• Scrapper BLACKWELL

     

    Né en 1903 à Syracuse, Caroline du Nord, Francis Hillman BLACKWELL émigre avec sa famille à Indianapolis alors qu'il n'est âgé que de trois ans. Ses parents, Payton et Elisabeth BLACKWELL ont selon les sources, seize ou dix huit enfants, et leurs origines remontent aux Indiens Cherokee. Son père Payton violoniste amateur, enseigne la musique à son fils, qui entreprend alors d'apprendre seul la guitare sur un instrument qu'il se confectionne lui-même à partir d'une boite à cigares, de planches et de fils électriques.

     

    En 1915, Francis Hillman BLACKWELL, surnommé par sa grand-mère "Scrapper"  (bagarreur), se fait rapidement une réputation de guitariste dans la région. A cette époque il apprend également à jouer du piano et rayonne assez loin d'Indianapolis, parfois jusqu'à Chicago, pour exercer sa passion, le Blues. Musicien à mi-temps, Scrapper BLACKWELL travaille parallèlement dans une fabrique d'alcool pour gagner sa vie, ne jouant du Blues que le soir dans les clubs et tripots souvent mal famés des ghettos, ceux là même qu'il approvisionne en moonshine-whiskey, cet alcool de contrebande qu'il fabrique le jour.

     

     

     

    Au milieu des années 20 la scène Blues d'Indianapolis, surnommée Naptown(*), étant assez limitée, Scrapper BLACKWELL fort de sa notoriété est donc au contact de tous les bluesmen qui se produisent en ville. Ainsi, il rencontre le pianiste originaire de Nashville Leroy CARR, avec lequel il va former un duo jusqu'en 1935, date de la disparition tragique de ce dernier. Ensemble ils vont enregistrer entre 1928 et 1935 un peu plus d'une centaine de titres, créant un style où la basse sera soulignée par le piano de Leroy CARR, en laissant l'exploration des aigus aux cordes avisées de Scrapper BLACKWELL.

     

    C'est en 1928 que leur aventure artistique commence réellement, lorsque le producteur GUERNSEY les invite à enregistrer pour Vocalion, date à laquelle la carrière de Scrapper BLACKWELL va être dorénavant intimement liée à celle de Leroy CARR. Malgré l'originalité, la virtuosité et les talents créatifs de Scrapper BLACKWELL, la place de chanteur-pianiste qu'occupe Leroy CARR dans leur duo, va quelque peu éclipser la part de réussite qui devrait lui revenir en termes d'innovation et de créativité pour leur duo. Car c'est bien du travail à la guitare acoustique et de la technique du picking parfaitement maîtrisée par Scrapper BLACKWELL, qui va naître l'essentiel du succès de leur collaboration.

     

     

     

    Le triomphe de leur morceau "How Long, How Long Blues" marque définitivement la collaboration BLACKWELL-LEROY, et fait éclater au grand jour toute la virtuosité de Scrapper, son sens inné de la mélodie et ses talents de compositeurs. Car avec l'aide de sa sœur Mae MALONE, Scrapper BLACKWELL va en effet composer certains des plus beaux titres du duo, comme l'extraordinaire "Blues Before", où déjà se dessine dans le jeu de Scrapper les prémices du Blues électrique urbain de Chicago dont s'inspireront Robert NIGHTHAWK et le jeune Muddy WATERS.

     

     

     

    En marge de sa collaboration avec Leroy CARR, Scrapper BLACKWELL joue aussi en solo, ou accompagné quelque fois d'autres musiciens comme Georgia Tom DORSEY, Tommy BRADLEY ou Black Bottom McPHAIL (un chanteur), voire de Blues-bands comme le Robinson Knights of Rest.

     

     

     

    En 1935, après une collaboration avec Scrapper BLACKWELL qui aura duré huit ans et donné naissance à plus d'une centaine de titres, Leroy CARR décède le 29 avril des  suites d'une néphrite très certainement liée à une consommation abusive d'alcool, laissant son partenaire dans un profond désarroi.

     

     

     

    Très affecté par cette disparition, Scrapper BLACKWELL décide d'abandonner la musique et ne se produit plus après 1935 que très rarement dans les clubs de Naptown uniquement. Exception faite d'une apparition mémorable au Cotton Club en 1940, dans le quartier de Harlem à New York, où il rejoint sur scène Champion Jack DUPREE pour l'accompagner.

     

     

     

    A la fin des années 50 après vingt ans d'absence, totalement oublié, Scrapper BLACKWEEL retiré du monde de la musique revient sur le devant de la scène grâce au mouvement folk-blues revival et l'insistance d'un collectionneur qui le pousse à retourner en studio. Sous le label Prestige-Bluesville, Scrapper BLACKWELL enregistre alors entre 1961 et 1962 deux nouveaux albums, prouvant qu'il n'a rien perdu de sa virtuosité et que le temps qui a passé ne l'a pas affecté. Entrainé par le blues revival et par l'accueil réservé à ses nouveaux enregistrements, Scrapper BLACKWELL aborde donc les années 60 comme le début d'une seconde carrière.

     

     

     

    Malheureusement, le 27 octobre 1962, à Indianapolis, Scrapper BLACKWELL meurt tragiquement assassiné d'une balle de revolver dans une ruelle du ghetto. Le crime n'a jamais été résolu.

     

     

     

    Considéré aujourd'hui comme l'un des plus importants guitaristes Blues des années 20 et 30, les somptueux titres qu'il a enregistrés durant sa période de duo avec Leroy CARR ne doivent pas pour autant éclipser le répertoire qu'il composa en solo durant toute sa carrière. Car c'est au travers de ses titres qu'il interprète seul à la guitare acoustique, que se révèlent véritablement toutes ses qualités artistiques. Compositeur de talent et guitariste acoustique innovateur avec son phrasé mélodique clair et intense, si proche du rendu électrique, Scrapper BLACKWELL laisse derrière lui un Blues original et créatif qui esquissa et influença le Blues électrique urbain des années 40 et 50.

     

    MERCI A LUI D AVOIR EXISTER . QUE DIEU LE GARDE .

     

    Session du 16 Juin 1928 à Indianapolis : "Kokomo Blues", "Penal Farm Blues"

     

    Session du 20 Juillet 1928 à Chicago : "Trouble Blues - part 1", "Trouble Blues - part 2", "Mr. Scrapper's Blues",

     

    Session du 15 Août 1928 à Chicago : "Mr. Scrapper's Blues", "Down And Out Blues", "Trouble Blues - Pt.1", "Trouble Blues - Pt. 2", "Straight Alky Blues - part 1", "Straight Alky Blues - part 2"

     

    Session du 6 Novembre 1928 à Chicago : "Scrappers Weekly Blues", "Tom Cat Blues"

     

    Session du 15 Février 1929 à Chicago : "Naptown Stomp", "Non-Skid Tread"

     

    Session du 19 Mars 1929 à Chicago : "Be-Da-Da-Bum"

     

    Session du 4 Février 1930 à Richmond, Indiana : "Scrap's Little Blues", "Springtime Blues"

     

    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, Scrapper BLACKWELL

     

     

    Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, Scrapper BLACKWELL

     

    http://www.youtube.com/watch?v=2CZEGJfes1c

     

    http://www.youtube.com/watch?v=yjZO44o0E8A

     

     

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  • Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, news

     

    nouveau bootleg du label TOUCHDOWN

     

    MIDNIGHT SHOW du 29 MARS 1975 LAS VEGAS

     

    en bonus DES TITRES du DINNER SHOW DU 28 MARS

     

    SON AUDIENCE MOYEN !!??

     

    livret 16 pages

     

    Tracklisting: Opening Theme - See See Rider - Rip lt Up (exc.) - I Got A Woman / Amen - Love Me - If You Love Me (Let Me Know) - And I Love You So - Big Boss Man - It's Midnight - Burning Love - Introductions - I Can Help (exc.) - My Boy - I'll Remember You - My Heavenly Father (performed by Kathy Westmoreland) - Let Me Be There - The First Time Ever I Saw Your Face - Tiger Man - Can't Help Falling In Love
    BONUS: Promised Land* - Fairytale* - Help Me** - I'm Leavin'** - Heartbreak Hotel**

     

    2012

     

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  • Blog de elpresse : ELVIS ET LE ROCKABILLY, reflexion elvis ftd

     

    voila un  avis de ce FTD tout simplement fantastique car ELVIS EN REPETITION APRES 1970 EST TRES RARE .

     

    ICI APRES SON MONDIOVISISON IL PREPARE SA SESSION DE VEGAS .

     

    des repetitions tres serieuse et surtout des titres abordes comme j aime , pas trop rapide en tempo , pas trop de surplus d instrument

     

    FADED LOVE EST UN PUR REGAL par exemple .

    en répétition le 25 janvier 1973 juste avant l ouverture de vegas. On peut constater qu il y a eu déjà changement par rapport àu MONDIOVISION .

       
    Track listing:  
    01 Something       03:18
    02 You Gave Me A Mountain       03:14
    03 Steamroller Blues       03:49
    04 My Way       04:13
    05 Love Me       02:26
    06 It's Over       02:07
    07 Blue Suede Shoes       01:10
    08 I'm So Lonesome I Could Cry       03:52
    09 Welcome To My World       02:33
    10 I'll Remember You       04:27
    11 Long Tall Sally / Whole Lotta Shakin' Going On       03:06
    12 An American Trilogy       04:11
    13 A Big Hunk Of Love       02:17
    14 I'm Leaving It Up To You       00:43
    15 Faded Love       03:10
    16 I Can't Stop Loving You       02:32
    17 Separate Ways       02:52
    18 Separate Ways       03:48
    19 Bridge Over Troubled Water       04:30
    20 Can't Help Falling In Love       01:43
           

     

    2012

     

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