques années avant l’explosion entre 54/55 du fils du blues appelé rock n’ roll, avec des chanteurs comme Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins et toute l’écurie SUN de Memphis d’un certain Sam Phillips. Un phénomène de société pour toute une génération de teenagers, incontrôlable pour les autorités américaines. le rock n’ roll existait bien avant, avec des accents certes moins conventionnels et avec d’autres appellations. Mais le swing et la folie émergent bien avant en ce deviendront deviendront des héros à la notoriété plus ou moins conséquente pour les fans de rockabilly (efflorescence du rock n’ roll blanc des « ploucs » sudistes) : Ramblin’ Jimmie Dolar, Slim Willet, Bob Center, ou Dr. Feelgood à ne pas confondre avec le groupe de pub-rock anglais emmené par le regretté Lee Brilleaux. Dans le cas présent, il s’agit d’un superbe pianiste de boogie-woogie venu d’Atlanta. Sans arrières pensées acerbes, je souhaite vivement que les nombreux pseudo-rockers hexagonaux dont la culture rock n’ rollesque commence à… Johnny Hallyday, prennent conscience que dans les années trente, des bluesmen noirs vivant misérablement dans le Mississippi ou le Tennessee comme Arthur « Big Boy » Crudup ou Sleepy John Estes commençaient en véritables pionniers à écrire l’histoire de bien belle facture du fils prodige qu’on appellera plus tard : le rock n’ roll.
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