• Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • 5 JANVIER 1953

     

     

     

    "En attendant Godot" suscite la passion

     

     

     

    Roger Blin présente pour la première fois "En attendant Godot". La pièce de l'écrivain Samuel Beckett met en scène deux vagabonds qui attendent, sans même savoir pourquoi, un certain Godot qui ne vient pas. Le même scénario occupe alors les deux actes. Les réactions sont partagées mais toujours passionnées : les uns encensent la pièce pendant que les autres la huent. Le théâtre de l'absurde, instauré par Beckett dans la pièce, dynamite tous les moyens du théâtre depuis l'antiquité, à commencer par l'action. Tout s'efface, jusqu'au sens du langage, devant l'attente inéluctable qui se poursuit à l'infini. Mais certains voient dans ce dépouillement extrême une réinvention moderne du tragique, en ce sens qu'il interroge le sens de l'homme, de son destin et des forces qui le dépassent.

     

    ROGER BLIN

     

     

     

    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, histoire fifties

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, reflexion elvis

     

    ELVIS. En 1960, Elvis Pres-ley fait son service militaire en Allemagne ; il se rend à Paris et assiste, avec quatre autres soldats, à son spectacle, Plaisirs. Puis il la rejoint dans sa loge. Gasté lui montre une guitare avec laquelle Django Reinhardt a joué, il se met à la caresser et donne son unique concert à Paris, jusqu'à 6 heures du matin, avec les musiciens du Golden Gate, présents pour le show. « Inouï. » Elle projette de se produire plus tard à Las Vegas, et Presley lui promet d'assister à la première. Et trois ans plus tard... il est là.

     

     

     

    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, reflexion elvis

    LINE RENAUD fit la connaissance d'Elvis Presley, jeune militaire en permission à Paris, en 1960, le jour de son anniversaire.

     

    .. Devenus amis, les deux artistes se rencontrèrent souvent, par la suite, à Las Vegas. De retour des Etats-Unis, où elle vient de passer un mois, Line Renaud a évoqué hier pour nous le souvenir que lui a laissé le King.
    Que reste-t-il aujourd'hui, à vos yeux, du mythe Elvis Presley ?
    Line Renaud. Ecoutez, hier encore, j'étais aux USA. Eh bien, je puis vous assurer qu'on ne peut y ouvrir un journal, se brancher sur une radio ni regarder une télévision sans le retrouver comme aux plus beaux jours de sa célébrité. Elvis est vraiment une idole que les Américains continueront longtemps de chérir, qu'ils verront toujours jeune et beau, sans se lasser d'écouter sa voix si belle et prenante. Je ne connais pas d'autre exemple d'une telle fidélité dans l'admiration et l'affection.
    Vous avez eu, vous-même, le privilège de le connaître...
    Je peux même vous indiquer, avec précision, dans quelle circonstance je l'ai rencontré. C'était le 8 janvier 1960. Une date que je n'oublierai pas : il se trouve que c'était le jour de son anniversaire. Il avait 25 ans et arrivait d'Allemagne en profitant d'une permission. Quant à moi, je débutais au Casino de Paris dans la revue « Plaisir ». Inutile de vous dire que j'étais sur des charbons ardents... Là-dessus, une ouvreuse est venue avertir mon mari, Loulou Gasté, qu'il y avait dans une loge quatre soldats américains dont l'un ressemblait à Elvis Presley. Loulou est allé voir, a reconnu Elvis et l'a invité à venir dans ma loge, avec ses amis, à la fin du spectacle. Et Elvis est venu...
    Comment vous est-il apparu ?
    Timide et discret. Il a tout de suite remarqué la guitare de Loulou, l'a caressée et en a pincé quelques cordes. « C'est sur elle que j'ai composé Feeling », a précisé Loulou. Elvis s'est trouvé en pays de connaissance et s'est montré plus familier. Le Golden Gate Quartet nous a rejoints et j'ai eu droit alors au plus beau concert de ma vie. Elvis avait tombé la veste et, avec les quatre chanteurs du Golden Gate, il a enchaîné blues, gospel et rock jusqu'à 6 heures du matin... C'était fabuleux et je ne me consolerai jamais de n'avoir pu enregistrer cette séance totalement improvisée. Quand Elvis est parti avec ses copains, nous étions déjà amis et il a promis d'assister à la première de mon show à Las Vegas, prévue fin octobre 1963. Promesse tenue... Bien entendu, j'étais moi aussi à la première de son spectacle à lui...
    Par-delà la vedette, quelle impression vous a laissée l'homme ?
    Ce qui m'a le plus frappé, c'est sa gentillesse, sa simplicité, sa courtoisie, sa délicatesse. Pas star pour deux sous. A la limite, je dirais qu'il était humble. Il avait vraiment tout pour séduire. Il était beau et toujours impeccablement habillé. Et puis, il avait cette voix exceptionnelle, ce timbre, ce phrasé, cette couleur vocale...
    Jusqu'à la fin ?
    Là-dessus, je ne veux pas m'étendre. C'est vrai qu'en l'espace de deux ans Elvis était devenu méconnaissable. C'en était pathétique ! Tout ce que je puis dire, c'est que j'en veux au médecin qui l'a entraîné dans cette déchéance. Au premier qui lui a prescrit des drogues pour dormir et d'autres pour se tenir éveillé, faisant d'Elvis un esclave sans volonté qui avait perdu sa séduction, son charme et sa douceur. C'est sa célébrité qui l'a tué. Mais je ne veux garder que le souvenir d'un chanteur unique et d'un homme profondément humain. C'est celui qui reste, et qui restera, au coeur de millions d'admirateurs et d'admiratrices. Comme au mien...

    article de 2002

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires